Ce n’est pas une « première » comme le précise le titre mais à ma connaissance c’est la première fois que nous allons en faire le tour dans ce sens : Mrs-Aix-Vauvenargues-col de Claps-col des Portes-Pourrières etc… car cette idée fut proposée lors d’une réunion par notre ami Jipi et lancée dans la foulée par Jacques M. nullement contestée par les participants fort nombreux (25). Vous saurez me reprendre si je me trompe.

Pour les anciens qui participaient aux collines aixoises (9/9/14 pour info) inutile de leur présenter le parcours mais de nouveaux adhérents n’avaient jamais roulé sur ces routes si ce n’est en sens inverse. Alors la bosse de St Marc-Jaumegarde, le barrage de Bimont, col de Claps, col des Portes, sur leur gauche le Gd Sambuc c’est pour eux l’inconnu et être dans un club comme le nôtre les fait sortir de l’ordinaire, un Obi-Aubagne-Obi par exemple.

Pour fêter  au cercle de Gréasque l’anniversaire de notre très sympathique Jean Ch nous n’étions pas moins de 31 + 2 invités. Malgré un petit souci de santé Jean reprend tout doucement ses activités cyclistes et à l’heure actuelle il est en rodage mais la forme revient petit à petit. Il sera dans très peu de temps présent aux grands rendez-vous, les ans n’ont pas d’emprise sur notre sociétaire de la confrérie des 100 cols. Merci jean pour ce délicieux café.

Pour le tour de la Ste-Victoire direction Fuveau, Chateuneuf, Beaurecueil, plusieurs groupes car à la sortie du café une crevaison a retardé quelques personnes. Après le Tholonet et avant d’arriver sur Aix que nous passerons sans encombre tout le groupe sera au complet. Nous voilà maintenant dans les faux-plats montants en direction de St-Marc-Jaumegarde, laissons sur notre droite la route qui va au barrage de Bimont. Il fait très beau, peu de vent, peu de voitures, un régal à l’arrière en compagnie de Jimmy et Anne ainsi qu’Olivier qui est également en reprise. A l’avant plusieurs paquets rien de mieux pour la sécurité.

Nous passons Vauvenargues et le château où repose Picasso, laissons sur notre gauche la route qui mène à Jouques par le Sambuc et voilà le col de Claps, une bosse courte mais très pentue avec des passages à plus de 13%, un léger répit et voici le col des Portes (631m) aussi difficile que le premier ; rassemblement au sommet, félicitations à ceux qui le franchissent pour la première fois et photo de tous les participants par notre photographe devenu presque officiel : Louis G.

A Pourrières au café-restau le repas (fourchette ou sandwich) est réservé. Même si la table est dressée le service sera un peu long (1h50’ d’arrêt) mais l’occasion de se retrouver autour d’une table permet de converser en toute tranquillité, ce que nous ne pouvons faire sur le vélo à cause d’une circulation automobile trop dense. Si l’occasion se représente on peut certainement améliorer cette pause repas.

Nous voilà maintenant sur un parcours que nous empruntons souvent, Trets, Peynier, le « Jaillet » pour les puristes. Je suis en serre file avec Louis. Nous profitons de cette belle journée. Au niveau du « Pigeonnier » le groupe comme d’habitude se divise. Chacun son chemin du retour vers son domicile. Notre groupe ira vers Valdonne, Auberge Neuve et les Termes. Pour compléter cette belle journée sans aucun incident et pour mieux affûter nos mollets avec Yves et Noël nous rentrons par la côte à Nono, j’ai nommé le Régage.

Ce compte-rendu pour que vous puissiez visionner les photos de notre ami Louis, ainsi  justifier votre absence de ce samedi si toutefois des questions vous étaient posées.

Pas de liste des participants (25). Toutes mes félicitations à Jimmy qui étrennait son beau vélo et qui a découvert grâce à cette randonnée un coin de Provence très sympathique. Nous avons fait le tour de la Sainte Victoire mais rien ne vous empêche de la gravir en randonnée pédestre, aller au prieuré, voir le barrage de Bimont et celui de Zola, atteindre la croix de Provence (945m) et profiter de la belle vue depuis son sommet.

Serons-nous aussi nombreux pour la prochaine sortie à la journée ? S’il fait beau venez nombreux du côté de Mallemort. Encore un coin à découvrir pour certains. Evadez-vous !

Pour info :  130 kms    1830 D+     6h17’

Les photos de Louis G.

