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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 19:09

Une randonnée de quatre jours au départ de Quillan (11) nous est proposée pour découvrir la beauté de la haute vallée de l’Aude, ses nombreux défilés, les châteaux cathares. Notre ami Noël a mis sur papier divers parcours qui devraient satisfaire les nombreux participants, avec des cols mythiques, Pailhères (2001m), Pradel, Jau, Chioula etc… , des parcours plus doux, un grand choix pour sillonner les routes tranquilles de l’Aude.

Quillan13 0310Mais, et oui il y a toujours un « mais », on a beau tout prévoir, choisir un bon hôtel-restaurant à prix convenable, s’être cassé les méninges à monter des parcours, avoir gambergé des mois, on n’a aucun pouvoir sur la météo. Cette fois, elle fut vraiment catastrophique, pluie et froidure tout le temps de notre séjour. Mais il en faut plus pour décourager les vaillants cyclos que nous sommes. Tous n’ont pas roulé les quatre jours, mais tous ont roulé au moins un jour.

Quillan : Cette petite ville aimable et prospère est la clef des Pyrénées et commande la porte des fameux défilés de la Pierre-Lys et St Georges, seuls passages sur Roussillon et Cerdagne. Centre de tourisme incomparable, le Pays de Sault, le Rebenty, les forêts de Callong, Picaussel et tant d’autres où l’air pur et léger descend des névés par le couloir de l’Aude ; Quillan (292m) mérite de devenir uns station estivale ; elle fut très industrielle avec la chapellerie venant d’Espéraza tout proche et par son usine Formica. Mais c’était avant et maintenant ce sont les exploitations forestières et le tourisme qui font vivre la cité.

C’est à la pointe du jour que nous quittons Marseille,  non sans avoir consulté avec la nouvelle technologie, internet pour ne citer que lui, la météo et rien de bien réjouissant puisque pluie et froid sont au programme. C’est au niveau de Limoux, capitale de la Blanquette, que nous rencontrons la pluie.  Petite pluie fine, une pluie de mars et non de fin mai. Nous sommes les derniers à arriver à l’hôtel, du moins pour ceux qui doivent arriver en matinée. Non, erreur, manque à l’appel Jeannot « sac à dos » qui, contrarié par son GPS, tourne autour de Carcassonne.  Il arrivera enfin après plus de 6h30 de route. Nous prenons possession de nos chambres comme pour notre rando dans le Gers, mais se pose la question : allons-nous rouler cet aprèm ? Allons déjeuner, ensuite nous aviserons. Une sandwicherie nous accueille. Les conversations vont bon train. On se motive comme on peut. On n’est pas venus pour faire de la chaise longue ou visiter les musées, on est là pour rouler et ce ne sont pas les plus jeunes les plus motivés. Retour à l’hôtel,  je croise dans le hall les plus mordus déjà en tenue ; Jacques S arrivé la veille avait déjà pédalé en matinée en essuyant évidemment quelques averses et est prêt ainsi qu’Henri qui, me voyant en civil, me bouscule pour que je revête ma tenue cycliste. Partir sous la pluie, est-ce bien raisonnable ? Noël, organisateur de ce séjour puisqu’il joue presque à domicile avait avec d’autres choisi un parcours pas trop long puisque nous avions bien entamé notre temps de pédalage ; certains préfèrent rester au sec et je peux les comprendre. Ils ont déjà beaucoup donné dans le cyclotourisme et partir sous la pluie et une température basse… très peu pour eux. Je me fais violence et bien équipé avec sur chaussures, coupe-vent imperméable du club sans oublier le K-Way car nous en aurons l’utilité. Il doit bien être 12h30 quand nous donnons nos premiers coups de pédale sous une petite pluie fine. Nous ne voyons pas les montagnes qui encerclent Quillan, les fameuses trois quilles « très quilhos » que nous retrouvons sur son blason.

Quillan13 0315Notre motivation première est d’aller déguster un bon café chez Noël à Le Bézut son village natal ; une belle route mais pentue, de quoi réchauffer les organismes. Nous visitons sa demeure qu’il rénove au fil du temps. Petit village perché, calme, dans un écrin de verdure, un havre de paix où il doit faire bon se ressourcer. Nous sommes 9 à tenter l’aventure. Il en reste 5 au sec, les 4 Jean plus Christian. Après ce très bon café et une petite « goutte » nous continuons notre sortie par le col de St Louis (687m), nous sommes maintenant dans les Pyrénées Orientales chères à notre ami Michel dit le « toubib » qui par bonté laisse pénétrer sur ses terres les « gabachs » (voisins des PO). Voici Caudiès de Fenouillèdes et par une petite route serpentant entre vignes et bois nous accédons à St Paul de Fenouillet. Une averse plus violente nous fait endosser les imperméables que nous ne quitterons plus même si parfois nous roulons au sec sur des routes bien humides. Notre sympathique motivé Henri se débrouille pour percer sa roue avant mais au bon endroit si on peut dire car un abri bus nous servira de refuge pour réparer. D’après Noël le bout de verre trouvé dans son pneu n’est pas originaire du lieu mais doit être importé de Marseille. Chauvinisme…

   Pour éviter de se refroidir pas de pause-café. Nous décidons de continuer vers les Gorges de Galamus : le torrent l’Agly descend de cascades en cascades, sculptant le roc tandis que la route reste à la même altitude ; plus loin elle se trouve suspendue à mi flanc de falaise sur un à pic de 500 m ; elle fut tracée en 1894 par un ingénieur le pic à la main, la brèche est devenue sentier et la mine aidant ce travail aérien les blocs ont éclaté  et la route est construite en surplomb de l’abîme ; les parois verticales écartées de quelques mètres sont le défilé qui unit l’Aude aux Pyr Orientales. La falaise dorée monte à 900m abrupte des deux côtés. Depuis l’aire de stationnement nous apercevons l’ermitage de St Antoine de Galamus que l’on peut atteindre par un sentier bordé de buis, chênes verts et arbousiers. Un lieu de solitude où le silence n’est rompu que par le tintement de sa cloche. Galamus trop peu connu mériterait la réputation mondiale des gorges de la Bourgne, du Trient ou de la Tamina.

Quillan13 0345Ces gorges sont comme un entonnoir, un « engoulidou » où le vent s’engouffre avec violence. Nous devons passer à pied en poussant nos frêles montures qui sont soulevées par sa force. J. louis s’est vu refouler sur quelques mètres, voyez donc mon souci moi qui lui rends une vingtaine de kilos ! Par deux fois nous devrons mettre pied à terre pour pouvoir progresser ou être couchés sur la machine, si allongés qu’on ne verra pas le panneau de signalisation qui nous informe que pour piétons, vélos et motos la plus grande prudence est de rigueur.

