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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 20:20

       Après un séjour de 4 jours dans l’Aude il nous est proposé un autre séjour en Ardèche du Sud, pas trop éloigné de Marseille (200 km). 4 jours soit huit demi-journées dont deux sont consacrées au déplacement.

   Rendez-vous est pris pour 10h30 au Blachas (07) notre camp de base, plus exactement un centre de vacances avec tout son confort, sa piscine que certains de nos cyclos fréquenteront assidument, son bar, sa terrasse, son restaurant et tout au fond coule l’Ardèche avec sa plage. L’eau est bien plus fraiche qu’en piscine il est vrai.

Ce ne serait pas à moi de prendre la plume ou le clavier pour vous conter cette randonnée car notre vice président dont la moitié est originaire de ce département connaît assez bien la région.

    Aucune absence n’est à déplorer et sur le parking en attendant de récupérer nos locations en fin de journée nous préparons nos montures pour une sortie un peu écourtée étant donné l’heure de mise en route.

P10600791ER jour : 95 km   1095 D+   4h45’

    Quand vous accédez au centre de vacances en venant de Salavas vous devez grimper une belle pente à 10% en plusieurs secteurs, de quoi vous décourager quand vous rentrez de votre journée de vélo et même sur une centaine de mètres du 15%, mais il en faut plus que ça pour décourager nos valeureux cyclos. Le départ se veut un peu chaotique car Jean Ch dérangé par un coup de fil a ensuite perdu son compteur certainement mal clipsé et mis un certain temps pour le récupérer celui-ci ayant filé dans l’herbe. La route filant vers Barjac étant très fréquentée chacun essaie de trouver sa place dans le trafic. Regroupement à Barjac pour enfin prendre une route plus adaptée à la pratique du vélo. La pendule tourne et il faut penser à se restaurer mais dès que vous vous éloignez des circuits touristiques et en ce jour férié il est difficile de trouver dans un petit bourg un commerce ouvert. A St Sauveur de Cruzières il est impossible au bar de faire 11 sandwiches, un autochtone nous envoie vers un autre village où d’après lui se tient la fête votive avec grillades mais le concours de boules commence à 15h et les grillades sont pour 20h ! Retour à St Sauveur et le restaurant est fermé. Donc direction St Paul le Jeune où nous pouvons trouver encore pour quelques minutes, boulangerie, charcuterie et bonnes bouteilles pour un pique-nique sur la place autour de bonnes tables mises à disposition des touristes. Après le café nous partons vers Les Vans et après le passage du col de Pigère et du col de Serres récemment « restauré » donc très chargé en gravillons nous devons redoubler de prudence. Nous accédons à la grande route du côté de Vagnas pour arriver à Salavas et à la grimpée vers Le Blachas. Une très bonne mise en jambes pour une première journée sous un beau soleil.

Nous récupérons nos appartements, Jean R a dispatché les chambrées. Je me retrouve avec Patrick P, Jean Y et Gérard, les vélos sur le balcon. Nous avons comme voisins le Club de Sarrians venu cycler dans la région. Jean Ch, Jean R, Henri et Max occupent le deuxième appartement quant au troisième il accueille Béatrice, J Marc et Jacques S. Le repas est servi à partir de 19h30 nous laissant le temps de prendre l’apéro ou prendre une BBF en terrasse.

P1060125Pano12EME Jour : 108 km   1055 D+   5h20’

   Très beau temps, un peu de vent. Nous prenons un copieux petit-déjeuner en salle alors que nous pourrions le prendre en terrasse au soleil mais nous avons toute la journée pour profiter de ses rayons ; un joli parcours bucolique nous attend. Notre ami Edgar S venu en voisin nous  rejoint pour passer la journée en notre compagnie. Nous empruntons le parcours N°1 que notre cher secrétaire J Rev. a eu la patience de composer. Nous suivrons les gorges de la Séze où quelques kayakistes et baigneurs courageux s’ébrouent. Ensuite au milieu des châtaigniers nous grimpons en pente douce vers Mejannes le Clap et le soleil étant à son zénith, c’est-à-dire midi à notre montre il faut penser à se restaurer. Les recherches de boulangerie et épicerie restant vaines, voilà bien un pizzaïole mais sa pâte n’est pas prête et c’est un restaurateur bienveillant qui si nous voulons bien patienter une bonne demi-heure peut nous préparer un plat du jour. OK sa proposition fait l’unanimité, c’est si rare qu’il faut le noter. En dégustant une très bonne bière (normal la patronne est belge) nous patientons tout en préparant carte routière sur table (voir photos) le parcours de l’après-midi qui ne suivra plus le parcours N°1. Après avoir pris l’excellent plat du jour, dégusté une bonne glace et pris le café et sous un soleil radieux, il faut remettre en route. Nous repassons par St Sauveur et St André de Cruzières et comme nous sommes à une lieue de Chandolas le détour s’impose car Gérard notre bien-aimé trésorier y séjourna il y a déjà quelques années pour des vacances méritées. Un coup de rajeunissement d’un seul coup en retrouvant cette maison qui s’est transformée en hôtel restaurant. Il en oublie d’en prendre la photo et nous y retournerons le lendemain. Sur des routes bien goudronnées et peu fréquentées nous passons à St Alban d’Auriolles avant d’atteindre Ruoms, ses brasseries certainement fermées, sa limonade que peuvent connaître les plus anciens. Nous traversons la rue aux multiples échoppes et commerces pour en bout aller déguster une bonne bière. Sous la conduite de Patrick P. en longeant l’Ardèche et malheureusement en bordure d’une quatre voies mais sur une piste cyclable nous passons Vallon Pt d’Arc pour passer à Salavas et regrimper vers Le Blachas où piscine et douches seront les bienvenues.  Edgar prendra le repas en notre compagnie avant de retourner vers la Drôme voisine. Une balade s’impose en bord d’Ardèche pour profiter de la plage, s’apercevoir que de nombreux camping-cars et tentes sont installés, en remontant nous croisons de nombreuses voitures remplies de jeunes gens et jeunes filles qui vont se défouler autour d’un feu de bois et en musique. Arrêt bistro pour prendre une « tisane » avant de regagner notre logis.