Un triangle au lieu d’un lasso…

         Le  tour des « Batelières » dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, c’est à dire « tourne à gauche » n’est pas du goût de tout le monde mais cette année il est proposé dans ce sens. Je ne vous détaillerai pas le parcours car les douze participants sur les vingt deux qui prirent le café à Cuges étaient de la partie en 2012.

         Nous avons un invité de marque, le vent. D’ailleurs l’auvent du bar où nous prenons le café une nouvelle fois offert par Daniel pour son anniversaire ne demandait qu’à s’envoler. Egalement la température malgré le soleil est assez basse.

          Après la traditionnelle pause café-croissant le groupe se dirige vers Le Camp. Des groupes se forment, celui qui fait le tour du circuit du Castelet où tournent déjà les bolides, celui qui file direct vers le Gd Caunet. Vent arrière ça file bon train vers Signes où nous aurions pu être verbalisés pour excès de vitesse. Le regroupement se fait en haut de la bosse avant de descendre vers Méounes les Montrieux où nous faisons le plein des bidons à la fontaine qui coule à gros débit, rien d’étonnant suite aux fortes pluies dont a été victime le département du Var.

          Nous virons sur notre gauche direction La Roquebrussanne et là les affaires se corsent car nous avons le vent de face. Léger faux-plat montant mais avec le vent c’est comme si vous grimpiez une côte à 4 ou 5%. Les plus malins essaient de s’abriter par plus grand que soi ça se comprend, mais le groupe se scinde en deux ou trois parties. Pour souffler un peu, je ne sais pas si c’est le mot qui convient, nous traversons le village de La Roquebrussanne pour être un peu abrités. Nous retrouvons la grande route et après une belle descente et les trois bosses avant Tourves nous voici un peu avant midi au rendez-vous pour la pause casse-croûte mais pour les amateurs de « fourchette couteau » se sera pour une autre fois. Sur la place très ensoleillée nous dégustons les sandwiches achetés en boulangerie ou chez notre aimable boucher que nous conseillons à tous ceux qui passeront un jour dans ce lieu. Avec un rosé des coteaux d’Aix, une tarte aux pignons offerte par mon ami Louis ce n’est pas trop mal malgré le manque de tables et chaises non installées par les bistrotiers du coin. Nous prenons le café au bar de La Fontaine offert par Yves tout en pensant au retour et au vent que nous allons retrouver aux alentours de Rougiers.

           Notre surprise est grande car les rafales nous paraissent bien moins violentes qu’en matinée. Nous rentrons bien groupés ; voilà St Zacharie après la descente de la Sambuc. Nous passons Moulin de Redon et avec Noël et Yves nous décidons de rentrer par Les Boyers où nous pensons être à l’abri du vent protégés par les collines et les arbres et c’est le cas. Valdonne, Auberge Neuve, le revers des Termes, nous voici presque rendus. Pour descendre il faut appuyer assez fort pour maintenir une allure raisonnable. Avec Noël une pause BBF est la bienvenue pour nous récompenser des efforts fournis.

           Rendez-vous nous est donné pour une prochaine sortie à la journée autour de la Sainte-Victoire. Souhaitons que cette fois-ci le beau temps s’invite.

A mon « Garmin » : 137 kms   1450 D+    6h35’ de selle.

Les 12 : Nadine et Jacques (tandem)- Anne – Louis – Patrick - René- JLouis J – Gérard – Yves – Paulo – Samy Noël - Denis.

Pour Max : les Martinez (jeunes) - Haspekian - Galinari - Gendre - Grassi - Jouve - Motte - Ourliac - Rimini -Roux Sire - Berthomieu.

Toutes les photos de Louis G.

Une première de plus

Une journée printanière nous est annoncée par météo France et  ça se vérifie. Le ciel est d’un bleu limpide, peu de vent, mer plate au Lavandou notre point de départ; notre ami et serviable Christian M va s’occuper de la logistique ; tout en faisant visiter la côte aux dames il amènera nos provisions de bouche à la plage de Gigaro pour notre pause méridienne.