Voici Cubières/Cinoble et en suivant l’Agly au milieu d’une luxuriante forêt  avec une pente à 5 ou 6% nous passons le col du Linas (680m) et nous plongeons sur Bugarach qui fut à l’honneur en cette fin d’année 2012, seul lieu où nous pouvions espérer survivre car la fin du monde était annoncée. Le Pic de Bugarach pointe à 1231m. Il faut pas moins d’une heure trente de marche pour atteindre le sommet. C’est un point géodésique de la grande triangulation de la France. La tour du Bugarach permet un tour d’horizon de Toulouse à la Méditerranée, au premier plan la forêt des Fanges, plus loin le pays de Roquefort de Sault et le Madres ; au sud c’est le Canigou, sommet vénéré des catalans et la plaine du Roussillon ; à l’Est au-delà des crêtes du Tauch et de Vingrau, les étangs et la mer.  Seul l’Aigoual donne un tour d’horizon aussi étendu.

Noël nous invite par une route forestière avec des portions  dépassant parfois les 10% de rejoindre Rennes le Château. Dois-je vous conter le secret de l’abbé Saunière ? Curé de cette paroisse de 1885 jusqu’à sa mort en 1917, il aurait découvert lors de la restauration de l’église dans un des piliers des parchemins et à partir de 1891 il dépensa des sommes colossales pour rénover son église,  se faire construire un logis luxueux, la villa Béthania, une tour-bibliothèque, une serre exotique et mener pendant plus de vingt ans une vie de prince. Il aurait dépensé un milliard et demi de francs de l’époque.  Des originaux viennent encore de nos jours rechercher ce trésor et le maire est obligé de sortir des arrêtés municipaux pour interdire les fouilles sur son territoire.

Suite à notre arrivée tardive tous les lieux sont fermés, église, musée, boutiques ; nous plongeons sur Couiza et la pluie refait son apparition. C’est sous une pluie battante que nous rejoignons Quillan par la grande route et sans cette grosse et longue averse nous aurions presque pu rentrer secs. C’est bien trempés et bien crottés que nous rejoignons l’hôtel mais sans incident. Remettrons-nous le couvert demain s’il pleut encore ? La nuit porte conseil.

Quillan13 03351er Jour :   93 kms      1655m D+       5h17’       17,5 km/h

Apéro, bon repas, petite promenade digestive vers le fameux pont Suzanne passant sur l’Aude, pont construit par le patron des usines Formica pour permettre aux ouvriers de se rendre plus facilement sur le lieu de travail et baptisé au nom de sa fille. Toujours un peu de pluie. Il pleuvra toute la nuit et nous nous réveillerons avec. Grise mine au petit dej. Quelle décision prendre ? On remet ça sous la pluie ? Je ne vous le cache pas il y a des « motivés ». La météo doit être plus favorable l’après-midi, patientons un peu. Nous visitons sous la pluie Quillan, de quoi se mouiller les pieds. Retour à l’hôtel. Nous prenons la décision de faire comme la veille, déjeuner et ensuite rouler. Nous allons chez Marie-Claude, un restaurant à l’ancienne, tout fait maison. La patronne est une lointaine cousine de Noël. Et oui le monde est petit. Nous pourrons être servis avant l’ouverture et prendrons le plat du jour mais avec un choix multiple : lasagnes, canard aux olives, entrecôte, rôti de bœuf… A la fin une petite erreur sur le prix du café, rien de bien grave. Nous sommes 12 à vouloir faire un peu de vélo, ne sommes-nous pas venus pour ça ? Rouler et découvrir la région ? Christian et Jean O. sont partis déjeuner ailleurs car ils ne veulent pas sortir. Retour sous la pluie. Départ à 12h30 prévu. Jean R. et Jean Ch. déclinent  l’invitation. Ils ne sont déjà pas sortis le jeudi, ils ne vont pas encore « moisir » à Quillan ce jour. Ils en connaissent presque les moindres recoins. Je décide de rester avec eux et  de faire un tour en voiture pour visiter.

Ils sont donc à nouveau 9 à tenter l’aventure à vélo. Certains y vont un peu à reculons vu le ciel bas, la bruine et la fraicheur. Pas plus de 13°. Ils iront à Nébias chez notre ami Julien Siffre prendre le café. J’appris le lendemain qu’il m’avait réservé une bouteille de cartagène. Tant pis ce sera pour une autre fois Julien. La pluie et le froid saperont le moral d’Henri qui rentrera au plus court. Les autres feront un parcours de 75 kms.

Notre balade voiture consistera à passer direction Axat par les gorges de la Pierre Lys, là où le curé Félix Armand (curé de 1774-1823) creusa avec l’aide des paroissiens de St Martin Lys la roche pour faire cette unique route qui relie les régions isolées du Roquefortès, du Donnezan, du Capcir à Quillan. Avant la révolution pour aller de Quillan à la Haute Vallée de l’Aude, il fallait, les gorges étant inviolables, passer par les hauts plateaux et l’hiver l’accès en était impraticable. Napoléon et Louis XVIII s’intéressèrent à ce travail et en 1814 le passage fut ouvert et ainsi les Corbières et Les Pyrénées communiquèrent. Quillan donnait ainsi la main au Roussillon, au Capcir et à la Cerdagne. Nous passerons visiter le château féodal de Puilaurens en restant toutefois au pied car pour changer un peu il pleut. Il fut le dernier à résister à la croisade de Simon de Montfort, tombant après celui de Termes. Nous reprendrons la route empruntée la veille à vélo pour passer à St Paul et visiter les Gorges de Galamus où le vent sévit encore. Cette fois église, musée et commerces sont ouverts à Rennes le Château et nous pouvons visiter. Notre retour sur Quillan se fera sous une pluie violente. Nous doublons deux de nos collègues à vélo qui rentrent de leur sortie bien trempés. Les autres sont en pleine dégustation de blanquette du côté de Campagne sur Aude. Les vélos passeront au carcher avant de rejoindre leur local.

Notre deuxième journée s’achève encore sous la pluie. L’apéritif et le très bon dîner rendront le sourire à la collectivité.

Quillan13 0360Après une bonne nuit réparatrice, nous nous levons une nouvelle fois avec un ciel très bas et de la pluie, pas une grosse pluie mais rouler par un temps aussi maussade n’est pas très encourageant. Après le copieux petit déjeuner les circuits sont sortis, les cartes routières également et nous essayons de monter un circuit pour satisfaire la majorité des participants. Une solution est trouvée car nous aurons la possibilité d’user du sécateur si la météo devient vraiment trop défavorable. Nous attendons la venue de notre ami Jean Vaquié qui doit pédaler en notre compagnie et comme il fait partie du club de Limoux il connaît sur le bout des doigts la région et nous sera utile pour nous conseiller. Noël et quelques autres, vaccinés au rayon de bicyclette, bousculent les moins courageux. Jeannot O. est même parti s’échauffer vers les gorges de la Pierre Lys et revient habillé comme un st Georges. Quelques minutes plus tard, nous sommes tous en tenue cycliste et le top départ est donné après avoir fait les courses au marché afin de préparer le casse-croûte du midi.