P1060154Pano13eme Jour :  128 km     1815 D+      6h15

Nous allons emprunter le parcours N°5. Tout le groupe fera jusqu’à Lablachère le même trajet sauf Jean Ch, notre vénérable sociétaire du club des 100 cols qui souhaite en en gravissant d’autres augmenter son capital. Toujours le même problème pour pause casse-croûte. Où se ravitailler ? Mais avant, une partie du peloton repasse à Chandolas, lieu de séjour vacances de Gégé, car il souhaite par photos ramener un souvenir à son épouse Monique. Une belle côte nous conduit à Lablachère et sur conseil de notre vice président Max nous achetons provisions de bouche dans ce lieu. Coup d’œil au road book et Peyre distant de 16 km semble un bon endroit pour pique niquer. Courte distance mais 650 m de D+. Belle route mais belle bosse. Le triple plateau est de service pour ceux qui en possèdent un. Si la forêt est magnifique nous avons le temps de l’admirer car des passages parfois à plus de 10% nous sont proposés. Patrick est à la peine car il est en manque de vélo mais il est costaud le bougre. Après Planzolles où nous nous ravitaillons en eau chacun à son rythme va grimper vers Peyre. Les « anciens » sont restés déjeuner à Lablachère, ils ne sont pas fous. Après des efforts librement consentis nous arrivons à Peyre, un lieu-dit, un restau, un bistro, une maison. Nous trouvons un coin ensoleillé et à l’abri du vent pour déballer nos provisions. Un pique-nique somptueux qui aurait pu être interrompu par l’arrivée du propriétaire du lieu mais qui se montra très complaisant en nous laissant déjeuner sur ses terres. A vrai dire il nous trouva très sympathiques et se proposa même de ramener nos détritus. Gérard nous offrit le café au seul bistro d’en face avant de continuer notre ascension vers la corniche du Vivarais en passant au col du Chap del Bosc (1173). Pour nous remercier de tous ces efforts fournis après le passage au col du pas du Loup, col de Loubaresse une bonne descente de 20 km nous mène à Valgorge. Mais bon dieu que les fontaines sont rares dans cette région ! Nous faisons le plein de nos bidons chez une habitante qui a eu l’amabilité de nous ouvrir sa demeure. Nous traversons des paysages pittoresques et des villages qui ne le sont pas moins et par deux cols de la Croix des Roches et Croix du Suchet nous atteignons Largentière (pause repas du dimanche). A Ruoms une pause BBF s’impose car il fait assez chaud. Cette fois nous choisissons le bar de la Poste, on ne se refait pas. Retour à l’identique vers Les Blachas.

Ce soir c’est la finale du rugby, RCT-CO (Toulon-Castres) et le coach Henri, Max et peut-être d’autres ne veulent pas en perdre une miette. Donc ils souhaitent se restaurer le plus tôt possible et essaient de convaincre tous les membres ce qui n’est pas chose facile. Nous comptons en cette presque fin de séjour prendre l’apéritif avant de passer à table. Nous finirons la soirée devant l’écran géant du bar et nous verrons ainsi le RCT être sacré champion de France après avoir été quelques jours auparavant champion d’Europe, unique à ce jour. Comme il se doit ce titre fut arrosé avec modération évidemment.

4ème Jour  (½ j)   64 km     655 D+     3h

Les bonnes choses ayant une fin, il en est de même pour notre séjour. OK il faut rentrer à Marseille et éternel refrain, il faut s’attendre à des bouchons donc ne pas partir trop tard de notre lieu de séjour. Nous mettons sur pied un parcours réduit  mais touristique. Un retour entre 14 et 15h serait l’idéal.  Nous allons donc visiter le village de Labeaume, une pente à plus de 10% qui effraie Max car il faudra la remonter pour aller vers Largentière. Allons Max 800m à 10% ce n’est pas insurmontable, ce n’est pas le Ventoux ! Très beau parcours pour se rendre à Largentière où nous prendrons pour nous restaurer une pizza qui n’était pas des plus succulentes. Henri et Gérard  déjà rentrés, Jacques, J Marc et Béa ayant manqué le départ iront déjeuner ensemble, nous sommes six pour la pizza, les 3 Jean, Max, Patrick et moi. Le retour se fait par la corniche et le chemin habituel.  Voilà notre séjour touche à sa fin. Il faut remiser les vélos, un petit saut sous la douche et nous quittons avec regret Les Blachas. Y reviendrons-nous, rien n’est moins sûr.

Pour profiter au maximum de l’Ardèche nous rentrons en suivant ses gorges et les touristes y sont nombreux. Sans encombre nous retrouvons Marseille et les bouchons ne sont pas là pour nous retarder.

Nous étions 11 pour ce séjour : Baron-Rougé-Revertégat-Chapard-Yeghiazarian-Motte-

Paulin-Esclangon-Sola-Béatrice Roudière-Berthomieu.

   395 kms   4620 D+  De beaux paysages, des villages pittoresques et bien d’autres choses que nous n’avons pas vues. Une très bonne ambiance et pour une prochaine venez plus nombreux. Merci de m’avoir lu.

 Les photos de Patrick P.

Les photos de Jean R.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 19:08

 

Bonjour à tous,

 

Pendant que certains se faisaient arroser sur le continent la semaine dernière, nous avions On se connait ?planifié un périple en Corse avec bagages, en tandem cette fois-ci. Nous vous conterons notre escapade dans la prochaine Roue Ensoleillée. Nous continuons à perpétuer la tradition du voyage itinérant sans assistance, qui conserve toujours une saveur particulière. Ce parcours chaotique nous a offert de merveilleux souvenirs ; les quelques photos que nous vous proposons en témoignent.

 

 

  

 

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 20:35

Du 8 Mai au 14 juin des sorties à la journée ou sur 4 jours comme le RDV en terre d’Aude (HVA) du 8 au 11/5 ou en sud Ardèche (Salavas/Le Blachas) du 29/5 au 1/6 sont proposées au calendrier.  Donc il faut cibler ses sorties selon ses envies ou son emploi du temps et surtout ses finances ; les conteurs sont peu nombreux et ce sont souvent les mêmes qui viennent rendre compte de ces belles randonnées quand ils y participent évidemment. Certains vous diront que même alité en Ardèche (Lamastre) en 2013 il a su raconter la sortie à laquelle il n’avait pas participé et pour cause.

Nous n’allons pas laisser mourir ce blog créé en 2009 et je remercie ceux qui prennent le temps d’y jeter un œil.

Du 8 au 11/5 : Quillan (Aude-HVA Haute Vallée de l’Aude) Un compte-rendu détaillé sera publié sur la « Roue papier » et sur le blog prochainement. Sur 4 jours vous ne roulez que 3 car Quillan étant distant de MRS d’environ 400 km il vous faut ½ j pour aller et autant pour revenir mais puisque cette année le soleil est présent à l’inverse de 2013 où nous avions pris l’eau nous avons pu cycler sur une distance d’environ 400 km et 6115 D+ 

1er Jour : Réception 3* chez notre collègue Noël à St Just pour déguster pour notre arrivée en terre d’Aude de la saucisse grillée, du jambon cru, du boudin noir, salade, fromage et vin à volonté sans oublier l’apéritif et le café. Pour J Ch et ma pomme avant ce gargantuesque déjeuner nous allons pointer le col du Tiplier (663m) (orthographe non garantie) juste un peu au-dessus du Bezut (carte N° 86). Nous ne ferons pas de sieste car l’après-midi est consacrée à pédaler. Jugez par vous-même : Col de St Louis-Caudiès de Fenouillèdes- (pause café) – St Paul - gorges de Galamus – Cubières - Col du linas – Bugarach - Rennes les Bains – Couiza – Espéraza – Campagne - Quillan.

Soit : 98,5 Km   1450 D+  5h04’

2ème Jour : Temps brumeux, un peu de bruine, température fraiche le parcours prévu la veille lors d’une table ronde ne sera pas celui du jour. Direction le plateau de Sault avec les ascensions du col du Portel, col des Coudons, sur 10 km 600 d’ascension donc le calcul est facile à faire 6% de moyenne.  Un arrêt café à Espezel où si vous y passez un jour n’oubliez pas d’aller déjeuner à l’auberge chez Louis à condition de ne pas pédaler ensuite (il fait aussi ½ pension). Gravir ensuite le col de la Croix des Morts pour aller déjeuner à Belesta. Pique-nique sur la place car le café est bien trop petit mais autour des deux tables prêtées par la charmante boulangère nous nous régalerons des produits du pays. Maintenant du tourisme avec la fontaine de Fontestorbes, Montsegur et son col mais nous ne verrons rien du château faute au brouillard très épais, des pentes à plus de 10% qui sapent un peu le moral. Lavelanet, Chalabre, Col de St Benoit, Col de l’Espinas, La Bezole, Casterlreng, La Serpent (pour une dégustation de Blanquette) et retour vers Quillan par Brezillou.

