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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 08:54
ESPARRON - SEILLONS

Il existe des trios célèbres aussi passionnants que surprenants à travers histoire ou fiction tels que :

  • Les 3 mousquetaires
  • Les 3 petits cochons
  • Les rois mages
  • Les Bee Gees  etc…

Ce samedi 20 avril, plus modestement les 3 associés qui ont surmonté ensemble l’obstacle du vent étaient

Jacques, Didier et moi sur la sortie Esparron- Seillons.

Didier ne voulant plus traverser la ville à vélo est parti de St Menet où nous l’avons rejoint pour une entorse

au parcours en passant par le Pigeonnier (solidarité oblige). Terme ou Pigeonnier c’est toujours une grimpette pour se mettre en jambes, se chauffer car la température matinale est plutôt « vivifiante ».

Nous retrouvons le gruppetto au café à Trets, autour de Paulo, Anne, Jacques S, Michel G, Jean Marc et Joël. Les prévisions météorologiques annonçant un vent établi à 100kms/h ont découragé ces plus valeureux. Nous n’arriverons pas à rallier la moindre âme avec nous.

Ce très bel itinéraire cycliste prend toute sa forme et sa beauté, passé Pourrières dans le vallon sinueux vers les puits de Rians, petite route tourmentée et sauvage, baignée de soleil et sans le moindre courant d’air.

Rians apparait enfin, et résume à lui seul le théorème du village perché provençal avec son clocher niché sur la butte, veillant sur ses ouailles depuis des siècles.

Après quelques coups de pédales (le bonheur est à ce prix !), la suite, déjà résumée par le passé avec d’autres belles plumes décrivant les paysages uniques et incroyables, nous mène à Esparron de Pallières, puis Seillons-Source-d’Argens. La nature est verte, opulente, elle va contraster avec la traversée de la forêt de chênes verts et blancs où sur des centaines de mètres, les arbres morts ploient du souvenir malfaisant de la main de l’Homme.

Passé ce territoire forestier dévasté, nous sommes sur le point haut qui ouvre des perspectives sur les paysages alentour et la superbe vue sur la plaine de Saint Maximin.

La douceur de vivre pour mes deux épicuriens passe également par un bon repas sur la place, où les familles profitent de cette journée très ensoleillée, au grand bonheur des enfants qui courent dans tous les sens et animent l’espace.

L’itinéraire de retour nous livre la perspective d’une longue ligne droite bordée de vignobles sans le moindre contrefort garantissant un bouclier au vent. Finalement, nous la poursuivrons sans peine jusqu’à St Zacharie. La prudence invite à fixer le macadam, à tenir fermement le guidon sans empêcher quelques regards furtifs lors de notre approche vers Marseille mais nous avons connu bien pire.

Moralité :  Il faut oser la difficulté, mais avec sagesse et prudence.

Retour à la case départ à 15H30 après une belle redécouverte de ces paysages contrastés.

124kms, 1577 D+ et une moyenne de 20,7.

ESPARRON - SEILLONS
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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 17:46
Basin de Saint-Christophe - Photos de Paulo

Basin de Saint-Christophe - Photos de Paulo

Après une pause de quelques années, la voilà revenue au calendrier.

C’est dans mon souvenir une sortie belle mais exigeante par la distance et la dénivelée (160 km – 1600 D+) mais cette édition s’est très bien passée, ce qui est rassurant.

Nous sommes 5 candidats à la sortie « A » au départ de Bougainville, (et aucun partant pour la « B ») : Denis, Joël, Paulo, Marie et moi rejoignons les 8 qui ont gagné Calas en voiture, nous serons donc 13 à table, heureusement pour Bernard pas à la même table.

Mais avant d’arriver à Cucuron, il nous reste 54 km à parcourir, via Coudoux, Lambesc, Caire Val et Cadenet. Pour une fois il y a peu de vent et pas de rafales, même pas trop de nuages. Un temps de jeudi, quoi. Et le Lubéron nous accueille avec ses fleurs et ses jolies petites routes.

Tandis que quelques-uns s’installent à un restaurant au bord du Lac de Cucuron (car il parait que c’est ainsi que le bassin est désigné localement…), l’essentiel du peloton se rallie à Paulo dans (ou tout contre) un restaurant informel, autour d’eccellente focacce.

Tout cela est assez long mais qui se plaindrait de passer du temps dans un pittoresque village tel que Cucuron ? Nous avons bien le temps de retrouver la ville avant la nuit, grâce à l’heure d’été.

L’après-midi se poursuit agréablement avec la Mote et la Tour d’Aigues, Pertuis et Sainte Réparade. Mais tout à coup se dresse la Cride, qui n’a plus rien à voir avec celle d’il y a 3 semaine… adhésive et interminable cette fois-ci ! Heureusement retour à la normale pour le reste du parcours.