Après le traditionnel café, top départ pour 14 cyclos qui ont fait le déplacement. Les bosses s’enchaînent facilement, Bormes, Cago Vent, Babaou, Gratteloup après le passage à Colobrières, capitale de la châtaigne. Voici Grimaud où nous faisons le plein des bidons. A Gassin Jacques et Nadine M. filent directement vers La Croix Valmer, mais pour Pierre Moutin la randonnée si bien engagée s’arrêtera à la sortie de ce nœud routier car suite à une fin brutale d’une piste cyclable (si on peut la nommer ainsi) une vague sur la gauche va l’entraîner à terre avec malheureusement fracture du poignet gauche. Appel aux pompiers, hôpital de Gassin. Le « St Bernard » René G. se dévoue pour aller récupérer le véhicule de Pierre et ramener son vélo avec l’aide de la famille de M Guisset.  Tout ceci retarde notre arrivée à Gigaro, surtout que le moral est en berne.

Le retour vers Le Lavandou se fait tout doucement. Malgré le très beau temps la circulation le long de cette magnifique côte est calme et on peut admirer la belle bleue. D’après quelques échos de bar certains ont fait un petit CLM, d’autres ont emprunté la piste cyclable. Avec Michel j’ai fermé la marche. Par tradition nous avons pris une BBF offerte amicalement par notre cher trésorier avant de rentrer sur Marseille, un retour compliqué par les embouteillages dus au corso fleuri de Bormes les Mimosas.

Une bien belle journée malheureusement gâchée par la chute de Pierre qui a plombé la bonne ambiance du groupe qui roulait à l’unisson. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et à bientôt sur le vélo, la saison n’est pas terminée et de belles randonnées nous attendent.

100 kms et 1425 D+

Les 14 : Claudine- Nadine et Jacques-Bernard-Louis-René-Jimmy-Michel-JLouis-Daniel-Gérard-Pierre-Pierre Paul dit Paulo-Jacques  S +Christian.(logistique) et les compagnes de Louis et Jimmy.

Les photos de Louis G.

Dans les Maures, entre torrents et cascades

Mistral à 18 km/h de moyenne ce matin, se renforçant à 25 cet après-midi, selon Météo France : pas de quoi me détourner de mon intention de profiter de la sortie du jour sur la Côte Bleue pour encercler l’Etang de Berre avec ma randonneuse. Par contre, je n’étais pas sûr du tout de trouver des «clients» et je dois avouer que l’envie de cycler en solo me passe un peu…

À 8h15, nouvelle heure de rendez-vous, une douzaine de cyclos s’élance de Bougainville. Nous sommes heureux de retrouver Jean C. qui se remet doucement de ses ennuis de santé. La petite fraîcheur du matin passera bien vite et le vent ne nous gênera pas de trop si, bien sûr, il est pour l’instant défavorable. Le mistral avive les couleurs, le bleu foncé de la mer commence à se charger de blancs moutons et c’est toujours un régal de la longer sous sa bordure de pins.

Je ne sais pas pourquoi, le groupe s’arrêtera à Carry et non pas à Sausset, sur une terrasse ensoleillée bordant le port, pour déguster un café gentiment offert par Daniel F., dont c’est l’anniversaire. Traditionnellement, la pause café marque l’éclatement des troupes. Cette sortie, prévue pour aller jusqu’à Martigues et rentrer par La Mède, ne faillira pas à la règle ! En revanche, une grosse surprise m’attend : nous allons nous retrouver à six pour faire le Tour de l’Etang de Berre, randonnée non prévue au calendrier de cette année et, de plus, non effectuée depuis belle lurette en longeant la Côte Bleue !

Thierry P., Jacques S., Denis, Jean-louis J. qui a laissé sa voiture au Rove et qui devra donc se débrouiller pour y retourner, Anne, représentant 100% de l’effectif féminin du jour, et moi-même saluerons nos compagnons qui vont rentrer en ordre je pense un peu dispersé. Nous décidons de ne pas suivre la côte jusqu’au bout et, après Sausset, parcourrons les jolies campagnes de St Julien, rutilantes en cet hiver bien doux mais pas sec !

La traversée des canaux de la Venise Provençale est toujours un régal, surtout sous cet azur qui demeurera limpide tout au long de cette magnifique journée. Nous roulons bien ensemble, nous n’attendons jamais longtemps et les incidents mécaniques ne figuraient pas au programme ! Nous nous rappellerons bien le parcours et les petites routes tranquilles, boisées, bosselées mais jamais difficiles nous verront longer les étangs du Pourra, de Lavalduc, de Citis et passer au site archéologique de St Blaise, boisé et rocheux, qui surplombe les deux derniers étangs.