Soit : 136 km    2240 D+  7h16’

3ème jour : Du soleil et direction les cimes : Col du Pradel (1680m). Vous descendez le défilé de la Pierre Lys et le trou du curé et vous remontez les gorges du Rebenty sur votre droite. J Ch va chercher des cols en grimpant vers Quirbajou. Nous le retrouverons le soir à l’hôtel après sa journée bien remplie. Si la pente est douce au pied de ce col qui ne fait que 30 bornes environ il n’en est pas de même dès que vous passez le village de La Fajolle. Nous voilà avec du 10% et René trouve que c’est bien difficile. Si lui le dit que peuvent dire les autres ? Plus de liaison téléphone et le sommet ne sera jamais vu car la neige est toujours présente et empêche notre progression. Les deux J Louis sont allés réserver le restaurant au pied du col « Le Rebenty » le bien nommé. Nous y arrivons vers 14h mais l’accueil par notre hôte est fort sympathique et le repas excellent. Nous irons prendre une BBF à Caudiès en franchissant le col de Campérié avant de gravir l’autre versant du col de St Louis pendant que René ira visiter le château de Puilaurens. Retour sur Quillan en passant par St louis et Laval.

Soit : 121 km   1870 D+  6h40’

4 ème Jour : Un peu de bruine, un ciel bas mais nous voulons tenter l’ascension du Col de Jau (1513m). Il faut descendre vers Axat et remonter les Gorges St Georges vraiment magnifiques. Malheureusement la pluie nous surprend à Ste Colombe sur Guette. Le coupe vent soi-disant imperméable ne suffit plus, la pente est rude, entre 9 et 10% et après 8 km, les plus difficiles paraît-il, nous redescendons car nous voulons être pour midi à Quillan prendre une douche à l’hôtel gentiment offerte par l’hôtelier M. Canal, à recommander à toutes vos connaissances, autant pour la restauration que les chambres et surtout l’accueil, et se restaurer avant de prendre à regret le chemin du retour car cycler dans cette région est toujours très agréable.

Les 9 participants  : Glaudel – Grassi – Ourliac – Motte – Chapard – Yeghiazarian – Jouve – Sire - Berthomieu

30/5 au 02/06/2013 : Haute Vallée de l’Aude, les Marches d’Espagne

10/5 : Le Petit Triangle  7 participants

Lubéron1417/5 : Le Grand Luberon  10+2 participants

Les photos de Louis G. 

24/5 : Gorges de la Méouge  6 participants

Ardèche1429/5 au 1/6 : 4 Jours en Ardèche  11 participants 

        ( Compte-rendu à venir ?)

 Les photos de Jean R.

Notre-Dame-du-Mai1431/5 : Notre-Dame-du-Mai (83)   10 participants voir article de JiPi.

7/6 :   Gorges du Verdon depuis Montagnac  14 participants

              ( Compte rendu à venir ?)

14/6: Triangle Provençal remplacé par une randonnée proposée par Jacques S.

          Depuis Marseille : 182 km   2185 D+   8h08’

Nous venons de subir une forte canicule ces derniers jours et nous ne nous voyons pas faire 10h de vélo pour accomplir le parcours du triangle cher à notre ami Pierre Flécher.

Alors Jacques nous propose un autre parcours qui sera légèrement modifié en cours de route donc un peu plus long que prévu :

Bougainville- Septèmes- Calas- Eguilles- Rognes- St Estève Janson- Cadenet- Ansouis-La Tour d’Aigues-Mirabeau-Jouques (repas) par côte de Bedes- Gd Sambuc-Col de Claps- col de Portes- Pourrières (BBF)- Trets- Le Jaillet- Auberge Neuve- Les Termes- Logis Neuf- La rose Etc…

7 participants : J Pierre Bouquetot - Patrick Gendre - Béatrice Roudière - Claudine Bemoharas - Daniel Malon - Jacques Sola - Denis Berthomieu.

Il était possible de partir depuis Cadolive ce qu’ont fait 4 des participants qui ont rejoint les autres à Calas où le club avait rendez-vous pour la pause café.

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 08:20

Une fois n’étant pas coutume, le titre de mon récit ne comporte aucune métaphore… Il faut dire que c’est une sortie tout à fait inédite que nous a concoctée Jipi, alors autant ne point en rajouter !

En ce samedi 31 mai, alors qu’une bonne partie d’entre nous roule en Ardèche, 12 cyclos sirotent leur café au bord de l’eau, sur la terrasse de la Farandole, où les prix ont grimpé. Bon, nous aussi on va grimper car, après la Gineste et le Pas de Belle Fille, nous avons rendez-vous avec toutes les bosses d’un bord de mer qui a oublié d’être plat !

Mare NostrumPar une très belle matinée, peu ventée, 9 candidats et une candidate se lancent donc dans cette nouvelle aventure, en suivant la Grande Bleue, pour commencer. La mer a dû se réchauffer car il y a des gens dans l’eau, malgré une heure encore matinale. Nous nous régalons de longer les plages d’Arène Cros puis du Liouquet, contemplant la mer qui ondule sous l’effet d’une petite houle. Les nuages, prémices des risques d’orages prévus pour cet après-midi, n’entachent aucunement les couleurs qui resplendissent. A chaque carrefour, je devrai veiller au grain car le road-book ne semble pas suffire ! Nous laissons St-Cyr de côté, longeons la plage des Lecques, encore peu fréquentée, puis atteignons le joli port de La Madrague. Là, le petit plateau va commencer son œuvre car la bosse est rude, sous la sylve, pour rallier la route de Port d’Alon, jolie calanque accessible en voiture. Elle n’est pas au programme et nous filons vers la grande route pour avaler la longue côte de Bandol. Dans la descente vers les quartiers ouest, par des routes tranquilles, nous perdons deux éléments mais tout rentrera dans l’ordre sur le port de Bandol, très ensoleillé. Yachts luxueux, casino : nous sommes dans un autre monde ! Il n’empêche, longer la plage, les pelouses et les palmiers nous en met plein les mirettes ! Après une nouvelle côte un peu longue, nous allons prendre un chaleureux bain de foule au marché de Sanary, tout près du port et de l’imposante église. Il est tout de même plaisant de circuler vélo à la main à travers les ruelles qui jouxtent le port. A la sortie, une splendide piste cyclable à deux voies, très prisée par la gente pédalante du secteur, va nous ravir en longeant la Grande Bleue, sans arrêt, jusqu’au Brusc. Un vent d’est s’est levé, un peu gênant, mais qui donnera des teintes irréelles à la mer qui tire parfois sur le vert clair, ourlé de deux ou trois rouleaux d’une épaisse écume. Un régal. Voici Le Brusc, petit port sur la côte du Cap Sicié. Un peu plus loin, la presqu’île du Gaou chatouille l’archipel des Embiez, à tel point que le passage peut se pratiquer à pied, en été.

