Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 21:07

Les puristes diraient que ce «TSV» qui nous est proposé aujourd’hui, samedi 16 mars, est un peu tronqué car le «vrai» Tour de la Sainte-Victoire enserre complètement la sublime et calcaire montagne chère à Cézanne alors que nous n’allons décrire qu’un vaste triangle, au départ de Marseille, qui longe complètement la chaîne au nord mais quitte, au sud, la Route Cézanne bien trop promptement au dire de ces mêmes puristes !

Sainte VictoireIl n’empêche, un peloton joyeux démarre de La Rose peu après 8 heures, joyeux de se lancer à l’assaut de ce magnifique parcours mais joyeux aussi de pouvoir pratiquer son sport favori au sortir de trois jours d’un vent démoniaque et d’une température ressentie sibérienne. Certes, l’air demeure bien frisquet ce matin et les affaires les plus chaudes sont ressorties des armoires, comme par hasard !

En fait, après le départ puis la courte descente vers Valdonne, nous ne souffrirons plus du froid et quelques vestes tomberont !

Après maintes et habituelles tergiversations, le café sera pris à Trets… Ne cherchez pas, c’est tout pour moi : mon anniversaire c’est demain !

Des 29 présents, la grande majorité sur la terrasse, au soleil, les plus frileux à l’intérieur, 19 tenteront le «Tour», soit 6 unités de moins que l’an dernier… Ou 24 %, ce qui marque davantage les esprits ! Quoi qu’il en soit, le train bleu a toujours belle et fière allure, même s’il s’étire longuement dans les merveilleux paysages de vignes et d’oliviers au pied de la robuste et grise muraille, infranchissable, qui nous barre le nord. La traversée de Pourrières nous met déjà bien en jambes avant d’attaquer les fameux 17 Tournants, qui longent la Sainte-Victoire à l’est, à travers un merveilleux vallon calcaire qui présente quelques pentes assez sévères !

Tout le monde se regroupe au sommet avant d’attaquer la série de bosses, dont quelques-unes un peu corsées, du Col des Portes (631 m) à travers un paysage des plus sauvages ; on a du mal à se croire à une vingtaine de kilomètres d’Aix ! Le vent d’Est nous pousse dans les descentes des cols des Portes et de Claps (530 m), puis dans la vallée sauvage et encaissée de la Cause, mince ruisseau qui ira tout de même alimenter le lac de Bimont avec quelques affluents , dont l’Infernet, bien connu des randonneurs pédestres. Après Vauvenargues et son célèbre château de la Famille Picasso, il nous faudra gravir 2 courtes bosses avant d’atteindre Aix. Vers midi et quart, tout le monde se retrouve au café prés du jet d’eau pour un heureux pique-nique en plein soleil ; quelle différence avec ce matin ! Qu’il fait bon manger et rigoler avec les copains, copines - oui, j’avais oublié, deux cyclotes font partie de la fête ; pardon mesdames ! Quelques-uns préfèreront s’attabler à l’intérieur, autour d’une bouteille de rosé ; il en faut pour tous les goûts et c’est bien ainsi !

Les bosses continueront l’après-midi et se durciront sous l’égide d’un vent d’est maintenant contraire, sous la muraille grise jusqu’au Tholonet et sa bonne eau du Verdon puis pour regagner nos pénates sous un ciel qui se couvrira un peu mais ne se montrera jamais menaçant. Immanquablement, quelques dissidences se déclareront en fin de parcours… Ou plutôt ne se déclareront pas, faisant ainsi attendre le gros de la troupe bien inutilement ! Enfin, ne râlons pas, la journée fût belle, inespérée si l’on se reporte au début de la semaine, et la randonnée magnifique au pays de Cézanne, sportive aussi avec ses 130 kms environ et ses 1600 mètres de dénivelée, au dire de Denis lors de la dernière édition.

 

Le tour de la Sainte Victoire

Partager cet article
Repost0
13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 17:12

  P1040208 

 La doyenne de nos sorties à la journée reportée pour causes d’intempéries s’est tenue ce dimanche 10 Mars. C’est onze cyclos qui ont fait le déplacement au Lavandou pour un périple de 100 kms et un dénivelé positif de 1450m.