A Calas, nous prenons le pot de l’amitié offert par le club avant de nous séparer de ceux qui rentrent en voiture. Je craignais beaucoup que cet arrêt provoque un fatal refroidissement de ma musculature mais le redémarrage se fait dans un confort inespéré. Par contre, en rentrant par le Merlan avec Denis, je découvre des tas de bosses que je n’avais jamais remarquées...

Bernard, Anne, Jipi, Gérard, Denis + Michel, Joël, René, Paulo, Marie, Nadine, Jack et Didier

Bernard, Anne, Jipi, Gérard, Denis + Michel, Joël, René, Paulo, Marie, Nadine, Jack et Didier

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7 avril 2024 7 07 /04 /avril /2024 19:54

Je reste dans les titres courts, les envolées lyriques à la Michel Audiard reviendront sûrement plus tard…

Je reprends, donc : enfin un Grand Rendez-vous bouclé intégralement par Jipi, une première depuis février 2023 ! Il était temps ! Et ça s’est très bien passé, en plus !

En ce samedi 6 avril, le calendrier nous propose la crème de la crème de nos classiques : la randonnée des Alpilles. Denis nous donnera le numéro de l’édition, tout au moins depuis 2009, année de la création de notre blog.

Photos de Paulo

Photos de Paulo

Après un week-end Pascal vécu en grande partie sous les parapluies, un temps printanier nous est annoncé… Quand bien même, à huit heures du matin, «Lançon rime avec glaçons» – très jolie citation de Denis ! Bien sûr, toujours des retardataires, éternel dilemme entre heure de RDV et de départ, mais quelle importance ? Aucune, et les 12 candidats du jour (dont 2 féminines) tenteront de se réchauffer comme ils le peuvent sur les belles routes très peu voiturées qui fendent la belle campagne verdie par les récentes pluies et colorées par un printemps bien au rendez-vous. Toile céleste d’un azur profond au-dessus de nos têtes ravies !

Pelissanne, 6 petits kilomètres et premier arrêt… la faute au bistrotier de Lançon qui ouvre les portes de son estaminet bien trop tardivement… je crois même qu’il ne les ouvre plus du tout ! Qu’importe ! Troquet avec les tables au soleil, patronne dynamique, très sympathique, très bon expresso qui tentera de nous réveiller, magnifique brioche, belle ambiance et franche rigolade… Tout va bien.

Toujours ces routes magnifiques avec un trafic inexistant. De petites gorges qui se faufilent entre de belles parois rocheuses. Le superbe village d’Aurons dont la traversée se mérite, la Chapelle en haut du Calvaire qui rappelle tant de souvenirs, la descente du Calvaire avec vue sur Alleins, autre beau village provençal. Ensuite, des routes plus plates qui permettent de bien rouler sous le festival des couleurs : le rouge vif des coquelicots qui sortent à tout va, le jaune d’autres fleurs, le vert tendre des oliviers. Quel régal ! Lamanon et son beau manoir.

Voici Eyguières, village important dont le franchissement sera rendu délicat par une fête et des travaux. Peu de vent, aujourd’hui, ce qui est très rare. La chaleur annoncée ne se sent pas et le bonheur sera complet dans la belle montée boisée de Roquemartine. Beaucoup de cyclos sur ces routes enchantées. Eygalières et son mignon village, un peu en hauteur. Descente de la Route Jean Moulin. Mollégès et les mignonnes artères  qui serpentent au bord de petits canaux. Régal continu, en fait. Personne n’est capable de se souvenir du cheminement pour éviter St-Rémy… nous ne l’éviterons pas ! Mais pas d’erreur aujourd’hui ! Vieux Chemin d’Arles bucolique avant d’attaquer le graal : la montée vers le Val d’Enfer… Michel nous confiera qu’il a grimpé plutôt vers le paradis avec sa «mobylette» ! Je crois que c’était le cas pour tout le monde dans ce cadre sensationnel, surtout avec la grâce éolienne et un soleil radieux ! Le cadre lunaire du Val d’Enfer. Les Baux De Provence et ses milliers de touristes : ils les méritent bien ! Jipi qui se goure et qui descend presque jusqu’à l’Oustaou de Baumanière : ce n’est pas là qu’on mange, remonte ! D’accord, un café a été pris par la section chez Sénéquier à Saint-Tropez… mais c’était «avant» !

Maussane, midi largement passé. Jipi arrivera après la «bagarre» mais se régalera avec les autres d’un pique-nique collectif partagé sur la belle place ensoleillée – un peu trop tout de même ! – autour des tables d’un sympathique troquet. Chouette moment de convivialité, de rigolades. La belle ambiance sur la route de se propager à table. Ça fait du bien !

On resterait là des heures mais nous ne sommes pas du quartier et d’autres artères ravissantes nous attendent autour du Destet, d’Aureille avec sa fontaine moussue, sa fête qui faillira nous causer une erreur de route mais certains veillaient au grain ! Belle partie de manivelles pour rejoindre Eyguières, quelques routes un peu trop importantes avant le final magnifique de Cornillon-Confoux, perché au-dessus de l’Etang de Berre. Seul René, devant comme souvent, a respecté la feuille de route et s’est régalé de la vue depuis le Chemin de Ronde et de la traversée des calades de ce village sublime. Du coup, il n’a plus vu personne à la sortie du bourg… et pas davantage à l’arrivée ! Ce petit coup de sécateur collectif l’aura privé du pot de l’amitié… c’est bien dommage ! Mais cela ne doit aucunement entacher cette si belle journée.