Sous une pluie fine, nous cheminons quelques kilomètres sur la grande voie avant de bifurquer à droite pour s’attaquer au col de St Louis. Pas très pentu, de 5à 6%, mais une dizaine de kilomètres tout de même. La pluie cesse, le ciel à tendance à se découvrir. La chaussée est toujours bien humide mais plus d’eau sur nos têtes. Ouf. Doucettement, nous grimpons, ne laissant personne à l’arrière. Les plus costauds filent vers le sommet. Là, c’est un vent très violent et froid qui nous accueille ; un demi-tour et route à droite. Longue descente vers Bugarach, grosses rafales de vent qui sollicitent une grande prudence et de serrer fortement notre guidon pour ne pas quitter cette route étroite. N’en déplaise à certains, encore à droite en direction de Cubières sur Cinoble par le col de Linas où il est convenu de déjeuner avec les provisions apportées. Manque un peu de « carburant » pour ne pas « gâcher » à sec.  En frappant à une porte sur la petite place du village (70 hab), le hasard fait que la jeune personne au prénom d’Audrey, certainement responsable d’une association, peut nous proposer à la vente des boissons ; OK , peut également nous faire le café et son mari nous fournira le petit digestif. Que souhaiter de plus convivial ? Vers 14h, nous levons le camp pour laisser ce petit village des Corbières à sa quiétude. Christian, les deux Jean, O. et R., et Henri rentrent au plus court. Les autres vont faire plus long, pas le maximum car nous n’aurions pas assez de temps devant nous.

Quillan13 0349Nous enfilons les cols comme des perles, Bancarel, Col d’en Guilhem où notre autre Jean, de la confrérie des Cent Cols est déjà passé. Passons par Soulatge, Massac et maintenant sur une route sèche et un brin de soleil nous grimpons le col de Cascagne (623m), un de plus à son riche palmarès auquel quelques kilomètres plus loin il ajoutera le Col du Paradis (627m), après avoir franchi le col des Fourches (575). Double crevaison pour ne rien faire à moitié de Jean Ch dans la descente, avant arrière. Un seul arrêt et deux réparations, gain de temps surtout quand il ne manque pas de la main-d’œuvre. Voilà Mouthoumet et le Pont D’Orbieu, un point statégique. L’Orbieu est la vraie rivière des Corbières qui prend sa source à Fourtou et se jette à Raissac après un parcours de 54 kms. En ce jour, le débit est impressionnant et ceci se comprend vu les fortes pluies. Au sommet du col du Paradis comme au sommet du col de Cascagne, nous immortalisons ces passages par une photo. Voici Arques et son château. La route est maintenant plane, sur notre droite au niveau de Serres le château de Coustoussa. Voici notre rentrée dans Couiza. Un arrêt blanquette juste avant mais qui se conclura par porte close. Il en sera de même plus loin. Nous goûterons la blanquette offerte par notre hôtelier le soir au repas.

Notre retour vers Quillan s’effectue rive gauche de l’Aude aux eaux tumultueuses. Un beau cerisier et aucun arrêt, bizarre connaissant la gourmandise de quelques-uns d’entre nous. La fatigue certainement,  enfin nous rentrons pour la première fois secs après avoir passé une excellente journée.

3 ème jour :  105 kms    1625 D+   5h50’   18 km/h

Nous prenons l’apéritif en compagnie de Jean Vaquié qui nous a accompagnés toute la journée comme lors de notre premier séjour dans l’Aude en 2012. Il ne peut rester dîner avec nous étant attendu à Limoux. L’apéro se poursuivra longuement, les commentaires sur cette journée allant bon train. Un cassoulet plus qu’excellent nous sera servi, une spécialité de notre hôtelier qui est également cuisinier. Bravo, les haricots étaient  succulents et confits, saucisse et couenne savoureux. On reviendra ? Pendant ce temps se déroule la finale de rugby qui intéresse au plus haut point Henri, dit le coach. Il nous tient au courant de l’évolution du score. Promenade et fin de match voyant la victoire de Castres sur Toulon. Les petits ont fait tomber les gros. En sport tout est possible.

Dimanche et dernier jour.

Quillan13 0370Un peu court ce séjour même si la météo ne nous a pas permis de réaliser tous nos objectifs comme l’ascension de Pailhères et du Pradel, passer à Ax les Thermes.

Il a plu dans la nuit. Encore un ciel gris et quelques gouttes. Pas de motivation pour se mettre en selle. Au petit-déjeuner, nous décidons pour la majorité au regret de Noël de rentrer sur Marseille. D’autres décident de rouler au moins jusqu’à midi malgré le mal aux fesses et les jambes un peu dures. Ils parcourront une cinquantaine de kilomètres dans un décor magnifique pour se retrouver autour d’une bonne pizza pour mettre un terme à ces quatre jours en terre d’Aude, au pied des Pyrénées. Impressionnés par ces beaux paysages, la qualité des routes et la tranquillité, je crois que de nombreux participants souhaiteraient y revenir mais si possible sous un beau ciel bleu et du soleil comme sur les cartes postales et dépliants touristiques. Qui peut commander la météo ? Une certitude, Noël  avait oublié de passer commande. On ne lui en veut pas.

Voilà conté ce séjour ou malgré la pluie régna une très bonne ambiance surtout autour des bonnes tables. Rien à signaler sur l’hôtellerie des plus confortable et de l’amabilité du patron et des serveuses car cause pluie nous avons été un peu envahissants.

Nous étions 14 : Les 4 Jean : Chapard, Revertegat, Occelli, Yeghiazarian

    C Martinez, R. Grassi, M. Guisset, JL Jouve, G Motte, P Paulin, H Rougé, N Sire (organisateur), J Sola, et le conteur D Berthomieu.

Peut-être aurez-vous eu la patience et l’amabilité de lire ce récit jusqu’au bout. Pour visionner ces parcours vous pouvez utiliser la carte Michelin N° 86 pour situer déjà le département de l’Aude toujours en France même s’il est proche de l’Espagne et d’Andorre, et avec toutes les villes citées vous documenter avec internet sur les curiosités à découvrir, pour les randonneurs pédestres faire les châteaux Cathares, passer dans les PO pour grimper le Canigou ou le Carlit par le lac des Bouillouses, vous oxygéner à Font-Romeu, voir Odeillo et le four solaire et tant d’autres motifs d’aller parcourir l’Aude de la mer à la montagne. Plein d’opportunités.  C’est beau, pas trop loin de Marseille, nous y reviendrons peut-être.

Encore mille mercis à Noël qui s’est un peu pris la tête pour organiser ce séjour, et celui qui ne l’a jamais fait ne peut savoir, d’avoir pris la peine de faire des circuits de tout niveau pour satisfaire la majorité des participants, du facile (relatif) au plus difficile, peut-être un peu trop de choix (ça servira une autre fois qui sait) et bravo à tous ceux qui malgré une météo des plus défavorables ont fait le déplacement.

Quelques adresses : Hôtel CANAL  36 B d Ch de Gaulle  QUILLAN

                                                       Tel : 04 68 20 08 62

Chambre d’Hôtes/Bar à Camps/Agly :  Pierre-Yves « La Maison du Chevalier

                                                                                   Tel : 06 59 41 79 31

A Cubières sur Cinoble : Audrey Les Jonquières  (Buvette) Aire de Pique Nique

                                                     Tel : 06 78 26 09 14

Les photos de Jacques S.                                                                    

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 21:37
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 14:49
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 18:01

Bonjour Thierry,

J'espère que tu vas bien, ainsi que ta petite famille.