Saint-MandrierLes commerces du port vont ravitailler ceux qui ont décidé de porter leur nourriture le moins longtemps possible et le peloton part à l’assaut du sommet du Cap Sicié, 352 mètres au-dessus du niveau de la mer, visible depuis Marseille lors de bon nombre de randonnées dans nos belles calanques. L’immense radar a déjà été aperçu ce matin et la chapelle à proximité va l’être au cours de cette magnifique montée sous une somptueuse forêt de chênes verts. A part un raidillon dans la première partie de l’ascension, c’est en douceur que les cyclos vont découvrir, petit à petit, la fabuleuse vue sur la côte de Bandol à Marseille ; enfin, à Marseille pas aujourd’hui car la brume va gâcher un peu la fête…

A l’arrivée sur la crête qui plonge vers la Seyne, un parking accueille les visiteurs qui doivent monter à pied car une barrière empêche les automobiles de passer, pas les vélos, bien sûr, et l’heure de vérité va conclure cette «promenade» côtière : plus d’1 km à 13 % de moyenne, calculera Antoine ! Il faut parfois crier pour passer, vu le nombre de piétons qui nous encouragent le plus souvent. En haut, c’est la délivrance, la magie : une vue à 360°, de Marseille aux îles d’Hyères et de la ligne d’horizon à la Sainte-Baume, sans compter la Rade de Toulon à nos pieds, sous ses trois remparts (Mt Caume, Faron et Coudon). La fatigue s’envole ; enfin, c’est peut-être exagéré !

Cerise sur le gâteau, la chapelle Notre-Dame du Mai est ouverte, fait exceptionnel, et nous pourrons remarquer les ex-voto et les maquettes des bateaux laissées par les marins, comme à la Bonne Mère. Après avoir savouré les chefs-d’œuvre de Dame nature et de l’homme, il est temps de passer à une nourriture moins spirituelle et culturelle ! Assis sur les rochers, contempler la Grande Bleue nous changera un peu des terrasses de bistrots, même si demis et vin rosé manqueront à certains !

Notre-Dame-du-MaiIl est temps de continuer notre périple, d’autant plus que le risque d’orage se précise, grandement ! Dans cette descente à couper le souffle, sous la pinède, en contemplant la Presqu’île de St-Mandrier et la Rade de Toulon, sur un asphalte impeccable de ce côté-ci, quelques gouttes viendront nous humidifier. Grâce à ses recherches sur Géoportail, Jipi mènera la troupe sans erreur à travers les rues de la Seyne mais l’arrosage s’intensifie. Un bar se nommerait «Désiré» : il arrive à point nommé, à l’entrée de Six-Fours, au début d’un déluge que nous ne sommes pas prêts d’oublier ! En effet, vélos et cyclos à l’abri sous les bâches, une pluie diluvienne s’abattra alentour alors qu’éclairs et tonnerre s’enchainent jusqu’à l’embrasement final : un véritable coup de feu qui s’abat sur une échelle en face de nous. Déflagration tonitruante et éclair ahurissant en même temps : nous avons tous eu peur, y compris les «locaux» qui ne s’attendaient pas à un tel «spectacle».

Une fois remis de nos émotions et la tempête passée, nous nous remettons en selle pour retrouver la côte jusqu’à Bandol. La route ne sera trempée que sur un faible kilométrage et la pluie ne nous gênera plus guère même si, sporadiquement, nous devrons faire face à quelques arrosages et revêtir nos impers, tout au moins pour ceux qui les ont apportés !

À travers le vignoble des Bandol qui occupe majoritairement le terrain sous les villages perchés de la Cadière d’Azur et du Castellet, ce dernier magnifiquement éclairé par une lumière d’orage, le retour par l’intérieur ne manquera pas de charmes. Si Alain J. met le cap sur St-Cyr, les neuf autres escaladent le Brulât sous la pluie. Au Camp, Bernard file vers Néoules, quatre autres décident de rentrer au plus court vers Cuges et les quatre derniers grossiront leur collection de bosses du jour en ajoutant les Bastides et la Gineste, pourtant non prévues au programme : il va falloir songer à corser les sorties ! Je plaisante, bien sûr, 140 à 150 kms selon les domiciles de chacun et 2 160 mètres de dénivelé, pour le groupe de la Gineste, confèrent à cette magnifique sortie un «pedigree» de tout premier ordre. Bienvenue au club pour cette «petite nouvelle» !

 

Les participants : Alain J., Antoine, Jean-Pierre BO., Thierry P., Paulo, Anne, Bernard, Noël, Patrick G. et Jipi.

Mes chiffres : 145,4 kms, 18.8 de moyenne et 7 H 43 de vélo.

 

La mer, la mer

 Photos d'Antoine

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 13:17

En effet, la sortie du jour s’appelait : «Petit Triangle Provençal» et ne comportait, pourtant, pas moins de 175 kilomètres au départ du centre-ville. L’adjectif définissant sa taille fait référence au «Triangle Provençal», créé par l’ami Pierre FLECHER, qui comptabilise encore quelque 220 bornes. Je dis «encore» car il me semble que les premières éditions étaient plus longues et plus dures…

gramboisDonc, en ce samedi 10 mai, par une magnifique journée, peu ventée et à peine fraîche à l’heure du départ, une bonne vingtaine de nos cyclos dégustent, à Calas, un café gentiment offert par André pour fêter ses 76 printemps, fraîchement éclos. Nous nous étonnons d’être si nombreux car une dizaine d’entre nous cyclent dans l’Aude, en séjour à Quillan. Saluons aussi l’effectif des cyclotes, présent à 75 % ! Bien sûr, nous pensons à notre président qui se remet, doucement…

Après la bosse familière d’Eguilles, une grosse quinzaine de maillots bleus et blancs sillonnent l’agréable campagne aixoise, partagée entre cultures, vignes et oliviers. Immanquablement, ceux de devant se «plantent» un peu mais tout rentrera dans l’ordre. Avant Pertuis, les derniers wagons décrochent et nous nous retrouverons à 7, dont 2 féminines, à nous lancer à l’assaut du «Tour» du jour. Après quelques hésitations dans Pertuis, où il est toujours assez compliqué de ne pas perdre son latin, nous allons nous régaler à parcourir ces si belles routes au pied du Grand Luberon, dominé par le signal si reconnaissable du Mourre Nègre (1 125 m). Fraicheur des zones ombragées, vignobles réputés, demeures superbes : tout nous plaît et le cheminement n’est pas des plus durs si rien n’est plat. Ansouis, dominé par son château entouré de verdure, l’étang de la Bonde au pied de la muraille qui barre l’horizon au nord, de charmantes routes qui serpentent sous la sylve avant d’arpenter les vignes, la Motte d’Aigues et St-martin-de-la-Brasque, charmants petits villages entourés de vignes : nous apprécions vraiment cette matinée de vélo, à travers une circulation bien faible.

Après quelques tergiversations, nous grimpons à Grambois, vieux village à flanc de colline avec vue plongeante sur la vallée de l’Eze. Après le plein d’eau à la fontaine monumentale, nous déjeunons sous les parasols d’un bistrot bien sympathique.

Pont MirabeauAnne joue les éclaireurs : nous ne la reverrons plus ! Les six autres prennent leur temps, sirotent leur café puis avalent une bosse assez longue et par moments sévère, magnifique sous les chênes, avant de se laisser glisser à travers un véritable désert de garrigues vers Mirabeau qui domine la Durance avec son imposant château. S’il fait un peu chaud, c’est très supportable et l’allure va bon train le long de la Durance après avoir franchi le célèbre Pont Mirabeau, il est vrai pâle copie du pont monumental dont on voit encore les piles. A St-Paul-les-Durance, nous empruntons une route peu connue qui se faufile à travers champs et bois vers Rians. Là, nous retrouvons notre «jardin» que nous parcourrons toujours à vive allure, les conditions du jour frisant l’excellence, si ce n’est un vent contraire en fin de parcours, sur quelques kilomètres.

