Une randonnée de quatre jours au départ de Quillan (11) nous est proposée pour découvrir la beauté de la haute vallée de l’Aude, ses nombreux défilés, les châteaux cathares. Notre ami Noël a mis sur papier divers parcours qui devraient satisfaire les nombreux participants, avec des cols mythiques, Pailhères (2001m), Pradel, Jau, Chioula etc… , des parcours plus doux, un grand choix pour sillonner les routes tranquilles de l’Aude.
Mais, et oui il y a toujours un « mais », on a beau tout prévoir, choisir un bon hôtel-restaurant à prix convenable, s’être cassé les méninges à monter des parcours, avoir gambergé des mois, on n’a aucun pouvoir sur la météo. Cette fois, elle fut vraiment catastrophique, pluie et froidure tout le temps de notre séjour. Mais il en faut plus pour décourager les vaillants cyclos que nous sommes. Tous n’ont pas roulé les quatre jours, mais tous ont roulé au moins un jour.
Quillan : Cette petite ville aimable et prospère est la clef des Pyrénées et commande la porte des fameux défilés de la Pierre-Lys et St Georges, seuls passages sur Roussillon et Cerdagne. Centre de tourisme incomparable, le Pays de Sault, le Rebenty, les forêts de Callong, Picaussel et tant d’autres où l’air pur et léger descend des névés par le couloir de l’Aude ; Quillan (292m) mérite de devenir uns station estivale ; elle fut très industrielle avec la chapellerie venant d’Espéraza tout proche et par son usine Formica. Mais c’était avant et maintenant ce sont les exploitations forestières et le tourisme qui font vivre la cité.
C’est à la pointe du jour que nous quittons Marseille, non sans avoir consulté avec la nouvelle technologie, internet pour ne citer que lui, la météo et rien de bien réjouissant puisque pluie et froid sont au programme. C’est au niveau de Limoux, capitale de la Blanquette, que nous rencontrons la pluie. Petite pluie fine, une pluie de mars et non de fin mai. Nous sommes les derniers à arriver à l’hôtel, du moins pour ceux qui doivent arriver en matinée. Non, erreur, manque à l’appel Jeannot « sac à dos » qui, contrarié par son GPS, tourne autour de Carcassonne. Il arrivera enfin après plus de 6h30 de route. Nous prenons possession de nos chambres comme pour notre rando dans le Gers, mais se pose la question : allons-nous rouler cet aprèm ? Allons déjeuner, ensuite nous aviserons. Une sandwicherie nous accueille. Les conversations vont bon train. On se motive comme on peut. On n’est pas venus pour faire de la chaise longue ou visiter les musées, on est là pour rouler et ce ne sont pas les plus jeunes les plus motivés. Retour à l’hôtel, je croise dans le hall les plus mordus déjà en tenue ; Jacques S arrivé la veille avait déjà pédalé en matinée en essuyant évidemment quelques averses et est prêt ainsi qu’Henri qui, me voyant en civil, me bouscule pour que je revête ma tenue cycliste. Partir sous la pluie, est-ce bien raisonnable ? Noël, organisateur de ce séjour puisqu’il joue presque à domicile avait avec d’autres choisi un parcours pas trop long puisque nous avions bien entamé notre temps de pédalage ; certains préfèrent rester au sec et je peux les comprendre. Ils ont déjà beaucoup donné dans le cyclotourisme et partir sous la pluie et une température basse… très peu pour eux. Je me fais violence et bien équipé avec sur chaussures, coupe-vent imperméable du club sans oublier le K-Way car nous en aurons l’utilité. Il doit bien être 12h30 quand nous donnons nos premiers coups de pédale sous une petite pluie fine. Nous ne voyons pas les montagnes qui encerclent Quillan, les fameuses trois quilles « très quilhos » que nous retrouvons sur son blason.