Je t'envoie une photo du petit Maxime pour sa première bougie, que nous avons fêtée dimanche dernier, jour de la fête des mères.

Si tu veux la transmettre à la roue ensoleillée. C'est un petit coucou plein d'amitié à vous tous, fidèles aventuriers des routes de notre belle France. L'année prochaine, peut-être essayera t'il son premier petit vélo, à trois ou quatre roues bien évidement en attendant de faire comme son papi Daniel.

Amitiés.

Germaine Deslandes.

Maxime

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 11:30

Après deux ans d’absence, ce genre d’aventure qui avait souvent été le point d’orgue de nos saisons a trouvé deux dates au calendrier… Ainsi que des participants, condition sine qua non de sa concrétisation !

Réunion au sommet (des 17 tournants)Le premier acte consistait en un week-end Marseille – Sisteron – Marseille, bien entendu via deux itinéraires différents. Envisagée au début, l’autonomie totale a vite trouvé un moyen de faire acheminer nos sacs et l’étape du soir fut déplacée de quelques kilomètres, pour des besoins d’hébergement. Reportée une première fois pour cause de mauvais temps, cette rando fut fixée au dimanche et lundi de Pentecôte, 19 et 20 mai 2013.

Malgré les trombes d’eau qui se sont déversées la veille, dans toute notre région, et une météo assez pessimiste pour nos deux journées, aucun des 15 «rescapés» de la première mouture ne s’est dégonflé… Des «inoxydables», selon Michel GA., notre «Gentil Organisateur» !

À 7 H 30, à La Rose, personne n’est en retard pour confier son sac à Sylvie qui va gentiment nous les mener à bon port… Par peur de la pluie, Jipi a renoncé à sa sempiternelle éthique de l’autonomie absolue ; tout finit par arriver ! Dimanche oblige, quelques copains du club vont accompagner les 15 aventuriers, dont Jacques et Nadine, hissés sur leur tandem pour le meilleur et on ne l’espère pas pour le pire ! Jipi pourrait la jouer à la colin-maillard : jusqu’aux Mées, le parcours demeure identique à celui de ses fameux «classico» Marseille –Mison !

Entre Rians et GinasservisJe ne m’étendrai pas sur les détails de ces deux magnifiques parcours, concoctés par l’ami Jean R., car ils feront l’objet d’un article sur notre revue. En revanche je m’attacherai aux circonstances particulières dans lesquelles s’est déroulée cette superbe entreprise. Tout d’abord aux conditions météo de ce début de matinée : les nuages étaient encore bien présents lors du départ, les routes encore bien humides après La Rose mais, au fil de notre avancée, le bleu gagnera bien vite de la place dans le ciel puis régnera réellement, réchauffant ainsi des cyclos étonnés de cette fraîche température d’un mois de mai pour le moins bizarre. Ensuite, je parlerai du choix de l’arrêt repas, qui s’avèrera déterminant. En effet, l’un d’entre nous ayant proposé d’effectuer cette halte chez l’une de ses connaissances, au bord de notre route, à mi-chemin entre Rians et Ginasservis, le peloton se délectera d’un excellent repas à la fourchette, consommé sur une belle terrasse au bord de la luzerne. Cette halte d’une heure et demie environ aura une conséquence énorme : les nuages noirs, chargés d’eau, que nous avons vu circuler au-dessus de nos têtes inquiètes, lors de ces agapes, vont éclater sur le parcours mais avant notre passage !

Les MéesLe Verdon est à deux doigts de déborder, des portions de route complètement inondées nous voient enfoncer nos machines jusqu’au ras des pédales, humidifiant certes nos voûtes plantaires mais sans aucune gravité. Nous n’en revenons pas de l’avoir échappé d’aussi belle manière ! L’Asse est à bloc, également. Les Mées nous offrent un spectacle éblouissant sous cette lumière orageuse. Ensuite, quelqu’un a coupé l’interrupteur, comme dirait l’autre, et la montée finale, magnifiquement sauvage et boisée, vers la Chapelle St Donat et Châteauneuf-Val-St Donat se fera dans la grisaille et sous quelques gouttes, tout de même ! Des impers sortiront, des cyclos se mettront à l’abri, une courte averse de grêle en fera rigoler quelques uns, d’autres se réfugieront dans le bistrot de Peipin, petit village choisi comme étape, à deux pas de la nationale… Bref, c’est un peloton en ordre dispersé qui atteindra le Gîte d’étape de la Fenière, ancienne ferme à l’écart du village, en bordure de rutilants pâturages et d’un élevage de chevaux, œuvre du fils de nos hôtes, si je ne raconte pas d’inepties ! Nos accompagnatrices, Sylvie et Éva, ont gentiment rassemblé nos affaires ; Jacques S. répare la seule crevaison de cette rando – un «miracle» de plus avec notre arrivée quasiment sèche après les déluges tombés presque devant nos roues ; enfin, j’exagère !

Gîte d'étape la Fenière, Peipin

Mon article papier relatera le bonheur que nous trouverons ce soir, dans ce lieu et avec ce couple si charmant. Un merveilleux accueil ainsi qu’un repas pantagruélique et délicieux charmeront les 17 convives de notre équipe ainsi que les autres cyclotes et cyclos d’un autre groupe.

Il a encore plu dans la soirée et dans la nuit mais, sous l’égide d’un bon mistral, synonyme d’une aide précieuse sur la quasi totalité de l’étape, un magnifique ciel bleu ravit les cyclos en ce lundi de Pentecôte. 3 degrés au petit matin : heureusement que la côte va nous réchauffer d’entrée de jeu ! Mon ami Jean-Claude Achard nous a rejoint à la sortie du village et nous accompagnera jusqu’à éguilles.

Hier, le parcours longeait la rive gauche de la Durance jusqu’aux Mées. Aujourd’hui, il va se faufiler au pied de la Montagne de Lure, traversant Mallefougasse, Cruis puis St-Etienne-les-Orgues, grimper au-dessus du barrage de la Laye, emprunter l’ancienne nationale 100 de Mane aux Granons, avant de gravir quelques collines du Luberon. Une fois réchauffés, tous les membres de cette belle équipée se régaleront de pédaler sur ces routes, très tranquilles mis à part la nationale, admirer les paysages sauvages ou champêtres du pays de Giono, au pied de sa Montagne de Lure qu’il aimait tant, traverser ces chouettes villages qui fleurent bon le temps jadis, contempler la vallée de la Durance du haut d’un superbe balcon boisé avant de dévaler vers les villages du Luberon. Le pique-La Bastide des Jourdansnique sur la place de la Bastide-des-Jourdans nous offrira un bon moment de détente sous un soleil toujours bien présent. Grambois, La Tour-d’Aigues, Pertuis : le défilé des villages du Luberon continue. Dans cette petite ville, Jean R., Michel GA. et Bernard récupèreront leurs sacs avant de nous tirer leur révérence pour rejoindre leur auto à Rousset. Le reste de la troupe gravira la ravissante bosse de La Cride avant de saluer l’ami Achard à éguilles. Les dernières bosses de Calas nous feront un peu mal aux jambes et chacun, après avoir récupéré ses affaires à Plan de Campagne, regagnera ses pénates, heureux de cette belle aventure… Et même pas mouillé ! Pour ma part, j’ai bien apprécié la rentrée par Mourepiane et les ports, bien plus agréable et sécurisante que nos habituelles traversées des quartiers nord.