Une randonnée comme on les aime, dans la meilleure des ambiances possibles. Personnellement, j’ajouterai une immense satisfaction d’avoir remis le pied à l’étrier… ou dans le cale-pied, en l’occurrence ! Au prochain Grand Rendez-vous !

Gérard, Michel, Bernard, Nadine, Didier, Jack, Christian, Paulo, Denis, René + Jipi + Anne

Gérard, Michel, Bernard, Nadine, Didier, Jack, Christian, Paulo, Denis, René + Jipi + Anne

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27 mars 2024 3 27 /03 /mars /2024 21:49
Photo de Patrick

Photo de Patrick

Au calendrier des GRV nous est proposée la sortie vers le Plateau de Sèze au départ de Bougainville en passant par Rognes et Lambesc. Le groupe n’est pas très fourni au départ mais espère se renforcer à la pause-café de Calas.

Cette randonnée longue de 130 km et un dénivelé positif supérieur à 1400 m il faut se ménager en grimpant La Viste pour passer à Septèmes, descendre la glacière pour rejoindre Calas, une vingtaine de kilomètres. Seulement Gérard est au point café et notre peloton affiche seulement 11 unités. Le soleil n’est pas présent, ciel bâché et léger vent du nord. A son habitude René offre les viennoiseries, les langues sont bien déliées, le café pris rapidement vu le nombre. Apparemment tous ou presque sont partants pour grimper le plateau sauf Marie et son invité qui souhaitent aller vers Coudoux et les 4 Termes. Incompréhension car il est proposé un parcours A et un B et « Coudoux » n’est sur aucun des deux. Liberté, liberté. J Marc quant à lui a préféré s’en retourner vers ses pénates. Donc plus qu’un paquet de 8 pour se rendre à Eguilles et filer vers Rognes. Le tempo est bon et je traine en serre file avec Gérard pour avoir attendu Anne qui m’est passée sous le nez sans m’en apercevoir. Regroupement et direction Lambesc par un faux plat descendant, tout va bien. A l’imposante fontaine nous prenons la route du plateau avec toujours un vent de face bien moins violent que l’an passé (2023) mais bien supérieur à celui de 2022 (voir les CR). Comme d’hab les costauds ouvrent la route et nous les apercevons tout en haut. J’ai mis tout à gauche et mètre par mètre  j’avale le parfait ruban gris. Dommage que le concepteur du parcours soit absent, trop de vent pour lui. (Jipi). Beaucoup de vent au sommet, nous attendent Patrick et Christian (première) je file avec Gérard chercher un abri pour attendre Anne qui n’est pas très loin et le reste du groupe, René, Joël et Paulo sont partis vers l’avant sur cette belle descente que nous avions grimpée lors de la randonnée du Sud Luberon en 2021. Nous arrivons tous au pied de cette pente mais pas d’unanimité pour emprunter le chemin qui borde le canal donc nous passons à Charleval et son château pour ensuite sur une route bien plus fréquentée atteindre La Roque d’Anthéron qui est notre pause méridienne, casse-croute.

Photo de Paulo

Photo de Paulo

Refusés au café restaurant qui nous accueillit en 2022 et 23 c’est après avoir fait en boulangerie et charcuterie les provisions de bouche que nous nous installons sur la place où se tenait une petite fête pour enfants je crois, peut être carnaval?  S’y trouvait un food trucks où certains s’y sont ravitaillés en blonde du pays (bière) mais nous avons préféré un CDR (Côte du Rhône). Offert par Patrick nous prenons après ce riche casse -croute le café au food truck et c’est reparti avec vent cette fois favorable vers la Cride en passant par St Estève Janson. Le peloton s’est renforcé de 2 unités car les dissidents de « Coudoux » nous ont rejoints à La Roque pour y déjeuner.

A allure modérée nous grimpons La Cride, au sommet Patrick nous quitte pour rejoindre Vaugines vent dans le nez mais il est costaud le bougre et nous plongeons vers Puyricard, arrêt fontaine bienvenue. Dans la roue du président qui ouvre la route direction Eguilles et la bosse pour y arriver, maintenant des routes parcourues de nombreuses fois.  Fin de sortie à Calas pour Gérard et pour les autres direction Septèmes et toujours la séparation quartier Nord, quartier Sud au niveau de St Antoine. Je finis la sortie avec Paulo et nous sommes surpris du peu de circulation motorisée. Nous nous séparons un peu plus loin, lui vers La Rose et moi vers Les Chutes Lavie. Les jambes vont assez bien après avoir parcouru :136 km 1488 D+ 6h39’de selle. 20,7 km/h

Les 8 déjà cités : Patrick – Anne-René-Joël-Gérard- Christian- Paulo-Denis

J Marc-(Calas)    Marie + invité (La Pomme ) (Coudoux/4 Termes)

 

Plateau de Sèze : troisième

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20 mars 2024 3 20 /03 /mars /2024 13:43
Photo de Jacques

Photo de Jacques

Il y a eu en 2022 les Batelières Sportives (circuit proposé par Claude S), puis le Tour des Batelières en 2023 (mais qui est l’auteur de ce circuit mythique ?) et cette année c’est la Traversée de la Sainte-Baume, proposée par Jipi. Et oui c’est la tradition de nommer l’auteur sur la feuille de route et ça me semble bien légitime, d’ailleurs personne ne s’en émeut (sauf lorsque…).