Notre motivation première est d’aller déguster un bon café chez Noël à Le Bézut son village natal ; une belle route mais pentue, de quoi réchauffer les organismes. Nous visitons sa demeure qu’il rénove au fil du temps. Petit village perché, calme, dans un écrin de verdure, un havre de paix où il doit faire bon se ressourcer. Nous sommes 9 à tenter l’aventure. Il en reste 5 au sec, les 4 Jean plus Christian. Après ce très bon café et une petite « goutte » nous continuons notre sortie par le col de St Louis (687m), nous sommes maintenant dans les Pyrénées Orientales chères à notre ami Michel dit le « toubib » qui par bonté laisse pénétrer sur ses terres les « gabachs » (voisins des PO). Voici Caudiès de Fenouillèdes et par une petite route serpentant entre vignes et bois nous accédons à St Paul de Fenouillet. Une averse plus violente nous fait endosser les imperméables que nous ne quitterons plus même si parfois nous roulons au sec sur des routes bien humides. Notre sympathique motivé Henri se débrouille pour percer sa roue avant mais au bon endroit si on peut dire car un abri bus nous servira de refuge pour réparer. D’après Noël le bout de verre trouvé dans son pneu n’est pas originaire du lieu mais doit être importé de Marseille. Chauvinisme…
Pour éviter de se refroidir pas de pause-café. Nous décidons de continuer vers les Gorges de Galamus : le torrent l’Agly descend de cascades en cascades, sculptant le roc tandis que la route reste à la même altitude ; plus loin elle se trouve suspendue à mi flanc de falaise sur un à pic de 500 m ; elle fut tracée en 1894 par un ingénieur le pic à la main, la brèche est devenue sentier et la mine aidant ce travail aérien les blocs ont éclaté et la route est construite en surplomb de l’abîme ; les parois verticales écartées de quelques mètres sont le défilé qui unit l’Aude aux Pyr Orientales. La falaise dorée monte à 900m abrupte des deux côtés. Depuis l’aire de stationnement nous apercevons l’ermitage de St Antoine de Galamus que l’on peut atteindre par un sentier bordé de buis, chênes verts et arbousiers. Un lieu de solitude où le silence n’est rompu que par le tintement de sa cloche. Galamus trop peu connu mériterait la réputation mondiale des gorges de la Bourgne, du Trient ou de la Tamina.
Ces gorges sont comme un entonnoir, un « engoulidou » où le vent s’engouffre avec violence. Nous devons passer à pied en poussant nos frêles montures qui sont soulevées par sa force. J. louis s’est vu refouler sur quelques mètres, voyez donc mon souci moi qui lui rends une vingtaine de kilos ! Par deux fois nous devrons mettre pied à terre pour pouvoir progresser ou être couchés sur la machine, si allongés qu’on ne verra pas le panneau de signalisation qui nous informe que pour piétons, vélos et motos la plus grande prudence est de rigueur.
Voici Cubières/Cinoble et en suivant l’Agly au milieu d’une luxuriante forêt avec une pente à 5 ou 6% nous passons le col du Linas (680m) et nous plongeons sur Bugarach qui fut à l’honneur en cette fin d’année 2012, seul lieu où nous pouvions espérer survivre car la fin du monde était annoncée. Le Pic de Bugarach pointe à 1231m. Il faut pas moins d’une heure trente de marche pour atteindre le sommet. C’est un point géodésique de la grande triangulation de la France. La tour du Bugarach permet un tour d’horizon de Toulouse à la Méditerranée, au premier plan la forêt des Fanges, plus loin le pays de Roquefort de Sault et le Madres ; au sud c’est le Canigou, sommet vénéré des catalans et la plaine du Roussillon ; à l’Est au-delà des crêtes du Tauch et de Vingrau, les étangs et la mer. Seul l’Aigoual donne un tour d’horizon aussi étendu.
Noël nous invite par une route forestière avec des portions dépassant parfois les 10% de rejoindre Rennes le Château. Dois-je vous conter le secret de l’abbé Saunière ? Curé de cette paroisse de 1885 jusqu’à sa mort en 1917, il aurait découvert lors de la restauration de l’église dans un des piliers des parchemins et à partir de 1891 il dépensa des sommes colossales pour rénover son église, se faire construire un logis luxueux, la villa Béthania, une tour-bibliothèque, une serre exotique et mener pendant plus de vingt ans une vie de prince. Il aurait dépensé un milliard et demi de francs de l’époque. Des originaux viennent encore de nos jours rechercher ce trésor et le maire est obligé de sortir des arrêtés municipaux pour interdire les fouilles sur son territoire.