    Dans ce massif des Maures aux nombreuses forêts domaniales et sur des routes peu fréquentées en cette période de l’année il fait bon pédaler. Nous sommes certainement arrivés après de forts orages car de nombreux torrents dévalent des collines ainsi que des cascades. On se croirait dans les Alpes mais avec des pentes plus douces.

    Après la neige et le froid qui nous ont fait reporter cette randonnée les mimosas n’ont plus la même beauté et senteur, dommage. Sur les onze participants un seul en la personne de J-Pierre Bouquetot n’avait posé ses roues sur ce circuit et je crois qu’il a trouvé ce parcours très beau.

P1040144     L’ascension vers Bormes les Mimosas toujours aussi bien fleurie nous réchauffe, pas un souffle de vent, un ciel légèrement voilé, nous partons pour une agréable journée. Par les cols de Caguo Ven(200m) , Gratteloup(200), Babaou(414), nous arrivons à  Collobrières, lieu du déjeuner quand nous faisons Notre Dame des Anges, ensuite par le col de Taillude(411) nous laissons sur notre droite la Chartreuse de La Verne que nous apercevrons en levant la tête blottie tout en haut de la colline après une très belle cascade immortalisée par Thierry  dans la descente sur Capelude. Il faut rester prudent et attentif car les ruisseaux ayant disparu du bord des routes l’eau coupe par endroits la chaussée et rend la descente dangereuse. Dans le vallon on peut également voir la retenue d’eau de La Verne. Arrêt obligatoire à Grimaud pour remplir les bidons car même s’il ne fait pas trop chaud il ne faut pas oublier de boire.

    En cette fin de matinée la circulation s’intensifie d’autant plus que nous filons vers St Tropez que nous n’atteindrons pas car nous filons vers Ramatuelle et sa bosse qui démoralise un tout petit peu avant d’attaquer le col de Collebasse (129) et plonger vers la plage de Gigaro où Sylvie et Eva nous ont gentiment apporté nos casse-croûtes respectifs. Les photos de notre président témoignent  de la bonne ambiance autour des divers crus, Bordeaux, Côteaux d’Aix, et Corbières après l’apéritif prévu par Serge même s’il n’était pas de la partie.

      Nous prenons le café offert par J -Pierre un peu plus loin et rentrons sans chronomètre par le littoral toujours enchanteur même si la piste cyclable nous en éloigne un petit peu.

    Une fois les vélos rangés nous clôturons la journée par un rafraîchissement  en bord de plage au Lavandou avant de regagner sans aucun embouteillage Marseille.

    Il manquait seulement un peu de soleil mais la température était correcte.

En 2011 vingt personnes avaient fait le déplacement, cette année onze. Cette baisse est certainement due au changement de date au calendrier. Nous espérons tous que la Doyenne sera encore au calendrier l’an prochain et si le temps le permet nous soyons plus nombreux pour cette magnifique sortie.

Participants : Nadine, Jacques et Christian Martinez, Thierry Auriol, Olivier Boulet,  J Louis Jouve,  Pierre Paul Rimini, René Grassi, Jacques Sola, J Pierre Bouquetot et Denis Berthomieu.

Merci à Sylvie et Eva qui ont assuré le transport des sacs pour le ravitaillement.

 

P1040169 

 Les photos de Thierry 

 Il n'est pas beau mais je t'en prends quand même !  

Partager cet article
Repost0
3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 20:54

P1040107Je ne peux pas, décemment, démarrer ce récit sans donner un coup de chapeau à la quinzaine de nos cyclos qui ont bravé, samedi dernier, le froid qu’à Marseille l’on qualifierait de sibérien pour honorer la sortie hebdomadaire, fût-elle raccourcie !

Les samedis se suivent et, heureusement, ne se ressemblent pas ! En ce début du mois de mars, l’air n’est même pas frais lorsque nous sortons nos engins bien avant huit heures, heure de rendez-vous qui ne cesse d’avancer et ce n’est pas fini ; qu’on se le dise !

Frustration pour ceux qui sont restés au bercail la semaine dernière, sensation d’une belle journée ? Toujours est-il qu’un peloton déjà impressionnant quitte St-Menet.