En conclusion, un grand bravo aux 14 participants et à la participante de cet itinérant qui a mis fin à un sevrage de deux ans, un immense merci et bravo à Michel GA. et Jean R. pour une organisation sans faille et des parcours magnifiques… Sans oublier nos accompagnatrices, bien entendu ! Pour les prochains voyages par étapes, rendez-vous en septembre, en Catalogne !

Les participants : Nadine et Jacques, Jacques S., Sammy, Paulo, Bernard, Jean C., Jean R., Michel GA., Noël, Denis, Jean-Louis J., Thierry A., Olivier, Jipi.

Les parcours :

Dimanche : Les Termes, Le Juillet, Trets, Pourrières, Rians, Ginasservis, Vinon, Oraison, Les Mées, Peipin : 139 kms, 1 500 m D+

Lundi : Peipin, Mallefougasse, St-Etienne-les-Orgues, La Laye, Mane, La Bastide-des-J, La Tour-d’Aigues, Pertuis, Le Puy-Ste-R., La Cride, Eguilles, Marseille : 146 kms, 1 200 m D+

 

Les photos de JiPi

 

Les photos de Thierry

 

Les photos de Jacques S.

 

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 12:26

C’est lors de l’assemblée générale que sur proposition de notre président il fût décidé d’aller pédaler dans le département du Gers. Est ce pour la beauté des paysages ou pour le foie gras, les magrets de canard ou l’armagnac ? Peut être pour tout cela. Au fil des réunions le quota des participants se limita à neuf pédaleurs et quelques accompagnatrices.

Pour rouler au minimum quatre jours nous partons le jour de la Victoire à 6h00 car pas moins de 500 kms nous séparent de la méditerranée à Beaumont de Lomagne (82) capitale de l’ail blanc, ville que Thierry et son épouse Sylvie ont choisie comme lieu de résidence, à deux encablures du Gers. 5h30 plus tard en compagnie de Béatrice, Samy et Jean Y nous arrivons à bon port où Gérard, Jacques S, Thierry et leurs compagnes ont pris possession de leurs chambres. Nous en faisons de même. L’hôtel le Commerce et sa charmante patronne sont des plus sympathiques au premier abord. Aucune surprise également lors de nos succulents dîners servis lors de notre séjour de 4 jours. Manquent à l’appel Nadine et Jacques qui nous rejoindront en fin de journée.

P10408391er jour : Pour se mettre en jambes après ce long voyage nous choisissons un parcours de 82 kms copié sur Openrunner. Mais avant de se lancer sous un ciel couvert pour ce périple il faut mettre un peu de carburant dans le moteur. Certains s’arrêtent à la première boulangerie, Jean se rend un peu plus loin où face aux halles monumentales classées aux monuments historiques le café du Parc des Princes nous attend, pays du rugby oblige. Avec Jean nous prenons un sandwich au jambon de pays et un très bon demi suivi du café en compagnie de toute l’équipe rouleurs et accompagnateurs. Maintenant nous pouvons nous lancer. Nous sortons de la ville par un faux plat montant, une petite idée de ce qui nous attend tout au long de notre séjour. Sur une route des plus tranquilles nous cheminons entre d’immenses champs plantés d’aulx, de blés, de poireaux, de soja. Nous sommes en Lomagne, terres agricoles. Si vous aimez le vert en cette période de l’année vous serez gâtés. Comparable au Lot, Tarn et Garonne le Gers nous présente de nombreuses fermes et bastides en pierre de taille et de nombreux promontoires sont coiffés d’un château. Les églises me paraissent fort imposantes par rapport aux villages traversés. Le ciel plombé, l’atmosphère lourde ne peut que nous amener la pluie. Après la première crevaison de Thierry réparée sous un auvent quelques gouttes nous accompagnent. Plus loin notre président remet le couvert. Une petite pluie fine sans trop d’incidence nous fait revêtir les imperméables. Une troisième crevaison du même auteur nous oblige a une réparation plus sérieuse. Enfin nous trouvons le bout de verre non trouvé lors de nos deux premières recherches, certainement ramené d’ailleurs car nous n’avons pas rencontré lors de notre périple une seule canette brisée. D’ailleurs ces trois crevaisons seront les seules. Le département du Gers est très vallonné, des bosses courtes mais parfois allant jusqu’à 10%, autant de descentes. Des parcours usants, il faut savoir jouer du dérailleur à moins d’avoir de bonnes cuisses et passer en force. La pluie nous retrouve à Lavit où la fête bat son plein. Nous finirons ce premier jour sous la pluie mais assez faible car P1040732nos pieds ne seront pas trempés. Voilà notre échauffement s’est bien passé et savons ce qui nous attend pour les prochains jours. Nous verrons les circuits à la baisse.

1ere étape : 83 kms 3h53’ 21,4 km/h 1236 D+ T° Moyenne : 23°4 Openrunner N° :2456288

Beaumont-Gaudonville-St Clar-Bouzon-Beaulieu-Castet Arrouy – Miradoux-FlamarensMansonvilleLavit- Beaumont

 

2eme Jour : Nous plongeons vers le sud.

Le peloton du premier jour s’est enrichi de deux unités avec l’arrivée de Nadine et Jacques. Comme nous ne pouvons effectuer les parcours proposés par « Openrunner » les cartes routières sont de sortie et ils ne seront pas trop de deux Thierry et Jacques aidés par le GPS de Jacques S. pour trouver les bonnes routes car elles sont très nombreuses mais agréables et pittoresques. Routes de campagne bien goudronnées, peu fréquentées, sinon des conducteurs courtois et paisibles. En tout et pour tout un seul véhicule immatriculé en Suisse se montrera désagréable en nous dépassant à vive allure. Par monts et par vaux, de fortes pentes nous font passer le plus petit plateau. La température est frisquette, les coupes vent de sortie ainsi que les manchettes, certains sont même en long. A Maubec ancienne cité fortifiée aux ruelles pittoresques nous poserons pour les traditionnelles photos de groupe. Nous filerons vers Sarrant, Touget, Escorneboeuf pour filer vers Gimont capitale du foie gras avec ses halles au gras. Nous passons Aurimont pour quelques kilomètres plus loin rejoindre Samatan où nous faisons notre pause méridienne ; sans concertation les premiers arrivés rentrent à la boulangerie, d’autres filent vers le village et le petit Casino. Et nous ne sommes que 9. Peut être ont ils peur de ce jour férié et des fermetures. Nous déjeunerons sur un banc au soleil avec de la très bonne charcuterie, du fromage des fruits et du Madiran. Au café nous choisissons la route du retour. Cazaux, Castillon, Roquelaure, Cologne. Je ne sais plus où la pluie a fait son apparition mais il a fallu cette fois rentrer à Beaumont sous de fortes averses mais une eau pas trop froide. Rien de sec à l’arrivée mais une bonne journée tout de même.