En conclusion, cette sortie que je ne connaissais pas m’a enchanté et s’effectue assez facilement malgré sa longueur. Ne ratez pas les prochains millésimes, c’est trop chouette !

 

Mes Chiffres : 180 kms, 8 H 17 de vélo, 21,7 km/h de moyenne ;

Les participants : Anne, Claudine, Daniel M., Jean-Pierre BO., Thierry P., Jacques S. et Jipi.

 

 

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 13:45

L’an dernier, le Marseille – Sisteron - Marseille connut un succès tel qu’un week-end itinérant devait obligatoirement figurer dans notre calendrier. Après diverses cogitations et propositions, un «Marseille – Fayence», proposé par Jean R., ressortit donc des tiroirs après un long, très long sommeil ! Je ne sais pas si à cette époque les cyclos acceptaient les bagages sur leurs machines mais à présent ce n’est plus le cas, à part quelques irréductibles. Aussi, une voiture suiveuse fut envisagée et Gémenos devint le point de départ de cette nouvelle épopée, pour diminuer une distance à parcourir qui en effrayait plus d’un ! Voici ici un résumé et un diaporama de cette aventure, en attendant de lire le récit détaillé dans la prochaine revue.

 

Fayence14

 

En ce samedi 26 avril, 13 cyclos entament, à 7 H 30, un programme chargé, d’autant plus que le mistral qui devrait les aider aujourd’hui n’est pas programmé pour un seul jour. Gérard est parti d’Eoures et Jipi de Menpenti, à 6 heures du matin avec éclairage et gilet fluorescent. Tous pensent à leur président absent pour problème de santé et remercient Jacques S., l’organisateur de ce voyage, en terme d’hébergement, d’avoir accepté de transporter les bagages avec sa voiture qu’il positionnera sur plusieurs points du parcours pour revenir à fond sur le groupe et rouler avec lui jusqu’à l’auto. Selon ses dires, il fera du «fractionné» ; belle image !

Si le vent nous pousse, l’atmosphère reste fraîche, surtout vers le Col de l’Ange ou Cuges, où Béatrice crèvera deux fois. Tout est beau en ce printemps rutilant et le soleil de la terrasse du café de Signes réchauffera des cyclos encore bien gelés. Après Méounes, nous remonterons la riante vallée de l’Issole sur le parcours bien connu du Lac de Carcès. A Carcès, nous déjeunons en ordre un peu dispersé, certains s’approvisionnant au marché et d’autres s’attablant sur la terrasse d’un troquet. Ensuite, maintes bosses, certaines bien longues et bien chaudes, nous feront découvrir des villages médiévaux magnifiques et des plateaux boisés, aux panoramas superbes dont le Var à le secret. Entrecastaux et son château aux jardins dessinés par Le Nôtre, Salernes, renommée pour ses tomettes, Villecroze, Tourtour qui surplombe tout, Ampus en pleine verdure, Chateaudouble au-dessus de belles gorges, Callas adossé à la montagne : nous traverserons tous ces splendides villages avant de pédaler, parfois avec vigueur, sur une jolie route forestière où nous allons nous égarer, un peu ! Le ciel s’est un peu voilé et l’heure a pas mal tourné…

Au pied de Fayence, partisans des technologies modernes et lecteurs de cartes «à l’ancienne» opteront pour des voies différentes mais tout le monde arrivera pratiquement en même temps à l’hôtel ! L’Auberge des Pins, à Tourrettes (village quasiment mitoyen de Fayence), accueillera un peloton heureux même si fourbu (expression de notre président envoyée par sms) dans un environnement très vert. Il nous faudra bien ça pour nous requinquer, sans oublier la BBF dégustée en plein air sur de moelleux sofas puis un bon repas consommé dans une ambiance très bon enfant. Tout va bien, même à 13 autour de la même table !

 

Photo0236Photo0237Photos de Jacques M.

 

Dimanche 27 avril. Il vente et il pleut encore lors de notre réveil ; la totale ! Enfin, le temps d’un copieux déjeuner pris sous une bâche, histoire de nous mettre en prise avec la réalité du jour, le ciel s’est calmé et nous démarrons à 8 H 00, comme prévu, dans une fraîcheur qu’un mistral, déjà sensible, va s’employer à faire durer. Cependant, il avive les couleurs et de somptueux passages, à travers des rochers rouges, nous ravissent si nous devons souffrir plus que de raison pour avaler des bosses pourtant bien moins sévères que celles de la veille. La Motte-en-Provence nous offre son vieux village pour la pause café puis nous devrons tâter de la file indienne entre Les Arcs et Vidauban, sur l’incontournable mais fatigante Nationale 7. Une petite route, bucolique sous les bois, nous réconcilie avec la pratique sereine du cyclotourisme, d’autant plus que le peloton reste bien groupé, ce matin. Vers midi, nous atteignons Le Thoronet, célèbre par son Abbaye cistercienne, distante de quelques kilomètres. Là encore, le groupe se scindera en deux mais se retrouvera pour lutter contre Éole, cette fois-ci sérieusement ! En effet, ce matin le vent s’est montré raisonnable mais maintenant la soufflerie va aller crescendo, et très rapidement ! C’est dommage de devoir abandonner dans la lutte contre les éléments pas mal du bonheur de rouler sur de jolies petites routes boisées, bien peu fréquentées. Après le lac de Carcès, Vins-sur-Caramy pose son vieux village dans les bois et nous regrettons un peu de ne pas passer souvent par là. La bosse du Val, pour grimper dans les bois de chênes, devient ardue avec un tel ventilateur face à nous mais le pire est à venir. En effet, après Bras, je demeure incapable de suivre le groupe et mon moral descend, gravement. Bon, il fait jour jusqu’à 9 heures ! Il n’empêche, j’apprécie tout de même cette petite route champêtre et un regroupement à Tourves me permet de revoir les copains - et les copines, pardon : 75% de l’effectif féminin du club figure en effet dans cette aventure ; bravo mesdames. Hélas, je serai de nouveau lâché dès les premiers tours de manivelles et ce sera galère sous la chaîne de la Ste-Baume, pour tout le monde. Jacques s’inquiète un peu sur mon sort mais ça va aller, doucement ! Denis m’attend un peu plus loin et j’arriverai à suivre notre gentil St-Bernard, présent à tous les carrefours pour veiller à ce que chacun suive le droit chemin ! La descente de la Sambuc reposera tous les cyclos qui se retrouvent à St Zacharie pour emprunter la petite route, verdoyante et plus abritée. Plus personne ne sera largué sur nos itinéraires si familiers et Jacques S. nous attend à Pont de l’Etoile où Gérard et moi reprenons nos affaires, Gémenos nous écartant de notre route. Merci Jacques de nous avoir ainsi assisté et avoir dépensé tant d’énergie pour préparer ce merveilleux week-end – mon petit doigt me dit que notre «Gentil Organisateur» était allé jusqu’à Tourrettes pour repérer les lieux…

Nous quittons donc nos camarades qui devraient profiter d’un vent de dos pour retrouver leurs véhicules. Nous roulons ensemble jusqu’à Aubagne, Gégé devant se braquer une bonne bosse pour rentrer à Eoures et moi le vent jusqu’à Marseille. Curieusement, je ne roulerai pas trop mal et rejoindrai mes pénates vers 18 H 15, horaire absolument inespéré vu de Tourves, par exemple !