Jeudi, nous discutions encore du sens de la sortie du jour, pourtant déjà décidée par notre commission des parcours ! Immanquablement, quelques doux rêveurs se trompent de route, à l’entrée d’Aubagne, vite rappelés à l’ordre par la «meute» qui veillait au grain !

Les quelques nuages qui résistaient encore au départ se sont vite désagrégés et le soleil nous réchauffe déjà. Dès lors, qu’il fait bon rouler sur la petite route qui borde le Garlaban qui nous barre l’horizon au-dessus des oliviers et autres arbres fruitiers du secteur !

Après «l’accrochage» des wagons traditionnels, nous ne sommes pas moins de 34, sur la terrasse ensoleillée du moulin de Redon, à déguster le café gentiment offert par Christian M. qui fête son anniversaire… Quand un sexagénaire de moins devient un septuagénaire de plus ! Merci Christian, ne change rien, continue de rouler !

Nous resterions bien au soleil mais, à moment donné, il convient de repartir ! 28 d’entre nous, dont deux cyclotes, se lanceront à l’assaut de l’objectif du jour : le Tour des Batelières. Nous avons beau chercher, il demeure difficile d’expliquer cette appellation. Il semblerait qu’il s’agisse du nom d’un domaine viticole proche de St-Maximin près duquel passaient les cyclos, il y a bien longtemps, lesquels auraient donné ce nom à cette boucle. Maintenant, nous ne passons même plus à St-Maximin. Quant au sens, les «puristes» prétendent qu’il convient de passer d’abord par la Sambuc, comme aujourd’hui. Les deux dernières éditions de notre club doivent donc être considérées par eux comme des «hérésies» puisque nous les avons parcourues «à l’envers» et qu’en plus quelques sauvages ont coupé pour rentrer par l’Espigoulier ! Pour ma part, c’est la première fois que je l’entreprends «à l’endroit» ou alors il y a prescription, c’est à dire plus de trente ans… D’où le titre de cet article !

Il fait déjà assez chaud lorsque nous gravissons la Sambuc, par petits paquets imposés par des rythmes bien différents selon les âges, les formes et les humeurs. Cela nous confère en plus une bien plus grande sécurité sur ces routes assez fréquentées. Alimentée par la fonte des neiges de la Sainte-Baume, l’Huveaune nous ravit par ses flots assez importants ; il serait judicieux de remonter à pied jusqu’à ses sources !

Sur le plateau de Nans, probablement avec un léger vent favorable, le peloton s’envole et mon 48x13 ne peut que voir partir le train bleu ! Il n’empêche, je me régale à mon allure à admirer ces larges espaces verts au pied des belles collines boisées qui dominent Rougiers.

P1040110Au carrefour de Mazaugues, nous allons nous extraire enfin des grandes artères même si nous n’avons pas eu à souffrir d’un trafic par trop intense. La petite route boisée comporte quelques bosses qui vont à nouveau diviser le groupe. La descente sur Mazaugues nous offre de magnifiques vues sur le Mourre d’Agnis et les contreforts de la Ste-Baume. Antoine ne se sent pas très bien ; il fera demi-tour à Mazaugues, accompagné par Alain.

Au cœur de ce si pittoresque village varois, caché entre deux massifs forestiers, une nouvelle discussion s’empare du peloton quant à la direction à suivre ! La majorité suivra l’itinéraire habituel tandis quelques éléments s’offriront un petit crochet.

Et la route «officielle» n’attend même pas la sortie du bourg pour grimper, offrant aux heureux cyclos de belles vues sur le village et son fier clocher. Sous les pins, une montée d’un kilomètre et demi, sévère mais régulière, nous hisse sur un joli col ensoleillé qui franchit le massif du Mourre d’Agnis, bien connu des randonneurs pédestres. Une jolie descente boisée nous voit arriver à La Roquebrussane, autre magnifique bourgade du var, blottie contre la Montagne de la Loube, qui retentit encore des exploits de Gaspard de Besse – il y a sa grotte dans les parages.