Il serait dommage en effet de ne plus savoir à qui on doit la randonnée du jour. Et on s’aperçoit qu’une immense majorité de nos circuits ont été créés par Jean R. qui ne s’est pas contenté de faire le secrétaire. Un grand merci pour les belles journées qu’il nous permet de vivre aujourd’hui encore.

Mais rendons-nous directement au carrefour où nous a conduit le récit de Jipi, laissons-le partir vers Nans et poursuivons vers Mazaugues où ce qu’il reste du peloton se scinde en deux : Michel, Denis, Gérard, Yves et Bernard partent pour Rougiers tandis que les 7 autres empruntent une charmante petite route calme et bucolique pour gagner Saint Maximin où va se dérouler le Pique-Nique. La place du village est agréable et si ses platanes sont encore jeunes, ce n’est pas gênant en cette journée un peu ventée et guère ensoleillée. D’ailleurs ils n’ont pas encore de feuilles.

Puis nous mettons le cap sur Ollières et Pourcieux où nous pédalons rarement. Malheureusement je n’ai pas été assez attentive au paysage pour pouvoir vous le décrire, peut-être un effet de la digestion.

Nous terminons par un retour classique via Trets et le Juillet avec beaucoup de solidarité dans le peloton, ça fait chaud au cœur.

Anne, Noël, René, Patrick, Joël, Paulo (et Jacques)

Anne, Noël, René, Patrick, Joël, Paulo (et Jacques)

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3 mars 2024 7 03 /03 /mars /2024 09:34

Oui, à une sortie à la journée tous les samedis, le nombre de  belles randonnées s’accélère et voici déjà la troisième en ce mois de mars commençant ! Boucle Cengle-Régagnas… une création d’Anne qui fête son troisième anniversaire, quasiment au jour près, la première édition ayant eu lieu le 28 février 2021 !

Photo de Paulo

Photo de Paulo

La Rose. Déjà un bon groupe. Soleil bien présent, peu de vent. Température encore un peu fraîche… qui n’empêchera pas, vu le réchauffement climatique constaté ces derniers temps, l’aération de quelques gambettes ! Conditions fidèles à la météo mais qui, selon cette dernière, ne devraient pas tenir toute la journée… Nous verrons bien ! Pour l’instant roulons, papotons quand on le peut, sur cette route du Terme maintes fois parcourue !

Le Terme, justement. Soleil bien présent, quelques wagons traditionnels de s’accrocher au «train bleu». Sous ce bel azur, la montée vers St-Savournin régale nos yeux si les jambes froides peinent un peu sur les pourcentages parfois sévères d’une montée assez longue.

Mais voici ce joli village qui domine le val sous la blanche muraille du massif de l’étoile. Pause-café : c’est là où l’on se compte, généralement, et cette belle journée ne faillira pas à la règle ! 18 dont Nathalie, une invitée dont c’est le deuxième tour de manivelles avec nous, il me semble ; bienvenue !

Bien entendu, d’aucuns veulent changer le parcours. Jipi l’entend d’une oreille très attentive car ce choix lui paraît judicieux. «Attends-moi au carrefour de la Rabassière, j’ai peur de le rater», glisse-t-il à Denis… Mais, en fait, c’est tout le peloton qu’il trouvera regroupé à ladite intersection, le Jipi ! Un peloton déjà quelque peu allégé, l’opération «sylphide» après le café se déroulant quasiment à chaque sortie, celle de samedi dernier pouvant être considérée comme l’exception qui confirme la règle !

Au lieu d’aller nous égarer comme d’habitude à Gardanne, nous aurons droit à un très bel enchaînement de routes bucoliques, boisées, campagnardes ou résidentielles : descente de la Diote, Rabassière, Plan de Meyreuil, Pont de Bayeux puis route de Beaurecueil avec la Sainte-Victoire qui crève l’écran. Justement, Paulo me dit : «c’est la télé» ! Il évoquait ce paysage grandiose de la muraille gris clair derrière son tapis de verdure et de coloris divers… En fait il se croyait dans son salon, sirotant un drink… Bref il en oublierait presque de pédaler ! Oui, heureux les cyclos, sous ce beau soleil, à savourer la Provence !