Suite à notre arrivée tardive tous les lieux sont fermés, église, musée, boutiques ; nous plongeons sur Couiza et la pluie refait son apparition. C’est sous une pluie battante que nous rejoignons Quillan par la grande route et sans cette grosse et longue averse nous aurions presque pu rentrer secs. C’est bien trempés et bien crottés que nous rejoignons l’hôtel mais sans incident. Remettrons-nous le couvert demain s’il pleut encore ? La nuit porte conseil.
1er Jour : 93 kms 1655m D+ 5h17’ 17,5 km/h
Apéro, bon repas, petite promenade digestive vers le fameux pont Suzanne passant sur l’Aude, pont construit par le patron des usines Formica pour permettre aux ouvriers de se rendre plus facilement sur le lieu de travail et baptisé au nom de sa fille. Toujours un peu de pluie. Il pleuvra toute la nuit et nous nous réveillerons avec. Grise mine au petit dej. Quelle décision prendre ? On remet ça sous la pluie ? Je ne vous le cache pas il y a des « motivés ». La météo doit être plus favorable l’après-midi, patientons un peu. Nous visitons sous la pluie Quillan, de quoi se mouiller les pieds. Retour à l’hôtel. Nous prenons la décision de faire comme la veille, déjeuner et ensuite rouler. Nous allons chez Marie-Claude, un restaurant à l’ancienne, tout fait maison. La patronne est une lointaine cousine de Noël. Et oui le monde est petit. Nous pourrons être servis avant l’ouverture et prendrons le plat du jour mais avec un choix multiple : lasagnes, canard aux olives, entrecôte, rôti de bœuf… A la fin une petite erreur sur le prix du café, rien de bien grave. Nous sommes 12 à vouloir faire un peu de vélo, ne sommes-nous pas venus pour ça ? Rouler et découvrir la région ? Christian et Jean O. sont partis déjeuner ailleurs car ils ne veulent pas sortir. Retour sous la pluie. Départ à 12h30 prévu. Jean R. et Jean Ch. déclinent l’invitation. Ils ne sont déjà pas sortis le jeudi, ils ne vont pas encore « moisir » à Quillan ce jour. Ils en connaissent presque les moindres recoins. Je décide de rester avec eux et de faire un tour en voiture pour visiter.
Ils sont donc à nouveau 9 à tenter l’aventure à vélo. Certains y vont un peu à reculons vu le ciel bas, la bruine et la fraicheur. Pas plus de 13°. Ils iront à Nébias chez notre ami Julien Siffre prendre le café. J’appris le lendemain qu’il m’avait réservé une bouteille de cartagène. Tant pis ce sera pour une autre fois Julien. La pluie et le froid saperont le moral d’Henri qui rentrera au plus court. Les autres feront un parcours de 75 kms.
Notre balade voiture consistera à passer direction Axat par les gorges de la Pierre Lys, là où le curé Félix Armand (curé de 1774-1823) creusa avec l’aide des paroissiens de St Martin Lys la roche pour faire cette unique route qui relie les régions isolées du Roquefortès, du Donnezan, du Capcir à Quillan. Avant la révolution pour aller de Quillan à la Haute Vallée de l’Aude, il fallait, les gorges étant inviolables, passer par les hauts plateaux et l’hiver l’accès en était impraticable. Napoléon et Louis XVIII s’intéressèrent à ce travail et en 1814 le passage fut ouvert et ainsi les Corbières et Les Pyrénées communiquèrent. Quillan donnait ainsi la main au Roussillon, au Capcir et à la Cerdagne. Nous passerons visiter le château féodal de Puilaurens en restant toutefois au pied car pour changer un peu il pleut. Il fut le dernier à résister à la croisade de Simon de Montfort, tombant après celui de Termes. Nous reprendrons la route empruntée la veille à vélo pour passer à St Paul et visiter les Gorges de Galamus où le vent sévit encore. Cette fois église, musée et commerces sont ouverts à Rennes le Château et nous pouvons visiter. Notre retour sur Quillan se fera sous une pluie violente. Nous doublons deux de nos collègues à vélo qui rentrent de leur sortie bien trempés. Les autres sont en pleine dégustation de blanquette du côté de Campagne sur Aude. Les vélos passeront au carcher avant de rejoindre leur local.