Devant, le rythme est toujours d’enfer mais personne ne roulera seul et c’est tant mieux. Méounes : 11 H 25 pour les derniers et nouvelle division ! En effet, il semblerait que d’aucuns estimaient comme définitif le choix de Signes comme salle à manger ! La bosse à venir, la peur de voir les rideaux tirés à Signes ont convaincu la majorité de s’arrêter ici alors qu’une avant-garde de 5 cyclos s’élance vers Signes, sans attendre ses compagnons !

Faire les commissions à 21 prend un certain temps et un petit groupe occupe les bancs d’une grande place, au soleil. À l’appel de certains, il se décalera vers la chouette terrasse du bar d’en face, elle aussi bien ensoleillée… Laissant ainsi la place à la deuxième vague qui déjeunera sur les bancs ou par terre… Sans oublier le rosé !

Tout le monde se retrouvera sur le plateau du Camp, enfin plutôt par petits groupes. Au Camp, la séparation traditionnelle s’opère et je ferai partie d’un groupe de 7 qui rentrera par le Gd Caunet et les Bastides. À Roquefort, Sammy découvre une nouvelle fontaine, adresse qu’il ne lui faudra point oublier lors des chaudes journées qui ne sauraient tarder !

Détestant la route d’Aubagne, il faudrait que l’on tire un coup de fusil pour ne point grimper la Gineste… Mes compagnons – il y a une cyclote parmi nous mais la langue française est misogyne – n’étant pas armés, je les laisse filer vers Aubagne et leurs pénates respectives pour me régaler dans la descente boisée du Four à Chaux puis sur la petite route de la gare de Cassis avant d’attaquer la Gineste sous une chaleur bien conséquente. Un petit vent défavorable me gênera un peu mais je pourrai souffler un brin en admirant la rade de Marseille avant de terminer cette magnifique virée, pas du tout fatigué par les 140 bornes qu’affiche mon compteur, d’ailleurs en panne ! Un très beau tour, finalement plus intéressant dans ce sens-là, pas très difficile et qui nous met en jambes pour les prochaines sorties «au long cours» dont le profil va se durcir progressivement !

 

Les photos de Thierry

  

Les «sauvages» recrutent…

 

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 21:03

Saint-Chamas

 

Samedi 16 février. Après deux samedis consacrés à «honorer» la furie d’Éole, la première véritable sortie à la journée va pouvoir s’opérer dans d’optimales conditions. Certes, le rendez-vous de 8 H 15 à Bougainville nous verra encore affronter quelques fraîcheurs mais un soleil triomphal et un vent quasi absent feront rapidement remonter la température vers des valeurs printanières !

Pas énorme au début, la vague bleue et blanche déferle sur le littoral, déjà à vive allure. L’Estaque resplendit sous le soleil mais nous remarquerons à peine son petit port si sympathique, quant à s’arrêter pour déguster quelques panisses, il faudrait plutôt rêver… Aucun regret, les kiosques sont fermés ! La montée du Rove fera éclater le «train bleu» ; en son sommet, il s’étoffe d’un bon wagon qui n’est pas passé par la case Bougainville.

La descente du Douard nous offre une dernière glaciation puis tout le monde ira se réchauffer au Cercle de Chateauneuf-les-Martigues, autour du café gentiment offert par Sammy qui fête aujourd’hui ses cinquante ans… Merci aussi, Sammy, pour m’avoir servi le titre de cet article sur un plateau !

Des 24 ou 25 présents au troquet, 18 cyclos dont 2 cyclotes «s’inscrivent» pour le Tour du jour qui n’est autre que celui de l’étang de Berre – nous avons entendu quelqu’un parler de lac, au sujet de cette étendue d’eau, une première à pas mal de kilomètres à la ronde ! Le train ne faiblit pas, bien au contraire, et Martigues met ses canaux et son île à portée de nos roues endiablées… J’aurai juste le temps de leur consacrer un tout petit clin d’œil avant d’en remettre une couche, histoire de ne pas me faire larguer, corps et biens ! Cette vitesse pour moi un peu excessive possède tout de même un avantage : la grande route encombrée passera très rapidement et nous allons nous laisser bercer – à ce rythme, les bébés risquent de vomir ! – sur de petites artères, fortement boisées au pin, qui serpentent entre les petits étangs à l’ouest de celui de Berre. Sur un parcours vallonné, «ma non troppo» comme diraient les mélomanes, la fougue ne baissera pas malgré les jolis paysages de l’étang du Pourra, du site de St Blaise puis des étangs de Lavalduc et de Citis, juste séparés par le fin tissu bitumé que nous empruntons.