«On prend une route parallèle», nous dit encore notre président. Et Jipi de râler car il les sent mal ces petites incartades improvisées… Mais en ce jour il avait tort à 100%, celle-ci n’offrant que du bonheur, véritable régal sous cette toile bleue qui continue à nous enthousiasmer ! Asphalte étroit mais très correct, pente inexistante et zoom sur la belle montagne de Cézanne à travers un superbe cadre campagnard. D’ailleurs, sous la muraille de pierre, se distingue une ligne sombre : oui, sous la Sainte-Victoire le Cengle y est ! Bien entendu il abrite notre prochaine destination… De plus, cette chouette artère nous dépose presque à la fontaine de Beaurecueil ! René est là, sorti du diable vauvert comme à sa douce habitude !

Bientôt, la route Cézanne nous accueille, autre joyau du Pays d’Aix. Beaucoup de cyclos dans le secteur. Des randonneurs pédestres également qui remplissent les nombreux parkings bordant cette route somptueuse, notamment aujourd’hui, le ruisseau qui la longe nous débitant une superbe musique aquatique, relaxante… Relaxante la chaussé l’est moins car, même si nous n’avons pas encore attaqué la bosse proprement dite, ça grimpe déjà pas mal ! Mais c’est si beau ! La bosse, la voici, courte mais intense, qui nous dépose, à travers une cadre forestier sublime, sur le plateau du Cengle, à St-Antonin-sur-Bayon ! Ouf ! On comprend pourquoi cette ascension accueille une course de côte automobile réputée !

Denis m’y attend. Dans le vent, comme il y a 3 ans ! Avancée plus dure mais jouissance oculaire garantie sur ce plateau à la terre orangée qui vient buter contre la massive muraille calcaire.

Regroupement classique au croisement de la route de Rousset. De l’autre côté, des ânes paissent à l’année longue dans un cadre bucolique ! Ici, nous perdons toujours des éléments : au revoir Christian, Jacques et Nathalie, rentrez bien !

Photo de Jacques

Photo de Jacques

Et le reste de la troupe de longer la Sainte-Victoire à bonne allure, malgré le vent. Puyloubier. Arrêt-fontaine. 11 h 45. Nous y avions déjeuné lors de la première mais cette fois-ci nous tirons jusqu’à Trets, subissant un vent bien présent dans la Plaine de l’Arc. Le ciel se charge, Éole fait dégringoler le thermomètre sur cette jolie route qui serpente entre les vignes.

Mais quelques éléments ont disparu ! Boulangerie escomptée fermée, Jipi pense aller pique-niquer autour du kiosque… mais un chantier phénoménal l’en empêchera ! Il se contentera d’un bon appui du dos contre un mur de l’ancienne gare… et ce ne sont pas les trains qui le gêneront ! Pour l’abri du vent, peut mieux faire et le repas sera bref !

Regroupement général à la boulangerie à la sortie du village, l’un de nos QG des jeudis ! Cengle-Régagnas : après le Cengle viendra donc le Régagnas. Là c’est Jipi qui démissionne, histoire de revenir en forme en douceur. Le Tour du jour va donc être bouclé à 9. 9 sur 19 constitue certes un bel écrémage mais sans comparaison avec celui de 2021 : 4 sur 21 !

Je ne pourrai évidemment pas vous conter les aventures de la suite de la «sortie officielle»… espérant qu’un des cyclos ou l’une des cyclotes se hissant à présent vers le sommet du Petit Galibier s’y collera ! Toutefois, je sais que la dernière partie léchant les flancs boisés du Régagnas est passée à la trappe et que le groupe s’est divisé ensuite en deux pelotons, l’un remontant vers le Terme l’autre descendant la vallée de l’Huveaune tout en s’offrant un petit crochet vers Lascours.

Mais lâchons le roman pour revenir à ma réalité ! Une réalité bien grise, à présent, bien ventée et plutôt fraîche. De gros nuages noirs m’occasionnent quelques craintes pour mes camarades qui s’y trouvent dessous mais personne ne rentrera mouillé de cette bien belle journée. Pour moi, retour classique avec une variante sympathique vers les Puits Léonie.

En résumé, 18 adhérents sortis aujourd’hui sur un effectif de 31, score fortement honorable. 9 courageuses et courageux qui ont terminé ce beau tour des routes de nos sorties matinales*, 125 km et 1 600 m de dénivelée, tout de même… 110 et 1 397 pour un Jipi qui espère pouvoir terminer bientôt un Grand Rendez-vous dans son intégralité !

 

* Anne, Denis, Gérard, Joël, Marie, Noël, Paulo, René, Yves

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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 21:02
Saint-Chamas

Saint-Chamas

Malgré un réveil humide, des retours au lit (heureusement provisoires pour certains) et quelques remous sur les réseaux sociaux, le tour de l’Etang a réuni cette année 12 cyclos, ce qui est honorable. Il est vrai que les bonnes Météos n’annonçaient pas de pluie pour cette journée un peu fraiche mais quand même bien agréable.

Ce qui est notable est que 100 % des cyclos présents au café ont opté pour cette sortie A, une première je crois.