2éme étape : 120 kms 5h55’ 20,2 km/h 1250D+ T° Moyenne : 18°5 Openrunner : N°2201202

Beaumont-Sarrant-Touget-Escorneboeuf-Gimont-Samatan-Cazaux savès- Castillon-Roquelaure-Cologne-Brignemont-Le Causé-Goas-Beaumont

 

3èmeJour : Circuits des Vallons et Gimone

Halles de Beaumont de LomagneNous avons récupéré des circuits vélo proposés par le syndicat d’initiative et en jumelant deux circuits nous allons pouvoir faire notre parcours du jour. Le circuit des vallons ne nous décevra pas. Un vrai toboggan mais nous commençons à être habitués. A de nombreux carrefours les préposés aux cartes seront de service et nous n’emprunterons que de toutes petites routes entre champs de blé, betteraves, petits pois, semis de maïs, plantations de melon et également des plantations de noisetiers. La Lomagne est constituée de doux vallonnements entourés par les coteaux gascons et la vallée de la Garonne. Un patrimoine varié avec de petits villages pittoresques, bastides, châteaux, églises et chapelles, pigeonniers, maisons anciennes et hôtels particuliers. C’est un pays essentiellement agricole où pousse l’ail blanc mais également une polyculture. Notre circuit passe au musée du miel avec la plus grande ruche au monde à Gramont ainsi que son château dominant la vallée de l’Arrats. Nous avons décidé de déjeuner « couteau-fourchette » et c’est Mansonville que nous faisons notre halte. Un restaurant très accueillant pour un prix modique au soleil et en terrasse. Le plat  « Daube-pâtes » demandant plutôt une sieste qu’une bonne partie de manivelles, mettra un certain temps pour être digérée, mais cette daube était succulente ainsi que le vin de St Sardos pour l’accompagner. Au retour nous retrouvons des routes empruntées le premier jour et des ascensions à l’identique mais paraissant plus difficiles, fatigue oblige. S’il fait frais nous n’avons pas de pluie. Nous rentrons assez tôt à l’hôtel pensant pouvoir visiter l’église de Beaumont mais la fermeture se fait à 16h. Nous visiterons la vieille ville en attendant de prendre une boisson face aux halles du XVe à l’imposante charpente en chêne.

3éme étape : 90 kms 4h23’ 19,5 km/h 1017 D+ T° Moy : 17°4 Openrunner :N°136581

Beaumont-Auterive-Gimat-Cumont-Montgaillard-Marsac-Gramont-Mansonville-St Jean du Buzet-Castera-Lavit-Larrazet-Belbese-Manas-Bordevieille –Beaumont

 

4éme Jour : Direction Auch et sa cathédrale

Auch-Nous ne pouvions quitter le Gers sans aller visiter sa préfecture, Auch. Comme tous les jours nous partons à 8h30 (pas précises) sous la conduite de Jacques et Thierry qui ont prévu le parcours en essayant d’éviter les grands axes. Il ne fait pas bien chaud et nous avons un petit vent de face ce que nous n’avons pas eu les autres jours. Vaut il mieux le vent ou la pluie ? Ni l’un ni l’autre me direz vous. Alors faites de l’home-trainer. Toujours les mêmes paysages et mêmes vallons mais une couleur si reposante et également quelques petits bois que nous traversons avec l’espoir de rencontrer quelques bêtes sauvages. Pour ma part je n’en verrai pas mais Nadine et Béatrice auraient aperçu une biche. En passant par Maubec, Solomiac, Mauvezin où à notre retour nous ferons une halte au cimetière pour saluer Roger Couderc « Allez les Petits », halte suggérée par notre ami Max. St Antonin, Augnax, Nougaroulet et ensuite une grande voie pou rentrer dans Auch dominée par son imposante cathédrale. Nous y ferons halte et la visiterons avant d’aller déjeuner à l’Irish Pub, ça ne s’invente pas pour y déguster un bon confit de canard avec frites cuites à la graisse d’oie bien digestes. Quelques kilomètres encore sur la grande voie avant de retrouver la quiétude des petites routes. Nougaroulet, St Sauvy, Mauvezin, Sarrant, Maubec et détour par Fadouas et sa basilique et pour finir une pente à 13% pour rejoindre Beaumont. Dans les prés si nous avons vu quelques bovidés c’est plutôt des chevaux qui paissent car Beaumont est depuis le XIXe un lieu d’élevage de trotteurs français et nous avons plusieurs fois longé son hippodrome où pas moins de 15 réunions annuelles s’y déroulent. Egalement à Beaumont un plan d’eau que j’irai visiter cause erreur d’aiguillage après une conversation avec un habitant de Beaumont.

4éme étape : 111 kms 5h28’ 20,4 km/h 1336D+ T° Moy : 17°4 Openrunner : N°2386925

Beaumont-Auterive-Maubec-Solomiac-Mauvezin-Augnax-Nougaroulet-Auch-retour à Nougaroulet- Ansan-St Sauvy-Mauvezin-Solomiac-Maubec-Faudous-Beaumont

Pour les menus de l’hôtel nous avons eu droit dans l’ordre et pas dans le détail à du lapin farci, cassoulet, saumon et magret de canard. En entrée des salades et pour dessert des gâteaux et glaces avec vin en pichet de St Sardos, terroir du pays gascon.

Participants : Jacques et Nadine, Béatrice, Jacques S, Thierry, Gérard, Jean Y, Samy, Denis

Accompagnants : Sylvie et Eva, Monique et Marie Jeanne.

Ce séjour fut des plus agréables même si la météo comme un peu partout en France n’a pas été au top. Pays du foie gras, des confits de canard, de l’armagnac, évidemment si vous êtes végétariens… vous ferez bonne chaire. Les gens sont charmants et accueillants. L’hôtel du Commerce est à conseiller à tous ceux qui veulent faire une halte à Beaumont de Lomagne. Si vous devez y pédaler pensez à des braquets de haute montagne même si les ascensions sont bien plus courtes. Mais attention c’est casse pattes.

Le groupe est resté bien uni et nous n’avons eu aucun pépin sauf les trois crevaisons de Thierry, certainement importées de Marseille.

Alors à vos cartes routières ou Openrunner pour voir où vos collègues ont posé leurs roues. J’espère que mon récit sera accompagné des nombreuses photos ou vidéos prises par Jacques S. et Thierry.

 


Les photos de Thierry

 

Les photos de Jacques S.

 

La vidéo de Thierry

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 20:00

… ou enfer du piéton ?

Le touriste méridional n'y peut survivre qu'au prix d’une adaptation rapide : toujours garder à l’esprit que tout trottoir abrite en son sein une bande cyclable où déferle un flot presque ininterrompu de cyclistes.

 Amsterdam

 

490 000 cyclistes parcourent chaque jour deux millions de kilomètres rien qu'à Amsterdam. Ils sont organisés en un efficace lobby capable de modeler le paysage urbain à leur avantage.

Les parkings semblent à la hauteur de la situation.

 

Gare centrale d'Amsterdam

 

Pourtant, ils sont arrivés à saturation : le gouvernement prévoit d’ici 2016 un plan d’investissement de 57 000 000 € pour ajouter 38 000 places de parking et 15 km de bandes cyclables.