A Istres, cette sortie si bien rodée permet à ceux qui connaissent de nous diriger en main de maître avant de nous laisser glisser, toujours sous de belles pinèdes, sur la rive ouest de l’étang de Berre. Plus présent qu’à Marseille, le vent nous gênera un peu mais deviendra bien vite notre allié, notamment après le repas. Miramas-le-Vieux étale son village pittoresque entre le bleu de l’étang et la neige du Ventoux, que l’on voit plein axe… Enfin, d’aucuns manqueront cette belle image ; levez la tête, camarades, la France est belle !

  

P1030943

P1030946P1030948

 

Nous atteignons St-Chamas bien avant midi. Paulo fait son plein de paella au marché alors que le gros de la troupe va investir un troquet bien sympathique, au bord de l’eau, à cette heure inondé par un chaud soleil. Il y en aura pour tous les goûts, qui sur la terrasse ensoleillée, qui à l’intérieur, le dos bien chauffé par notre astre de prédilection, qui à l’assiette, qui au sandwich. Seule à travailler, notre gentille «tenancière» aura bien du mal à étancher cette marée bleu et blanc mais elle appellera du renfort. Ceci dit, un laps de temps conséquent s’écoulera obligatoirement et, bien sûr, tout le monde ne sera pas servi en même temps… Et le groupe de se scinder en plusieurs morceaux dont certains ne se reverront plus : chez nous, pas besoin de vent pour avoir des bordures !

Enfin, à bloc avec Éole derrière nous, nous verrons défiler la rive nord de l’étang puis la belle route de Roquefavour avant de rentrer par Calas puis Cabriès, tout au moins pour le groupe avec lequel ma randonneuse a roulé. Après le regroupement de la Malle je ne verrai plus dégun mais j’en ai l’habitude. En conclusion : une très belle journée, une magnifique randonnée, idéale, malgré quelques bosses, pour démarrer les parcours «au long cours» mais j’aurais préférer musarder davantage au fil de l’eau !

 

Le souffleur de Berre

 

Autour de l'Etang de Berre

 

Partager cet article
Repost0
5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 12:52

catalunia

 

 

 

 

 

 

C'est une chance rare de pouvoir lire le compte-rendu  avant d'avoir effectué la randonnée.

Ce super article écrit il y a 23 ans par Olivier donne envie de s'inscrire à la semaine itinérante du 7 au 14 septembre 2013 proposée par Thierry.

Et d'écrire des articles, cela ne fait aucun doute.

 

Je n'ai pu faire autrement que de  scanner également celui-ci.

Je ne sais même pas qui l'a écrit. Si quelqu'un se souvient ?

Ou si jamais l'auteur se relit... qu'il se dénonce ! On ne peut lui vouloir aucun mal.

 

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 13:00

Omelette13Depuis plusieurs années après la dégustation du gâteau des rois nous commençons la saison par nôtre traditionnelle sortie « omelette », une façon comme une autre de se retrouver autour d’une bonne table et peut- être mettre sur pied des projets pour l’année qui commence.

Cette tradition fait suite à une dégustation d’omelette à La Tour de Carol (66) lors de la randonnée RVA (Randonnée Vallée de l’Aude, ASPTT Carcassonne) par une journée de grand froid, renouvelée  pendant une semaine cyclo dans les Pyrénées et maintenant mise sur pied par nos brillants animateurs de festivités, merci à eux. Elle débuta à Moulin de Redon et notre ex président Jo Pech la délocalisa à Lascours, ce charmant village au pied du Garlaban. Bien sûr il faut y grimper mais on y est si bien.

Les intempéries (neige et froid) ont empêché ce RDV en 2012. Malgré le froid vingt-six vaillants cyclotes et cyclos ont répondu présent, d’autres engagés ont déclaré forfait redoutant le verglas , la grippe cloua au lit notre sympathique tandémiste Nadine et notre président Thierry fut victime d’un lumbago. Prompt rétablissement à eux deux.