Certains ne l’apprécient guère. Peut-être trop plate ? Ou tout simplement tentée un jour de vent ? Personnellement je la trouve très bien (1000 m de dénivelée pour 130 km tout de même), en grande partie sauvage et aquatique et agrémentée d’une très chouette pause à Saint-Chamas (son petit port et ses façades colorées, ses maisons troglodytes, son bord d’étang peuplé d’oiseaux de mer où il fait si bon pique-niquer, etc.)

On peut noter cette année une belle progression de la paella du marché, avec 66  % d’amateurs. Commandée par les soins de notre Président, un client de la première heure.

Je me demande quand même comment on peut pédaler après avoir consommé de pareilles portions. Le fait est que, tout comme l’an dernier, le groupe est resté soudé sur l’essentiel du retour. Bien sûr il y a l’inévitable carrefour où Yves et Gérard nous quittent pour rejoindre leur domicile, accompagnés cette année de Noël, Jacques et Joël partis expérimenter un retour par Mimet.

Puis plus tard il faut encore choisir entre l’hôpital Nord, Bougainville et le littoral, ce qui a donné grosso modo trois pelotons de deux cyclos chacun (si l’on fait abstraction de quelques imprévus).

Jacques, Marie, Joël, Paulo, Gérard, Michel, Noël, Yves, Patrick, René, Denis, Anne

Jacques, Marie, Joël, Paulo, Gérard, Michel, Noël, Yves, Patrick, René, Denis, Anne

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19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 02:08

 

Crêtes décrétées… et écrêtées par certains !

Samedi 17 février. «Crêtes Littorales» nous dit notre calendrier. «Journée printanière», rétorque la météo, même si l’heure à laquelle nos roues nettoient le pavé marseillais nous rappelle que nous sommes tout de même en février ! Mais le thermomètre grimpera bien plus vite que la plupart d’entre nous et Éole ne daignera pas se lever ! Autrement dit, toutes les conditions seront réunies pour qu’un important peloton aille faire jouer les dérailleurs au sommet des Falaises Soubeyranes… mais il en sera tout autrement !

Pour l’instant, goûtons ce chaud soleil sur le parking de St-Menet avant de démarrer, 8 H 30 à peine dépassées. Jipi ne supporte plus les mauvais goudrons et donc se fera larguer, corps et bien… et ce n’est pas nouveau ! Aubagne. Panique totale avec d’immenses travaux et Jipi de naviguer vers Beaudinard ! Enfin, il retrouvera bien son chemin, n’entendra pas sonner son téléphone et les copains de s’inquiéter, à l’entrée de Gémenos ! Merci au petit groupe qui m’a attendu. Yves est parmi nous, dernier wagon d’un train bleu qui comportera désormais 15 éléments, bien éparpillés sur le bitume…

Photo de Jacques

Photo de Jacques

Les petites gorges descendant du Col de l’Ange nous paraissent encore bien fraîches mais en montant nous ne sentons rien et ce cheminement est bien agréable, même si nous le connaissons par cœur.

Cuges. Le Bar des Sports, l’un de nos QG favoris, a tiré sont rideau. Où sont passés les cyclos, nous demandons-nous avec Joël ? Un  peu plus loin, agglutinés à l’intérieur d’un PMU. Le tiercé après les boules ? Pas que je sache mais l’envie de me confiner dans un si petit espace ne me vient pas et je file, une fois le groupe prévenu, monter gentiment le camp à ma main. Encore une montée agréable que j’avais un peu oubliée…

Maintenant, il fait presque chaud. Après le regroupement traditionnel, plusieurs pelotons de se former alors que l’un de nos cyclos s’élance en solitaire vers le Beausset. Grimpera–t-il les Crêtes sans déjeuner ? Très bonne question à laquelle nous n’avons pas encore de réponse… à part bien sûr celles et ceux du groupe Strava !

Nous restons à sept pour traverser le Plateau du Camp vers l’est sous la belle pinède entourant le Circuit. Vues magnifiques sur la rade de la Ciotat que j’avais également oubliées ! Le Beausset. Autre regroupement classique. On passe par le Vieux-Beausset propose Jacques ? Il n’en sera rien, heureusement, parce que c’est du lourd, cette montée ! Nous filons vers le pied de la Cadière d’Azur… pour évidemment y monter dessus ! Jacques prendra les rênes sur des artères par Jipi inconnues… et ce dernier de se perdre à nouveau. Merci les téléphones, ça sert ! Mais, dans l’impossibilité de recoller les morceaux, je décide de tracer ma toile en solo jusqu’à la plage des Lecques, lieu de repas habituel et bucolique. Pour l’instant, je tourne en rond, pas mal, me retrouvant à nouveau devant la cave coopérative ! Mais là tout rentrera dans l’ordre et, par le beau vignoble des Bandol et des Coteaux Varois, je rejoindrai facilement St Cyr, où je constate que «notre» fontaine ne coule plus…

Yves, Anne, Denis, Paulo, Joël, Jipi, Jacques

Yves, Anne, Denis, Paulo, Joël, Jipi, Jacques

Les Lecques 12 H 20. Commissions compliquées pour ceux, légèrement majoritaires, qui n’ont pas emporté leur pique-nique. Mais nous retrouverons bien vite notre place face à la mer que moutonne légèrement une toute petite houle. Bancs occupés par une foule étonnante pour la saison, tout le monde sur la pelouse un peu en retrait de la Grande Bleue. Personne dans l’eau mais promeneuses et promeneurs en tenue presque estivale ! C’est la première fois que nous «faisons» les Crêtes Littorales au mois de mai ! Galéjade, bien sûr, qui traduit bien notre ressenti !