En résumé, un très beau parcours qui traverse plateaux somptueux et villages médiévaux du Var, un superbe itinérant, vive les prochains !

Les chiffres : 164 kms le premier jour, 151 le deuxième, soit 317 bornes au départ de Gémenos ainsi qu’un dénivelé se situant aux alentours des 2 000 mètres pour la première étape et de 1 500 pour la seconde.

Les participants : Jacques S., Nadine et Jacques M. (en tandem), Béatrice, Claudine, Daniel M., Olivier, Gérard, Denis, Paulo, Jean Y., Thierry P. et Jipi.

 

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 17:30

Alpilles14

           Sortie dans les Alpilles du 12 avril. Photo de Louis G.

 

Ayant effectué avec Claude ce tour à la mi-janvier, le l’avais nommé «Tour de La Ste-Baume et de Carpiagne». Si cette sortie entoure bien ces deux magnifiques massifs, je lui préfère cette nouvelle appellation, à mon avis bien plus sympathique…

Donc, cette nouveauté de notre calendrier voit se former, à St-Menet, un peloton très fourni et comportant la totalité de son effectif féminin, en ce samedi 19 avril, veille de Pâques, sous un mistral très vaillant mais qui, bien entendu, ne peut pour l’instant que le pousser. En plus du vent, la température a bien chuté et si d’aucuns restent jambes nues, pas mal d’affaires d’hiver sont ressorties des placards ou des armoires !

Grâce à Éole, tout le monde roule bon train et le Bar de la Pipe, à Gémenos, se pare de nos couleurs, 31 cyclos, selon les chiffres de Denis, dégustant le café gentiment offert par Serge R. pour son anniversaire. La montée de l’Espigoulier figurant au programme officiel, un très grand nombre d’entre nous se lancera à l’assaut de ce sommet mythique. Bien sûr, nous nous étirerons méchamment sur ses flancs. Bien sûr, les premiers n’attendront pas tout le monde. Je pense qu’il y a des cyclos que je n’ai pratiquement pas vus, aujourd’hui, et d’autres très peu… Enfin, ils n’empêcheront personne de se régaler en contemplant à main gauche les Crêtes de la Galère, et le Massif de Bertagne, de l’autre côté, qui resplendissent en ce printemps si verdoyant et grâce au mistral qui rend les couleurs encore plus éclatantes. Au col, personne ne pouvait tenir bien longtemps. Aussi, le regroupement s’opèrera à La Coutronne mais pas mal de soldats manqueront à l’appel…

À partir de là, la traversée intégrale du plateau de la Ste Baume, rutilant au possible et colorié d’une multitude de fleurs et autres végétaux, tiendra du bonheur. Le vent nous pousse toujours, en plus : laissons-nous faire ! Sous les chênes, la verdure appelle les familles à pique-niquer mais il est encore bien tôt. Nous nous contentons d’enregistrer ces images magnifiques. Après quelques bosses, la belle descente sur Mazaugues, au revêtement partiellement rénové, nous régale de ses vues sur les Alpes enneigées au-dessus de grandes dalles de lapiaz. Juste avant le village, la dernière séparation s’opère et les 19 participants de cette nouvelle aventure saluent leurs camarades qui rentrent au bercail. Mazaugues nous accueille de son bourg bien frais, même s’il ne fait toujours pas très chaud sous ce soleil pourtant généreux, puis une jolie côte boisée nous déverse dans un vallon vert et fleuri dont le ruisseau coule assez fort. L’avenante bourgade de La Roquebrussane s’abrite sous la solide Montagne de la Loube, reconnaissable de loin grâce à ses antennes, où il fait si bon randonner à pied. Le temps de quelques discussions pour décider où l’on va se restaurer nous permet d’apercevoir quelques-uns des «cyclosportifs» qui caracolent en tête. Signes ou Méounes ? Cette question n’a pas eu de réponse ferme mais un groupe partira devant et décidera d’aller déjeuner à Signes ; nous ne les reverrons plus. Dans la belle campagne aux mille coloris, Bernard nous quitte pour rejoindre Néoules alors que les neuf du «gruppetto» mènent tout de même bon train pour rallier Méounes.

Bien qu’il soit encore assez tôt, ils estiment la poursuite immédiate un peu hasardeuse quant à l’heure de la fermeture des commerces à Signes. Dès lors, ils prennent leur temps et déjeuneront, chacun à sa guise, sur la terrasse ensoleillée d’un troquet de la jolie place de ce bon village provençal. Après cet agréable intermède de bonne chère et de convivialité, la route reprendra ses droits par une bosse, boisée la plupart du temps. Le vent ne nous gêne toujours pas et la température demeure assez fraîche ; quelle différence avec les dernières sorties où nous suffoquions !

Après une belle descente, elle aussi sous la sylve dense, nous rejoignons le Gapeau puis traversons la verte cuvette de Signes. La bosse nous dépose sous le Siou-Blanc puis la traversée du plateau du Camp nous surprend car le vent ne nous gêne pas du tout. Il a bien baissé, comme prévu. Nous ne traînons donc pas sur cet immense espace forestier aux pelouses rutilantes et filons vers le Grand Caunet. Le vent se ressent même s’il ne nous ralentit pas et La Gineste, dernière difficulté du jour, introduit le doute dans les esprits des quelques candidats à son éventuelle ascension… Olivier, Jean-Marc et Yves descendent vers le Col de l’Ange alors que le reste de la troupe grimpe tranquillement la côte des Bastides, jetant un regard attendri sur la Ste-Baume gravie ce matin… Le ravitaillement en eau de Roquefort entérine la dernière séparation de la journée, Béatrice et Jipi décidant de boucler le parcours du jour et filant donc sur la Bédoule et Cassis. La descente est une pure merveille avec cette mer irisée et la couleur ocre des Falaises Soubeyrannes. Nous apprécions la tranquillité de ces routes par rapport au charroi d’Aubagne à Marseille. Enfin, le dernier obstacle se présente devant nos roues. La partie pentue, assez protégée du vent, passe très bien et nous régale des dernières vues sur la Grande Bleue. La ligne droite sera plus délicate à négocier car le vent contraire se fait bien sentir s’il n’est pas démoniaque. Nous nous entendons très bien pour ne point trop souffrir et la Gineste accueille deux cyclos ravis de cette belle journée et de ce nouveau tour, finalement pas trop dur. Sommes-nous les seuls à avoir accompli le Tour en sa totalité ? Nous n’en savons rien, du moins pour l’instant… La descente nous réserve quelques belles rafales et l’impressionnante Muraille de Chine marque notre retour dans la cité phocéenne.

En conclusion : un très beau tour de 140 kms au départ de Marseille, autour de deux de nos belles ascensions, et qui je pense aura eu le don de parfaire notre entraînement pour la suite de nos grands rendez-vous, notamment le voyage à Fayence de la semaine prochaine !

Les «9 de Méounes» : Béatrice, Anne, Denis, Noël, Gérard, Olivier, Jean-Marc, Yves et Jipi.