Istres nous a souvent fait commettre des erreurs… Cette fois aussi mais nous retrouverons bien vite la merveilleuse petite route boisée qui longe l’Etang de Berre, lui aussi d’un bleu outremer. Tout resplendit aujourd’hui, surtout Miramas-le-Vieux qui chevauche une colline au-dessus des flots, avec le Ventoux bien enneigé en toile de fond. Désolé, compagnons : dépliez une carte routière et vous verrez que ce «Seigneur de la Provence» est complètement dans l’axe de notre route, plein nord, voire légèrement nord-est !

Nous serions arrivés vers midi et demi à «notre» restaurant qui borde le port de St-Chamas si un bon crochet pour éviter le marché ne nous avait pas coûté quelques kilomètres, histoire de retrouver un vent de face auquel nous venions d’échapper !

Enfin, au soleil et au bord de l’eau, la pause repas sera bien agréable, et l’attente tout à fait acceptable par rapport à l’an dernier où nous étions bien plus nombreux, faut-il préciser !

Vers 14 heures nous «remettons le couvert», poussés par un bon mistral. La route est un peu fréquentée mais le bas-côté nous permet de rouler à vive allure et en toute sécurité en appréciant le pont Flavien et les bords de l’Etang, notamment un petit port de plaisance.

Contrairement à l’an dernier, nous emprunterons de jolies petites routes, parfois même chemins goudronnés au bord de l’étang puis à travers l’agréable campagne, peuplée de cultures diverses, de vergers et d’oliviers, qui s’étale entre l’Etang et les collines. Jean-Louis nous quittera pour rentrer par Berre et Rognac. Après La Fare-les-Oliviers, nous retrouverons notre retour classique par Roquefavour et Calas. La rentrée à Marseille vers 17 heures sera un peu fastidieuse pour ceux qui devront traverser la ville mais c’est le point noir de toutes les sorties dans ce secteur nord.

Une très belle sortie imprévue, donc, qui ne figurera pas dans les totaux officiels mais qui aura, je pense, satisfait tous ses participants. Mes chiffres : 144 kms, 7 heures environ de vélo, 20 km/h de moyenne, pour les dénivelé et température, voyez Denis ! À samedi prochain, bonne semaine à toutes et tous et bonne cueillette pour celles et ceux qui participeront demain à la sortie Mimosas !

Et un demi-siècle, un !

Ne craignez rien je ne vais pas vous chanter alouette, alouette de gilles Dreu, nous avons notre quota de pluie. Mais pour croquer, déguster notre traditionnelle omelette qui lance la saison après le gâteau des rois  les deux tiers de notre section se sont déplacés dans le charmant village provençal de Lascours au pied du Garlaban.

Il fait bien froid  ce samedi matin, la campagne est blanchie par le givre, les flaques d’eau sont glacées. Nous faisons au plus court et la grimpée vers Lascours réchauffera nos corps transi ; les blessés et les convalescents sont venus nous rejoindre en voiture.

Après l’arrivée des  retardataires, ce sont 36 adhérents qui prennent place autour de la grande table. La première édition remonte à une trentaine d’années lors d’une RVA (Randonnée Vallée de l’Aude « ASPTT Carcassonne ») à La Tour de Carol (66) également par grand froid, renouvelée lors d’une transpyrénéenne et maintenant au calendrier annuel depuis de nombreuses années, à Moulin de Redon pour une première et déplacée par le Président Jo Pech à Lascours. Et JO est là sur son vélo, et oui messieurs dames ce sont ses premiers kilomètres officiels depuis trois ans car les sorties du jeudi ne sont pas comptabilisées. Bravo pour ton courage.

Avant de déguster les différentes omelettes, des plateaux de charcuterie nous attendent avec de bons pichets de vin pour réchauffer l’intérieur.  Les omelettes arrivent et ne font pas un pli à nos appétits féroces. Suivent les fromages et les fruits, un petit café et l’addition.

Le retour est libre mais surtout ne pas s’attarder aux « adieux » car vous ne revoyez plus personne. Le temps de saluer les blessés et les convalescents, comme une volée de moineaux ils se sont envolés. Je me retrouve avec André S, vous savez le « petit » nouveau qui n’a pas encore ses marques. Nous ferons un joli tour à deux et ne reverrons plus  le reste de la troupe.

Malgré le froid nous avons passé une agréable matinée en croquant ces délicieuses omelettes et souhaitons qu’il y en ait encore beaucoup d’autres. Remercions doublement, Henri et Serge pour l’organisation et avoir réglé l’addition.

A l’an prochain ?

Photos de Jean R.