Notre deuxième journée s’achève encore sous la pluie. L’apéritif et le très bon dîner rendront le sourire à la collectivité.
Après une bonne nuit réparatrice, nous nous levons une nouvelle fois avec un ciel très bas et de la pluie, pas une grosse pluie mais rouler par un temps aussi maussade n’est pas très encourageant. Après le copieux petit déjeuner les circuits sont sortis, les cartes routières également et nous essayons de monter un circuit pour satisfaire la majorité des participants. Une solution est trouvée car nous aurons la possibilité d’user du sécateur si la météo devient vraiment trop défavorable. Nous attendons la venue de notre ami Jean Vaquié qui doit pédaler en notre compagnie et comme il fait partie du club de Limoux il connaît sur le bout des doigts la région et nous sera utile pour nous conseiller. Noël et quelques autres, vaccinés au rayon de bicyclette, bousculent les moins courageux. Jeannot O. est même parti s’échauffer vers les gorges de la Pierre Lys et revient habillé comme un st Georges. Quelques minutes plus tard, nous sommes tous en tenue cycliste et le top départ est donné après avoir fait les courses au marché afin de préparer le casse-croûte du midi.
Sous une pluie fine, nous cheminons quelques kilomètres sur la grande voie avant de bifurquer à droite pour s’attaquer au col de St Louis. Pas très pentu, de 5à 6%, mais une dizaine de kilomètres tout de même. La pluie cesse, le ciel à tendance à se découvrir. La chaussée est toujours bien humide mais plus d’eau sur nos têtes. Ouf. Doucettement, nous grimpons, ne laissant personne à l’arrière. Les plus costauds filent vers le sommet. Là, c’est un vent très violent et froid qui nous accueille ; un demi-tour et route à droite. Longue descente vers Bugarach, grosses rafales de vent qui sollicitent une grande prudence et de serrer fortement notre guidon pour ne pas quitter cette route étroite. N’en déplaise à certains, encore à droite en direction de Cubières sur Cinoble par le col de Linas où il est convenu de déjeuner avec les provisions apportées. Manque un peu de « carburant » pour ne pas « gâcher » à sec. En frappant à une porte sur la petite place du village (70 hab), le hasard fait que la jeune personne au prénom d’Audrey, certainement responsable d’une association, peut nous proposer à la vente des boissons ; OK , peut également nous faire le café et son mari nous fournira le petit digestif. Que souhaiter de plus convivial ? Vers 14h, nous levons le camp pour laisser ce petit village des Corbières à sa quiétude. Christian, les deux Jean, O. et R., et Henri rentrent au plus court. Les autres vont faire plus long, pas le maximum car nous n’aurions pas assez de temps devant nous.
Nous enfilons les cols comme des perles, Bancarel, Col d’en Guilhem où notre autre Jean, de la confrérie des Cent Cols est déjà passé. Passons par Soulatge, Massac et maintenant sur une route sèche et un brin de soleil nous grimpons le col de Cascagne (623m), un de plus à son riche palmarès auquel quelques kilomètres plus loin il ajoutera le Col du Paradis (627m), après avoir franchi le col des Fourches (575). Double crevaison pour ne rien faire à moitié de Jean Ch dans la descente, avant arrière. Un seul arrêt et deux réparations, gain de temps surtout quand il ne manque pas de la main-d’œuvre. Voilà Mouthoumet et le Pont D’Orbieu, un point statégique. L’Orbieu est la vraie rivière des Corbières qui prend sa source à Fourtou et se jette à Raissac après un parcours de 54 kms. En ce jour, le débit est impressionnant et ceci se comprend vu les fortes pluies. Au sommet du col du Paradis comme au sommet du col de Cascagne, nous immortalisons ces passages par une photo. Voici Arques et son château. La route est maintenant plane, sur notre droite au niveau de Serres le château de Coustoussa. Voici notre rentrée dans Couiza. Un arrêt blanquette juste avant mais qui se conclura par porte close. Il en sera de même plus loin. Nous goûterons la blanquette offerte par notre hôtelier le soir au repas.
Notre retour vers Quillan s’effectue rive gauche de l’Aude aux eaux tumultueuses. Un beau cerisier et aucun arrêt, bizarre connaissant la gourmandise de quelques-uns d’entre nous. La fatigue certainement, enfin nous rentrons pour la première fois secs après avoir passé une excellente journée.