Ceux de Signes : Daniel F., Daniel M., Claudine, Jean-Louis J., Jacques S., Thierry P., Jean-Pierre BO., Sammy, René G. et Jimmy.

Mes chiffres - pour Denis ! – 138 kms, 6 H 40 et 20.8 de moyenne.

 

 

 

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 13:08

Notre-Dame-du-MaiNotre-Dame-des-Anges

 

En 2012, la notion de «triptyque» concernait le nombre de jours de deux belles randonnées. Cette fois-ci, elle s’applique aux trois principales ascensions entreprises avec l’ami Claude lors d’une mémorable escapade de deux jours : «Notre-Dame du Mai», «Notre-Dame des Anges» et «Siou Blanc». Le détail de ces aventures sera probablement à lire dans le prochain numéro de la «Roue». En attendant, voici un petit résumé et un diaporama pour faire patienter nos lecteurs…

Mercredi 9 avril. Deux cyclos fendent un air encore un peu frais mais la journée sera magnifique et très chaude pour la saison. Le littoral va les enchanter avec une houle qui ourle un peu les rebords de la Grande Bleue. La Route des Crêtes exceptée, ils le parcourront quasiment intégralement jusqu’à La Londe des Maures, déjeunant en face des ilots des Deux Frères, bien connu des marins, traversant Toulon par de superbes pistes cyclables avant d’en trouver une autre qui longe la côte après le joli Fort du Mourillon. Après la Londe, ils se régaleront à traverser le Massif des Maures par une jolie route sous les chênes-lièges. Ils ne commettront pas l’outrage de passer à Collobrières sans sacrifier à la dégustation de la glace aux marrons… Il ne leur reste plus qu’à entamer la facile grimpée du Col des Fourches puis pousser leurs machines sur 2,5 kilomètres d’une piste en terre, peu praticable en vélo de route mais superbe sous les châtaigniers. Guère après 18 heures, ils seront accueillis comme des rois par le très aimable couple du Gîte de l’Aurier, situé en pleine nature au milieu des châtaigniers… Gentiment offerte, la BBF commencera de les requinquer d’une magnifique journée de 153 kms, au dénivelé sûrement conséquent et très variée.

Siou BlancJeudi 10 avril. Aucun nuage ne vient entacher la pureté du ciel des Maures. Roulant un peu sur la piste lorsqu’elle paraît carrossable, ils termineront ensuite l’ascension du Col des Fourches, vraiment facile, avant de parcourir la superbe route des crêtes qui rejoint Notre-Dame des Anges. Rochers et chênes-lièges, vue magnifique sur l’univers boisé des Maures : quel régal ! La montée à N.D. des Anges leur paraîtra moins rude que par Pignans. Cloître étonnant pour une simple chapelle, certes impressionnante par sa taille, et panorama grandiose les récompenseront des efforts fournis. La descente sera froide et dure, la pente raide et le revêtement rugueux réclamant un usage assidu des freins… et pas que pour Jipi ! De petites routes serpenteront dans la plaine. Pierrefeu leur offrira ses commerces pour un nécessaire ravitaillement puis Solliès-Toucas sa belle aire de pique-nique en haut du village, près d’un torrent. La montée du Siou Blanc leur fournira un «digestif» pour le moins copieux avec ses 10 bornes de montée puis la traversée de son plateau fort bosselé mais rutilant à la sortie d’un hiver bien humide. Enchaînement N.D. des Anges et Siou Blanc déjà «solide» : le final par la Côte des Bastides et la Gineste fera, je pense, de cette journée un «grand cru» si elle n’atteint «que» 130 kms !

Voici donc deux cyclos heureux qui regagnent leurs pénates, après ces 283 kilomètres de liberté, enchantés de leur périple, les yeux pleins de tant de paysages aussi somptueux que variés et encore charmés par leur étape dans le gîte au milieu des bois… Quant aux deux «salles-à-manger», elles valent bien tous les bistrots du monde !

 

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 21:25

Passant un jour à l’improviste au pied de cette chaîne magnifique, Claudine et Daniel purent déjeuner à l’Hostellerie de la Sainte-Baume, tenue par huit frères et quatre sœurs dominicains qui perpétuent un accueil qui remonte à 1295. Enchantés par ce repas et l’ambiance très conviviale, l’idée naquit très vite chez Claudine de nous faire profiter de cette expérience lors de l’une de nos sorties.

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La date du 5 avril ayant été retenue depuis belle lurette, un groupe déjà fort conséquent se forme en haut des Termes, pour honorer le parcours prévu par la gentille organisatrice d’une journée qui, en plus, s’annonce fort belle après les déboires subis par nos cyclo lors des dernières chevauchées ! Notre cyclote doit se démener car, bien entendu, quelques étourdis n’ont pas pris la peine de s’inscrire…

Enfin tout s’arrange, la descente vers Peypin et la Destrousse nous offre la seule fraîcheur d’un jour bien chaud ; d’ailleurs, pas mal d’entre nous sont vêtus de court. À Moulin de Redon, où j’offre le café même si mon anniversaire est quelque peu dépassé, la terrasse se pavoise de bleu et de blanc. Largement plus d’une trentaine de nos membres ont fait le déplacement. Qui d’Aubagne, qui de St-Menet, il en est venu de partout ! C’est vrai que l’une des tendances du moment pourrait se nommer «sécateur» : ça coupe, ça tranche, ça cisaille, ça tronçonne, même, parfois… enfin, l’essentiel n’est-il pas de faire un bon bout de chemin ensemble et que tout le monde y retrouve son compte, surtout en ce jour où nous devons partager un repas, pour une fois de manière identique ?

Puisque j’ai parlé de cette tendance, trois des six routes menant à La Sainte-Baume accueilleront un peloton bleu et blanc. On va dire que la majorité choisira les jolies et difficiles voies de Rougiers et Mazaugues. Il y a des nouveaux : non, ce n’est pas fête tous les samedis mais je crois que c’est un jour idéal pour démarrer ou revenir parmi nous !

Je ferai partie du groupe de Mazaugues, itinéraire prévu initialement mais mis un peu sous condition car nous avons un horaire à respecter, le repas étant servi à 12 H 45. Nous avons largement le temps. La campagne est belle sous ce soleil si généreux. Les pluies de l’hiver ont verdi le paysage de manière incroyable. Le vent, pourtant peu sensible, nous pousse gaillardement. Après les jolis passages vallonnés et boisés conduisant à Mazaugues, joli village provençal bien à l’abri sous le Mourre d’Agnis et ses barrières rocheuses, nous attaquons la longue montée vers la Saint-Baume, parfois assez rude. Certaines portions asphaltées de frais facilitent notre pédalage. Forêts, passages rocheux, verte campagne et austère paroi rocheuse à main gauche : tout nous ravit par ce temps magnifique. Bientôt le carrefour de la route de Rougiers annonce la fin des efforts, librement consentis !

 

P1050903 1 

A midi dix, tout le monde en a terminé de sa montée. Ceux qui ne participent pas au repas nous quittent et 28 convives se prélassent sur l’herbe grasse de cet endroit magnifique en attendant la cloche du repas.

La grande salle est quasiment pleine, notre groupe occupe quelques tables… les religieux sont aux petits soins pour tout ce monde, les cyclos n’étant pas les moins affamés ni assoiffés de cette nombreuse assemblée ! Rouge et rosé à volonté, il risque d’y avoir quelques virages sur une route pourtant bien droite ! Nous passerons un moment très convivial autour de ce repas avant de déguster le café sur la pelouse, face à la Chapelle du Saint-Pilon et la fameuse grotte, accessible à pied en une heure.