Une vision de cauchemar pour l’automobiliste pur et dur (à vrai dire surtout dur).

 

fietsen

 

Quitte à paraphraser Gilbert Bécaud, j'en suis à présent réduite à penser :

Que ma ville me semble vide !

 

Boulevard Michelet

 

A Amsterdam, il y a aussi des vélos spéciaux.

 

fietscafe

 

Plus au sud, à 's Hertogenbosch, j’en ai même vu un en béton armé.

 

Binnendieze - 's Hertogenbosch

 

Et voici ce qu'il m’a été donné d'admirer au musée des Beaux-Arts de Dijon, où j’ai fait étape en chemin vers l’autre pays du fromage :

 

La véloterie du père Gaston - Gérard Pascual (1975)Gérard PASCUAL - La Véloterie du Père Gaston  

 

N’était-ce pas un présage ?

   

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 22:00

Si le printemps était de mise pour la traversée des Alpilles, l’hiver n’avait pas dit son dernier mot et pour notre sortie vers le lac de Carcès, il revient en force. Il a fallu ressortir la tenue d’hiver pas encore rangée car en ce samedi souffle un fort vent du nord, le ciel est gris et la météo prévoit des averses. Rien de bien encourageant pour se lancer dans un périple de presque 200 kilomètres.

Bonne affluence au départ de St Menet et par le trajet habituel aller à Cuges déguster le café du matin, un arrêt  obligé. C’est Serge dit « Pipe », encore un jeunot, qui nous l’offre pour fêter son anniversaire. Un tour de table et sur les 22 présents une toute petite moitié pour ne pas dire moins se dit prête à tenter le tour complet.

8 des 9 intrépidesVent dans le dos nous filons vers Le Camp et cheminons ensemble jusqu’au carrefour de Signes.  Le ciel gris et bas, le massif de la Saint Baume qui fume n’inspirent pas Jean-Pierre Bo. Et nous ne sommes plus que 9 intrépides. Nous sommes si bien à croquer notre pain blanc que nous passons les bosses facilement, trop facilement pour certains qui se prennent pour Fausto C. ou Marco P. Pensent-ils au retour vent dans le nez ? Méounes, Néoules cher à Bernard et sa descendance, Garéoult, tout se passe à merveille sauf une circulation en ce samedi matin, jour de marché assez dense où la prudence est de rigueur. Nous essayons de faire deux groupes pour ne pas trop gêner les automobilistes ; Forcalqueiret, Ste Anastasie, Besse/Issole sont passées sans problème. Le débit de l’Issole est abondant et ses abords verdoyants. Les vignes bourgeonnent, on sent bien que la nature suit son cours sauf la température qui ne suit pas.

Voici Cabasse, le village de Jean Dotto où nous déjeunions lors de nos premières sorties vers le lac alors que maintenant nous poussons jusqu’à Carcès. Voici enfin le lac. Certains le voyaient pour la première fois et trouvaient cette étendue d’eau peu importante. Mais en consultant une carte routière, à la grosseur de la tâche bleue comparée à celle seulement de Sainte Croix, on peut imaginer sa superficie. Béatrice trouve le cadre enchanteur et s’émerveille, le soleil a fait son apparition et c’est un peu avant l’angélus de midi que nous atteignons la place. Notre bistrot est fermé mais Patrick G. trouve un snack sur la même place et nous nous y installons pour casse croûter au soleil.

Pendant notre pause déjeuner, le vent cesse et le ciel s’obscurcit. Nous prenons le café à la sortie du village offert par Béa. Nous prenons le chemin du retour après avoir appris que le groupe resté sur Marseille s’était fait copieusement arroser. Aurons-nous la chance de rentrer sans pluie ? J’en doute car maintenant le ciel est bien bâché. A une bifurcation, nous oublions d’aller vers Le Val et nous filons vers Correns, village complètement BIO. Il nous est ensuite conseillé de filer vers Châteauvert et le vallon Sourn pour sa beauté en suivant la rivière Argens. En effet, c’est très beau mais nous faisons une boucle d’environ 18 kms et même si nous admirons de belles bâtisses et la propriété de Brad Pitt cela va nous faire une heure de plus de selle. Nous retrouvons le parcours au Val pour filer vers Bras et ses montagnes russes, puis Tourves pour rejoindre Rougiers. Nous sommes presque chez nous et sans pluie pour le moment. Et voilà que tout se gâte. Les premières gouttes arrivent, les nuages sont retenus par la Sainte Baume. Nous continuons avant de revêtir les imperméables au niveau de Rougiers. Encore 50 bornes à parcourir et pour moi ce sera la quatrième fois en peu de temps que je prends « l’eau », quoiqu’on en dise.

Le photographeLes costauds du matin en ont moins sous le pied. Alain J. donne des signes de fatigue. Un peu de fringale, sans doute, Samy est courageux, Patrick G a son plan B puisqu’il doit aller à Vaugines et son épouse le récupère à Auriol, quant aux autres ils baissent la tête et roulent sous la pluie à défaut d’y chanter. Il se dit même que ceux qui se sont trempés le matin ont fait des incantations pour qu’on se trempe aussi. On ne peut pas rouler que sous le soleil, il faut goûter à tout.

Qui dit pluie dit crevaison, ça va de pair ; le premier est Patrick dans la descente de la Sambuc, mais il a le plan B, le deuxième Alain à St Zacharie et moi presque rendu à St Menet. Antoine s’étant échappé à l’avant nous nous retrouvions à sept. Dans ces mauvaises conditions, avec la pluie et le froid car il ne fait pas plus de 7à 8°, c’est un peu chacun pour soi. Noël à les mains frigorifiées et est à la recherche de sacs plastique pour se protéger et joue aux « Roms » à Auriol et le reste file. Je le laisse a ses recherches et pars à la poursuite des autres que je ne reverrai plus car nous n’avons pas emprunté les mêmes routes. Noël me rejoint à St Menet mais je sens qu’il est en froid, on le serait à moins vu le temps et file par La Valentine et pour corser la situation, je perce à la roue arrière. Je trouve un coin paisible pour la réparation et grâce à Dieu peut être, il ne pleut plus. Je vois passer Alain et Samy, par la suite j’apprendrai que J- Louis J. et Jacques S. étaient en avant garde et Béa avait récupéré son véhicule au parking.

Ma rentrée par St Pierre se fait sur route sèche ce qui peut éviter une autre crevaison, la journée fut un peu longue et il vaut mieux ne pas avoir mal au fessier car ce n’est pas moins de 9h de selle, 208 kms pour moi et 213 pour les plus éloignés, 1780m de D+ mais notre erreur de parcours avec l’absence du capitaine de route Max B. et notre ami Michel G. qui a toujours la carte Michelin ainsi que Jipi qui connaît la région mieux que le fond de sa poche nous a permis de découvrir Correns, le Vallon Sourn, la rivière Argens, Chateauvert, de bien jolis coins et permis à certains de faire 200 bornes ce qu’ils n’avaient encore jamais fait et jauger leurs capacités et savoir également parfois que quand on veut aller loin il faut ménager sa monture.