On resterait des heures ici à contempler la mer, la rade et les badauds mais nous ne sommes pas du quartier ! Alors, après le café pris sur d’étonnantes tables confectionnées sur des tonneaux, nous reprenons le boulot ! Jipi de s’arrêter à la fontaine, celle-ci bien en service… Du coup il ne verra plus personne jusqu’à la Ciotat où l’attend Yves. Les cinq autres constitueront le mince peloton qui donnera, cette année, l’assaut aux Crêtes du Cap Canaille et j’espère qu’ils nous décriront, sur ces lignes, le détail de leurs aventures…

Pour Yves et moi, pas de Crêtes cette année mais tout de même une belle journée sans le moindre nuage dans le ciel et une chaleur vraiment étonnante pour la saison. Pas de Bellefille grimpé ensemble, puis séparation vers la Gare de Cassis, Yves regagnant ses pénates via les Fours à Chaux et moi les miennes par la Gineste.

Si la Gineste fut un peu dure, la forme revient et j’espère pouvoir bientôt boucler une sortie à la journée intégralement…

 

Jipi

Crêtes 2024

Et oui je vais encore vous dire que cette randonnée permanente de notre club marque le début de la saison. Ça me fait plaisir, ne serait-ce qu’en souvenir des saisons passées. Ça  signifie plus de kilomètres et à chaque sortie pique-niquer ensemble : le meilleur moment de la sortie (c’est bien connu).

Ou pas ? Si l’offre de restauration n’est pas à la hauteur ? Pas de convivialité sans gastronomie ?


Toujours est-il que cette année, la boulangerie n’avait plus que du sucré et il a fallu attendre longuement pour obtenir quatre sandwichs à la sandwicherie… heureusement que trois d’entre nous étaient alimentairement autonomes et que nous étions les seuls clients. Ce qui me fait craindre un retour aux gargotes de la Ciotat pour l’an prochain. Enfin, nous avions retrouvé depuis quelques années la plage de Saint-Cyr, c’est toujours ça de pris.

Nous étions donc 7 à profiter du bord de mer, tandis que l’autre moitié du peloton était rentrée par le Grand-Caunet (pour la plupart). Petite participation cette année malgré le beau temps (et même pas de vent !). Il est vrai que l’avant-veille avait eu lieu une autre sortie mythique, « les Mimosas », initialement programmée le samedi précédent mais reportée pour cause de mauvais temps. Sortie très prisée malgré les (ou peut-être grâce aux) 110 km qui nous séparent du Lavandou.

Nous sommes finalement cinq à gravir les fameuses Crêtes, une route panoramique avec de belles vues sur la baie de la Ciotat (mais difficile d’en profiter dans ce sens), puis sur la mer côté Cassis. J’apprends que la dénivelée moyenne n’est que de 4,5%, ce qui est assez loin du ressenti. C’est la limite des moyennes. La dernière descente est vertigineuse mais heureusement sur quelques centaines de mètres seulement.

Enfin l’inévitable scission, deux optent pour la Gineste et trois pour Aubagne, avec dans tous les cas une belle ascension pour clore cette sortie pentue.

Anne

 

Paulo, Jacques, Joël, Anne, Denis

Paulo, Jacques, Joël, Anne, Denis

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13 décembre 2023 3 13 /12 /décembre /2023 07:22
Des médailles comme s'il en pleuvait !

Non je ne viens pas vous parler des JO, c'est bien trop tôt mais les médailles en questions ne sont pas moins importantes et colorées que celles des grands sportifs.

Hier soir s’est tenue au siège de la Pointe Rouge, l'AG de l'Asptt Omnisport.

Grande soirée de bilan et de projections futures durant laquelle notre Président, Jacky Percheval, nous a donné le cap pour la saison 2023/2024.  La salle était pleine et l'organisation au rendez-vous comme toujours lors de telles soirées.

En fin de séance, le moment fut venu des récompenses et je dois l'avouer, notre section a été mise sur le devant de la scène.

Ce ne sont pas une, ni deux, mais bien trois médailles qui ont été décernées à nos collègues.

Deux en argent pour Jean-Pierre et Michel, et une en or pour Jean.

Apres la médaille d'or de Jo l'an passé, le "hall of fame" de la section commence à avoir une certaine allure.