Comme le thermomètre flirte avec le zéro degré nous prenons toutes nos précautions pour cheminer sur des routes légèrement humides vers Aubagne et Gémenos, St Pierre les Aubagne, Pont de l’Etoile et par une route avec des passages à 16% rejoindre Lascours.

C’est vers dix heures que nous prenons place autour de la table après un accueil toujours aussi sympathique. Pâté de campagne, jambon cru, jambon cuit, tranches de saucisson en entrée suivis des belles omelettes. Nous avons dû faire un effort pour en venir à bout. Il est vrai qu’il manquait quelques personnes. Pour caler le tout, fromages et fruits, le tout accompagné de bon vin. Nous repartons aux alentours de onze heures après avoir pris le café.

Comme le retour est libre le groupe se scinde en deux pelotons. Certains bien repus rentrent au plus court, les autres non moins repus souhaitent allonger un tout petit peu.  Il fait un peu moins froid et à dix nous décidons de faire quelques bosses pour mieux digérer.

Sous la conduite de Louis G par de nombreuses petites routes nous rentrons sur Marseille. 75 kms au compteur après avoir passé une excellente matinée malgré le froid au départ.

Remercions Henri R pour cette organisation sans faille et un petit coup sur les doigts à ceux qui se défilent et à ceux qui par oui ou par non ne répondent pas au questionnement.

Alors rendez-vous en 2014 pour ne pas arrêter la tradition ? Et que pensent les nouveaux puisque c’était pour eux la première fois ?

 

Les photos de Jacques

 

JANVIER 2011 : TRADITIONNELLE SORTIE « OMELETTE »

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:36

131

 

 

 

 

   

 

Ne manquez pas de lire le numéro 131, ficelé comme toujours de main de maître.

 

Par la même occasion, voici les photos de l'AG 2012 qui aura été marquée par les excellentes « Pizzas Jean-Claude » de Laurent. Un grand merci à Serge et à sa famille qui, de l’Occident-Méridional à l’Extrême-Orient, apporte un peu de variété ethnique à nos repas. Sans oublier pour autant le Moyen-Orient, représenté par Jean Y. dont les pâtisseries furent fort appréciées en leur temps. 

 

A tous, une très bonne année 2013 et n'oubliez pas que suivre un tandem ne nuit pas seulement à la santé.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 21:25

Chers amis cyclos,

 

J'ai eu connaissance, par la revue cyclotourisme, du décès de Louis Bonny. C'est un ancien de l'ASPTT Marseille. A part Max Baron ou Guy Claverie, vous ne devez pas être nombreux à le connaitre.

 

Moi-même je ne le voyais que de temps à autre. Facteur à Gordes, il ne venait que rarement à Marseille. C'était une figure, grand randonneur de l'ASPTT."

 

C'est la vie, nous sommes tous appelés à disparaitre tôt ou tard. Aussi longtemps que nous pourrons, continuons à pratiquer le vélo.

 

  

  

 

Louis BONNY (au centre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De gauche à droite : Jean-Claude PISTORESI,

Louis BONNY, Guy DIJOUX

 

 

Pierre FLECHER

 

     Pierre FLECHER

 

              

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 14:04

Nuages

 

Enivrez-Vous

Il faut être toujours ivre, tout est là ;

c'est l'unique question.

Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps

qui brise vos épaules et vous penche vers la terre,

il faut vous enivrer sans trêve.

 

Mais de quoi? De vélo, de poésie, ou de vertu

à votre guise, mais enivrez-vous!

 

Charles B. 

 

 

Samedi, tandis que des trombes d’eau s’abattaient sur Marseille, j’avais le regard fixé sur l’écran où, après avoir cliqué sur dimanche, on pouvait voir un petit soleil bien jaune juste un peu recouvert par un petit nuage bien blanc. Mais le dimanche matin, on n'apercevait plus qu’un peu de jaune sous un gros nuage dégoulinant.

Cependant, comme à 7h45 il ne pleuvait toujours pas, je pris la route histoire d’en avoir le cœur net.