3 ème jour : 105 kms 1625 D+ 5h50’ 18 km/h
Nous prenons l’apéritif en compagnie de Jean Vaquié qui nous a accompagnés toute la journée comme lors de notre premier séjour dans l’Aude en 2012. Il ne peut rester dîner avec nous étant attendu à Limoux. L’apéro se poursuivra longuement, les commentaires sur cette journée allant bon train. Un cassoulet plus qu’excellent nous sera servi, une spécialité de notre hôtelier qui est également cuisinier. Bravo, les haricots étaient succulents et confits, saucisse et couenne savoureux. On reviendra ? Pendant ce temps se déroule la finale de rugby qui intéresse au plus haut point Henri, dit le coach. Il nous tient au courant de l’évolution du score. Promenade et fin de match voyant la victoire de Castres sur Toulon. Les petits ont fait tomber les gros. En sport tout est possible.
Dimanche et dernier jour.
Un peu court ce séjour même si la météo ne nous a pas permis de réaliser tous nos objectifs comme l’ascension de Pailhères et du Pradel, passer à Ax les Thermes.
Il a plu dans la nuit. Encore un ciel gris et quelques gouttes. Pas de motivation pour se mettre en selle. Au petit-déjeuner, nous décidons pour la majorité au regret de Noël de rentrer sur Marseille. D’autres décident de rouler au moins jusqu’à midi malgré le mal aux fesses et les jambes un peu dures. Ils parcourront une cinquantaine de kilomètres dans un décor magnifique pour se retrouver autour d’une bonne pizza pour mettre un terme à ces quatre jours en terre d’Aude, au pied des Pyrénées. Impressionnés par ces beaux paysages, la qualité des routes et la tranquillité, je crois que de nombreux participants souhaiteraient y revenir mais si possible sous un beau ciel bleu et du soleil comme sur les cartes postales et dépliants touristiques. Qui peut commander la météo ? Une certitude, Noël avait oublié de passer commande. On ne lui en veut pas.
Voilà conté ce séjour ou malgré la pluie régna une très bonne ambiance surtout autour des bonnes tables. Rien à signaler sur l’hôtellerie des plus confortable et de l’amabilité du patron et des serveuses car cause pluie nous avons été un peu envahissants.
Nous étions 14 : Les 4 Jean : Chapard, Revertegat, Occelli, Yeghiazarian
C Martinez, R. Grassi, M. Guisset, JL Jouve, G Motte, P Paulin, H Rougé, N Sire (organisateur), J Sola, et le conteur D Berthomieu.
Peut-être aurez-vous eu la patience et l’amabilité de lire ce récit jusqu’au bout. Pour visionner ces parcours vous pouvez utiliser la carte Michelin N° 86 pour situer déjà le département de l’Aude toujours en France même s’il est proche de l’Espagne et d’Andorre, et avec toutes les villes citées vous documenter avec internet sur les curiosités à découvrir, pour les randonneurs pédestres faire les châteaux Cathares, passer dans les PO pour grimper le Canigou ou le Carlit par le lac des Bouillouses, vous oxygéner à Font-Romeu, voir Odeillo et le four solaire et tant d’autres motifs d’aller parcourir l’Aude de la mer à la montagne. Plein d’opportunités. C’est beau, pas trop loin de Marseille, nous y reviendrons peut-être.
Encore mille mercis à Noël qui s’est un peu pris la tête pour organiser ce séjour, et celui qui ne l’a jamais fait ne peut savoir, d’avoir pris la peine de faire des circuits de tout niveau pour satisfaire la majorité des participants, du facile (relatif) au plus difficile, peut-être un peu trop de choix (ça servira une autre fois qui sait) et bravo à tous ceux qui malgré une météo des plus défavorables ont fait le déplacement.
Quelques adresses : Hôtel CANAL 36 B d Ch de Gaulle QUILLAN
Tel : 04 68 20 08 62
Chambre d’Hôtes/Bar à Camps/Agly : Pierre-Yves « La Maison du Chevalier
Tel : 06 59 41 79 31
A Cubières sur Cinoble : Audrey Les Jonquières (Buvette) Aire de Pique Nique
Tel : 06 78 26 09 14