Bien sûr, le peloton va exploser et je ferai partie des «huit de la Boule». En effet, ce petit groupe, à la mécanique le plus souvent tout à gauche, paiera assez cher le droit d’exister sur une chaussée rugueuse mais correctement asphaltée qui, après la somptueuse forêt, frise le Col de Bertagne, bien connu des randonneurs pédestres, avant de se hisser à l’observatoire du Pic de Bertagne, 1 043 mètres, point culminant des Bouches-du-Rhône.

Après la photo de groupe et la contemplation d’un fabuleux panorama mer et collines, même s’il est un peu brumeux aujourd’hui, nous rentrons ensemble, pour une fois, par le col de l’Espigoulier et Gémenos, tous très contents de notre sortie.

Merci Claudine pour t’être dévouée pour nous faire partager ce «coup de cœur». Une très belle initiative, donc, très bien servie par la météo… espérons qu’il en soit de même les prochains samedis car le temps des randos au long cours bat son plein !

Je ne nommerai pas les 28 attablés du jour mais seulement les «huit de la Boule» : Claudine, Daniel M., Thierry P., Thierry A., Paulo, Jacques S., Olivier, Jipi.

Pour finir et pour plaire à Denis, mes chiffres : 130 kms, 6 H 30, 20 km/h

 

P1050904 1  Photos de Jean R.

 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 22:01

Si cette randonnée  ne porte pas de nom si ce n’est les villes qu’elle traverse elle n’en a pas moins un parcours qui nous conduit entre Luberon et Alpilles en traversant la plaine de la Durance.

Il faut s’évader de Marseille non pas par la rue de Lyon et l’ascension de la Viste toujours en travaux pour la construction de la ligne de bus BHNS ou du grand bus mais par le village des Aygalades, première côte de la journée.  St Antoine, Septèmes et récupérer après Plan de Campagne les cyclos partis hors Marseille. Un groupe conséquent décide de prendre le traditionnel café à Calas. Thierry P. n’y parviendra pas car victime d’un bris de chaîne et après une réparation de fortune il rejoint ses pénates. Pour son anniversaire Jean Y. nous offre le café pris sur le pouce pour ceux qui avaient assisté Thierry et nous voilà en direction d’Eguilles, deuxième bosse de la journée. Le vent se fait sentir mais il nous est légèrement favorable pour le moment. Dans ce lieu nous quittent quelques éléments soit pour aller grimper les 4 Termes ou rentrer par BBAir. Nous sommes 16 à prendre la route de Rognes. Nous filons bon train tout en évitant sur le bas côté les branches cassées par le vent tempétueux.

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Descente, plat, vent portant nous voici au bassin de St Christophe que nous contournons par la gauche en direction de La Roque d’Anthéron maintenant très connu pour son festival international de piano durant les estivales. Nous passons sous le canal de la Durance pour rejoindre Mallemort en traversant la plaine agricole par un CV assez bien entretenu malgré le passage de nombreux engins. Voici Mallemort et son pont antique fermé actuellement à la circulation et remplacé par un pont plus moderne. Encore quelques kilomètres après avoir traversé la N7 nous rejoignons Alleins. Vous pouvez y visiter 3 chapelles romanes et vous promener le long du canal de Craponne construit pour amener l’eau à Salon. Il est temps pour nous de remplir les bidons à la fontaine du village avant d’attaquer l’ascension du Calvaire, rien de bien difficile pour nos mollets bien affutés. Vous pouvez compter les stations du chemin de croix et à la treizième vous aurez fait une grosse partie de la montée ; il fait bon grimper sous les pins en ayant un œil sur le vieux village et les ruines de son château je pense. Au sommet la chapelle est toujours là pour notre traditionnelle photo de groupe grâce à notre ami Louis. En 2013 nous avions déjeuné à Pelissanne et nous décidons de récidiver après avoir prévenu de notre passage. Nous terminons la 3eme ou 4eme difficulté du jour pour passer Aurons dont la devise est «  la qualité de vie c’est avant tout la qualité de l’endroit où l’on vit ». Il est bientôt midi, le vent s’est bien levé, nous passons au milieu de magnifiques fruitiers en fleurs, deux pins sont couchés, ça a du souffler fort. En serre file en compagnie d’Olivier et Anne nous rentrons dans Pelissanne où vous pouvez  promener le long de la Touloubre.

Comme prévu nous nous restaurons au bar-tabac de la place où nous sommes bien accueillis même si notre arrivée bouscule la quiétude du lieu. Ce n’est certainement pas tous les samedis qu’un groupe de seize plus un car René G. est venu nous rejoindre au déjeuner. Soit sandwich, soit couteau-fourchette chacun reprend des forces car le retour va s’avérer plus coriace. Nous avons mangé notre pain blanc, place au pain noir. Entrecôte, bavette ou steak à cheval accompagnés de frites sont délicieux, avec un bon petit rosé de chez nous ce n’est que mieux et de « l’essence » pour le retour il en faudra. Café pris il faut se remettre en route.

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Parfois nous disons que nous pratiquons le vélo pour sortir de Marseille, prendre un bol d’air. Durant les 10 km qui séparent Pelissanne du carrefour des 4 Termes ce n’est plus un bol mais un chaudron d’air que nous prenons. Vous en avez pour votre argent. Je crois que ce vent est plus saoulant que notre petit rosé. Les moins costauds sont obligés de lâcher les roues et se retrouvent seuls. N’est pas flahute qui veut. Voici les 4 Termes nous arrivons en pays connu. La grimpée se fait plus facile car le vent est de côté. Rassemblement à Coudoux pour passer Roquefavour et son aqueduc bien groupés pour boucler la boucle à Calas. Se présentent à nous les deux bosses pour rejoindre Plan de campagne ou direction Cabriès pour aller sur Septèmes. La majorité choisit je crois ce parcours. Pour ma part comme il me reste un peu de carburant j’opte pour un retour par Simiane, Mimet et les Termes en compagnie de Gérard, Yves, Jacques S et Jean Y.  Avec vent contraire le parcours est plus difficile que prévu. La montée de Mimet m’apparaît comme un col de 1ere cat en plus court bien sûr, faut pas galéjer. Il faut remettre le coupe-vent car il fait plus frais. Cadolive, St Savournin, le revers des Termes, nous voici presque rendus car aidés par le vent la descente vers Marseille est très rapide.

Ayant fait comme d’autres ce parcours avec deux météos bien différentes le millésime 2014 m’a paru plus difficile. Le kilométrage fait par Jean R. me paraît exact avec un dénivelé de 1300m D+. Si vous rentrez  par les termes vous ferez 158 km et 1655m D+.

Souhaitons pour de nouvelles sorties à la journée une météo plus clémente pour que la fête soit encore plus réussie et plus belle.

-Nous étions 17. A bientôt et si quelqu’un veut faire un CR c’est volontiers je lui laisse la plume.

Auriol-Boulet-Delacour-Galinari-Grassi x2-Haspekian-Martinez x2-Jouve-Motte-Ourliac-Pichon (vélo couché)-Rimini-Sola-Yeghazarian-Berthomieu

Les photos de Louis

Mallemort, Pélissanne, etc… de l'inattendu

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