Les 9 intrépides : Béatrice - Patrick G - Alain J - Antoine - Noël - Jacques S - Samy

                                   J Louis J- Denis.

Sommes rentrés sains et saufs et tant qu’il y aura des intrépides il y aura des randonnées.

  208 kms    1780 D+    9h12’     22,6  km/h

 

Une autre fois, sous un autre ciel mais au même endroit : les photos de JiPi  

Réveil = 24,2 !  

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 08:49

Cette classique de notre section a été placée cette année sous le signe du grand beau temps, d’un vent quasi nul et d’une chaleur qui nous a surpris après de bien tristes journées d’un hiver qui n’en finissait plus.

 

En ce samedi 13 avril, nous avons dû nous couvrir un peu pour le départ toujours matinal mais n’avons point subi les frimas des éditions précédentes.

Je ne m’étalerai pas sur la magnificence des paysages de cette superbe sortie, sûrement l’une de nos plus belles, ni le pittoresque des nombreux villages traversés qui sentent si bon la Provence, Denis et moi ayant déjà sévi sur le sujet… D’ailleurs nous attendons fébrilement une relève qui ne semble pourtant pas poindre à l’horizon ! Je dirai simplement que 26 participants, dont 4 féminines - 100 % de leur effectif, bravo mesdames ! – se sont régalés par cette si belle journée.

 

 Alpilles13

 

Je concentrerai donc mon récit sur l’élément essentiel qui ressort de son titre : la très grande solidarité de notre groupe dont j’ai été l’un des heureux bénéficiaires. Largué au départ – ça, ce n’est pas nouveau ! – je constate que je roule sur la plaque mais n’arrive pas à l’enlever. Après plusieurs arrêts, je parviens à rouler sur le plateau du milieu. En ajoutant quelques arrêts vestimentaires, vous comprendrez bien que le groupe aura filé ! Un coup de fil de Denis à Aurons, en pleine montée : ils vont m’attendre. A Alleins, un petit groupe me récupère : pour ton vélo, on verra au café. Une ou deux crevaisons d’autres malchanceux du jour permettent de constater que dans ces cas-là l’on est jamais seul. Au café d’Eyguières, Anne a déjà prêté un pneu à René et voulait me passer un câble de dérailleur : malheureusement, c’était plus grave docteur et Jacques M. passera la quasi-totalité de sa pause à s’occuper de ma machine. Il constatera que mon dérailleur est cassé et le bloquera pour que cette sortie ne devienne pas un calvaire pour moi. Bien sûr, avec tout ça j’ai oublié mon casque sur la terrasse et m’en apercevrai bien trop tard pour retourner le chercher !

 

Après le moment fort convivial du repas sur le cours de Mouriès, plusieurs paquets se sont formés. J’ai ouï dire que d’aucuns se sont retrouvés quasiment à Salon et sur la 113, à cause d’une erreur de route, que devant nos jeunes roulaient à 40 ou 45 à l’heure. Pour ma part, je me suis régalé à rouler dans un «groupetto» de 5 éléments et peux à nouveau parler de solidarité puisque que l’ensemble de ce groupe m’a accompagné à l’intérieur du village d’Eyguières, le parcours y passant en bordure, pour récupérer mon casque qu’un barman avait mis de côté.

C’est donc très heureux de cette superbe randonnée et de cette ambiance indicible qui a régné tout au long de la journée que j’ai rejoint mes pénates !

À bientôt !

 

Une classique de printemps : les Alpilles

 

 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 18:18

Rond-PointJe me vois dans l’obligation d’écrire pour tordre le cou à une rumeur tenace. Mais tout d’abord, sachez que je suis désolée de vous priver du coup d’un bel article de Denis (JiPi, lui, n’était pas là).

Le parcours :

Il était magnifique et en grande partie inédit. Même Louis n’avait jamais vu les pièces d’eau de Mallemort. Quant à moi, je n’étais jamais allée à Mallemort. Mais de toute façon, je reconnais difficilement les routes.

Malheureusement, je ne peux pas vous décrire les paysages, je ne sais pas faire ça. Il y a pourtant de quoi dire : tant de petites routes qui font voyager parmi les pins et les prés et traverser de charmants vieux villages ; la vue panoramique à 180 ° (même un peu plus, je crois) sur les collines multicolores, entre Alleins et Aurons. Mais rien que ces noms, Alleins, Aurons, Pélissanne devraient arriver à vous faire rêver (peut-être avec un petit coup de pouce de google-images).

A part les quelques gouttes d’eau dans la montée de la Viste, le ciel était assez dégagé avec un petit vent favorable au retour et 10 des 15(*) partants ont effectué les 150 km prévus (si on ferme les yeux sur qui s’est avancé en voiture, je le dis par soucis d’exactitude).

La rumeur :

Il en est encore qui me saluent par ces paroles : « Où va-t-on te perdre aujourd’hui ? »

Pourtant, mon dernier égarement remonte à 2006.

Au moins, se perdre donne l’occasion de se retrouver, ce que je finis toujours par faire. D’ailleurs, notre ami Van Werven écrivait de moi, justement en 2006, dans un style tout en nuances : « Sa pugnacité force le respect. Il vaut mieux ne pas l’avoir comme belle-mère ».

Les faits :

C’est à 11h40, non loin de Mallemort, alors que la fringale était toute proche (car à cause de Météo France, je ne m’étais pas du tout préparée diététiquement à cette expédition), que la nouvelle est tombée : le repas se tiendrait à Pélissanne, soit 15 km plus loin. Il m’a fallu manger tout ce que j’avais sur moi (à vrai dire pas grand-chose) pour faire face à cette idée. A peine repartie, je me suis retrouvée à un rond-point qui ne contenait aucune mention ni d’Alleins, ni de Pélissanne, même en tout petit. Je n’ai pas la carte dans la tête, loin s’en faut, mais depuis 2006, suite à d’importantes pressions, je me suis munie d’un portable et je l’ai utilisé, non pas pour consulter la carte (ma modernité a des limites), mais pour appeler Denis. Il a aussitôt refait les kilomètres parcourus pendant ma collation pour venir à mon secours, et voilà ce qui s’est passé : il arrive au rond-point, il en fait le tour mais… l’un de nous est entré dans la quatrième dimension. Je suis pourtant bien là, au bord, en train de réparer ma roue arrière. (Trois sorties consécutives avec crevaison à l’arrière, malgré des chambres et un pneu neufs, n’est-ce pas d’ailleurs très étrange ?)

Mais quelle idée regrettable de manger à 1 heure de l’après-midi quand on s’est levé à 6 heures.

J’aurais volontiers évité de monter le calvaire d’Alleins à jeun (de toute façon, le Chemin de Croix, c’était hier).

Mais il est vrai que nous ne sommes pas égaux devant la digestion et que Pélissanne offre plus de choix de restauration.

(*) Il y en avait bien un seizième, mais sa voiture s’est mesurée à un bus. Le bus n’a rien, mais Michel a dû amener la voiture au garage. Nous regrettons qu’il n’ait pu rouler avec nous.

 

Les photos de Jacques S.

 

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