 

Joël, Jipi, Jean, Michel, Georges

Joël, Jipi, Jean, Michel, Georges

Je suis très content de cette reconnaissance que la direction de l'Asptt témoigne à nos trois stars d'un soir.

Merci à eux pour tout le travail accompli depuis tant d'années, au service de la section et de ses adhérents.

Ils ont grandement participé à la construction de notre section cyclos et si nous sommes là aujourd'hui, sur les routes de la région, c'est parce qu'ils nous ont laissé en héritage des km de parcours qu'ils ont créés pour nous.

Je suis fier d'eux et ce focus d'hier soir à déjà suscité beaucoup de curiosité de la part de toute l'assemblée, à l'écoute de leurs palmarès. Espérons qu'ils soient sources de motivations encore longtemps pour nous et pour les nouveaux venus !

Le pot de l'amitié qui s'en est suivi fut à la hauteur de la soirée, festif et joyeux. J'espère que lors de la prochaine réunion, nos médaillés nous ferons le plaisir de nous présenter leurs trophées.....

Sincères félicitations Messieurs et Merci pour tout.

Des médailles comme s'il en pleuvait !
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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 18:59

Jeudi, jour de vélo pour les retraités et les actifs pouvant se libérer, en tout cas pour la sortie officieuse… officiellement inscrite sur notre calendrier ! Bon, il y a la météo, le temps, les ressentis, les humeurs. Il est vrai qu’au sortir de deux jours de frimas venteux, de la pluie pendant la nuit, les chaussées encore bien humides – et à ce niveau-là c’est un euphémisme – de gros nuages noirs, le soleil aux abonnés absents, tout ça peut vous refroidir un cyclo même si la température est plutôt douce et la météo ne prévoit pas de pluie dans la journée.

Coups de fil, textos ; j’y vais, j’y vais pas ? Tu sors ? Oui s’il ne pleut pas ! Vous m’aurez compris, l’euphorie n’était pas de mise chez nos cyclos en ce jeudi, dernier jour de novembre ! Jour pair, donc St-Menet, 10 heures. On fait l’appel : les doigts d’une seule main suffiront… et encore, juste le pouce et l’index ! Oui, nous ne sommes que deux, Denis et votre serviteur ! Routes toujours mouillées, pas de pluie, température douce et vent pas encore levé. Je pense aller à St-Zacharie et retour, dis-je à Denis. Ok. Toujours des voitures sur ce tronçon mais aucune intempérie ne tombera sur nos minois tout de même sceptiques !

Aubagne, le Chemin de Longuelance, wagon Yves absent ; aujourd’hui le train bleu tiendra plutôt de la micheline ! Roquevaire, Auriol… 10 minutes de retard sur «notre» horaire… mais ça c’était «avant». La route est bien plus sereine à présent… et très jolie aussi, avec cette belle campagne entre les massifs qui se cachent aujourd’hui. Les chaussées ne sèchent pas tant l’air demeure humide ; mais il n’est pas froid. Moulin de Redon. Aucun autre cyclo en vue, nous décidons donc de la suite entre nous deux et ce sera vite fait : repas ici, au chaud et au sec car, avec cette humidité latente, le sandwich en terrasse ou sur un banc de village je ne le sens pas bien ! Mais il est un peu tôt ; alors, craignant les descentes mouillées, nous décidons d’aller jeter un œil aux Sources des Nayes, à St-Zacharie… et de le reprendre après avoir contemplé ce bel endroit prisé des promeneurs, des familles pour de chouettes pique-niques et des randonneurs pédestres aussi, de nombreux circuits y démarrant !

La fortune sourirait-elle aux audacieux ?

Retour à Moulin de Redon, chez Jérôme. Excellentes tagliatelles au figatelli et au brocciu, fiadone… finalement la Corse n’était pas si loin, ce matin ! Belle ambiance, en plus !

«Reprise de service» 13 H 10 : les selles sont un peu humides si a priori il n’a pas plu. Humidité de l’air, sûrement ; d’ailleurs les sommets sont toujours cachés même si nous avons entraperçu le soleil en fin de matinée. Les chaussées ont un peu séché, mais pas partout. Nous avons un peu froid ; normal, au moment de la digestion. Mais nous nous réchaufferons vite et, le temps semblant se maintenir, nous décidons de rejoindre le Terme de Peypin par sa version la plus facile, c'est-à-dire La Destrousse, Les Roquettes, La Bouilladisse et Valdonne.

Le Terme, nous y voici. Pas mouillé, mouillé, le macadam… mais pas sec, sec non plus ! Enfin, aucun problème dans la descente, arrêt boulangerie au Logis Neuf incontournable pour Jipi, et rentrée vers Marseille avec un trafic quasi inexistant !

15 H 15 ou 15 H 30 chez nous sans avoir reçu la moindre goutte d’eau : la réponse à la question posée dans le titre de ce récit est donc on ne peut plus claire ! A bientôt !

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  • : La Roue Ensoleillée, le blog des cyclotouristes de l'ASPTT Marseille
  • : Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
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