Alors que, peu avant St-Menet, les premières gouttes descendaient sur moi, remontait d’assez loin dans ma mémoire la conviction qu’il est moins casse-pied et moins dangereux de rouler sous la pluie que dans de fortes rafales de mistral.

Mais arrivée à notre point de rendez-vous, voici ce que je vis.

Spectacle désolant s’il en est.

Et pourtant, nous étions 11 le 24 décembre 2011.

Mais je manquais hélas de recul pour tirer pleinement parti de ce paradoxe et je m’apprêtais à faire demi-tour lorsque…

Max ne m’a pas seulement transmis l’art d’enrouler dans les descentes, il m’a aussi enseigné la science des nuages et, les voyant glisser vers la gauche, je tournai vers la droite (ne me demandez pas s’il s’agissait de l’est, de l’ouest ou de tout autre point cardinal).

Presque aussitôt et presque comme par enchantement, je me retrouvais en haut des Termes où je vis à peu près ceci.

Je ne me rappelle pas par où je suis rentrée mais c'était exactement sous le soleil : 

 

Garlaban 

  

Et voilà que j’apprends que je n'étais pas la seule !

 

 

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 15:20

Georges

Bien que ta mission première soit de relater les sorties officielles de la section, je tenais à te faire une confidence, car ce jeudi 8 novembre s’est révélé pour moi être une journée particulière.

Pourtant tout avait bien mal commencé, réveillé à 7h30, radio réveil sur les infos du matin, hélas le quart de tour sur la droite, l’oreiller moelleux et encore bien chaud sous le coude  m’a été fatal car  j’ai replongé comme un bébé dans les bras de Morphée pour un réveil brutal  à 10h00.

Sachant que c’était l’heure à laquelle  le train bleu démarrait de St-Menet,  il ne me restait plus qu’à m’avancer  en voiture après Aubagne pour réduire mon retard.

En trois coups de cuillère à pot, je me retrouve seul pour la première fois sur mon vélo à la poursuite du groupe que je ne rattraperais jamais.

Mais l’envie de pédaler étant là, le plaisir de retrouver les amis se faisait encore plus intense.

Passé le village d’Auriol où en principe nous passons quand les cloches annoncent les 11h00 (pas le bouillon !!!!) voilà mon portable qui s’est mis à carillonner.

C’était l’ami Denis qui s’inquiétait de ma santé et voulait s’enquérir de mon absence.

Rassuré en sachant que j’étais à une portée d’escopette, en bon chien de chasse il a fait volte face pour accompagner la brebis égarée à l’étable de Nans, lieu traditionnel où le reste du troupeau se restaurait paisiblement en plein soleil.

Le premier service ayant choisi son itinéraire pour le retour, il ne restait que les irréductibles trainards du second service qui, en attendant l’addition, décidaient collégialement de rentrer par la Ste Baume.

Bien leur en a pris car dès les premiers lacets à la sortie de Nans, l’angoisse de me planter, associée au plaisir de réussir cette « ascension », (une première, après mon avc)  provoquaient en moi une incroyable exaltation.

Et comme de coutume quand ça monte, grâce aux  histoires de chacun, maintes fois répétées, je me suis retrouvé propulsé dans le dernier virage, émerveillé comme un enfant ayant reçu son cadeau de Noël avant l’heure.

Ce n’était que la Sainte Baume par Nans me direz-vous, mais la sensation s’apparente à celle que chacun de vous a pu ressentir  lorsqu’il a gravi pour la première fois  le Mont Ventoux

Encore un palier de franchi dans cette longue rééducation, ce qui prouve que vos encouragements de l’année dernière commencent à faire leur effet.

Et grand merci à Christian Martinez, Denis, Louis Jouve, Noël et Serge Rey  pour leur attention particulière et leur patience en la circonstance.

Amitiés et à bientôt sur les routes.

 

 

 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La Roue Ensoleillée, le blog des cyclotouristes de l'ASPTT Marseille
  • : Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
  • Contact

Contact pour le club

04 91 66 80 60
06 79 75 76 54

npp.rimini@wanadoo.fr

 

Nos rendez-vous


Le maillot

Recherche

D'où viennent-ils ?

Locations of visitors to this page

Et plus précisément...

Geo Visitors Map