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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 13:18

Par exemple, il y a des jeudis où l'on roule. La photo ci-dessous le prouve. J'en profite pour saluer l'effort de Thierry pour se transformer en photographe du mouvement, même encore un peu cabossé, pour avoir voulu plaquer une bagnole samedi dernier.


Mais surtout, il y a un jeudi dans l'année où on se met à table pour manger des pieds-paquets, sous la houlette de notre grand maître de la convivialité, Henri. Les pieds-paquets ne sont même pas obligatoires, puisque deux d'entre nous les ont troqués contre un gros steak. Personnellement, je n'ai aucun problème (bien au contraire) avec ce plat local qui ressemble étrangement aux tripes à la mode de Caen.


Bon, ci-dessus, c'était l'incontournable (mais de moins en moins gras) pâté.

Thierry nous dit ceci :

Voici quelques photos de cette sortie pieds et paquets. Sur la route, la reprise n'a pas été si simple que ca pour moi,les douleurs sont encore bien présentes, mais patience, encore quelques jours et cela ne sera plus qu'un souvenir. A table, en revanche, il n'y a eu aucune désadaptation de ma part, la reprise a été naturelle. Un grand merci a henri.

Ces photos, mélangées aux miennes, sont à parcourir dans l'album éponyme. Bon trip(e) photographique, et à demain, car MétéoFrance a changé d'avis : demain, il fait presque beau !

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 18:05


Ce n'est pas la première fois que j'y monte, mais c'est la première fois en partant de Marseille. On peut comprendre pourquoi : c'est un peu long.
Je vous donne les mensurations du parcours, non pas pour faire le malin, ni pour vous donner envie (je n'y crois plus), mais pour info : 217 km et 2300 m de dénivelée.


Je voulais à tout prix manger à Collobrières, c'est-à-dire après l'ascension. Comme cela fait 117 km, il faut partir très tôt, minimum 7h00. Ayant un peu tergiversé, je ne suis parti qu'à 7h20 et je me suis retrouvé à table à 13h10, au restaurant bien sûr (et seul client). Il faut dire qu'en haut, après avoir pris les photos, je me suis lancé dans la descente en oubliant mes lunettes. 1,5 km à remonter. 2 km de plus, elles restaient là-haut. Quand je vous dis que c'est pénible les photos... Trop de photos tue le cyclo.


J'ai beaucoup aimé l'aller : cela commence comme le tour des Batelières, avec un passage par les bosses de Mazaugues, cela se poursuit comme pour aller au lac de Carcès mais, à Garéoult, on monte à Rocbaron, puis on plonge pendant 5 km sur Puget-Ville, avant de prendre les charmantes petites routes qui mènent à l'entrée de Pignans. La montée ressemble assez à l'Espigoulier (même longueur, même dénivelée, même altitude), les 4 premiers km sont un peu plus durs que le reste. Le décor est par contre beaucoup plus forestier. La descente sur Collobrières ne permet pas de rattrapper la moyenne : virages très secs, revêtement pénible et parfois gravillonneux.




  Après manger, je ne dirais pas comme à Barjols, il y a 15 jours, que j'étais dans la merde. Mais bon, je suis reparti à 13h55 et il me restait 100 bornes à faire. Je ne sais pas à quelle heure sonne l'angelus, mais j'ai dû passer l'heure de la prière : 18h15 à la maison.

Comme c'est bon deux jours de repos, après toute une journée d'auto-destruction !


A jeudi.




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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 21:39



Nous sommes sept au départ de Pélissane sous un petit vent qui nous glace le visage et les mains, zéro sur le thermomètre de la voiture.

Jusqu’à Berre vent favorable, les routes sont peu fréquentées et agréables, à St Chamas une boucle sur une petite route touristique, puis, l’atmosphère s’étant une peu réchauffée,  café au soleil dans la rue principale, non loin de l’aqueduc, c’est jour de marché.

Après St Chamas nous rejoignons la route qui longe l’étang jusqu’à Berre, puis  tour de l’étang de l’Olivier et pause pendant que Patrick P. change sa chambre à air aidé de Max, Michel G. a des nausées, il ne se sent pas bien.

Après cette pause forcée on attaque 20 kilomètres de ligne droite avec le vent de face, Michel est de plus en plus mal.

Vers midi Michel A. appelle l’épicerie d’Aureille pour demander au patron de nous attendre, les premiers y arrivent vers midi quarante. Nous déjeunons au café ou les autochtones boivent bruyamment leurs pastis. Michel ne mange pas, après le repas il rentrera directement à Pélissane.

Après le repas nous attaquons le contrefort des Alpilles, le vent est moins gênant, il deviendra favorable passé le pas de la Figuière. Descente sur Eyguières, la route est agréable et sans voiture.

A Alleins nous prenons la route des calvaires après un briefing de Max sur ces fameux 12 calvaires espacés de 100 mètres, soit 11 intervalles et donc 1100 mètres au total. La route grimpe sur 5 kilomètres, puis descente sur Aurons et Pélissane ou Michel nous attend dans sa voiture.

 

Tout le monde est content de sa journée, c’était une première, deviendra-t-elle une classique ?

 

 Jean R.




1° à Pélissanne et 7 ... intrépides se sont lancés sur les routes du parcours proposé par Michel A. J'ai noté l'absence de nombreux coursiers adeptes de ce genre d'épreuve. Dès le départ on a failli perdre 2 participants. La pause café s'est déroulée dans St Chamas et Michel G. s'est senti pris de nausée, sans doute causée par le froid. Dans la plaine de La Crau, par moment, face au mistral, on se sentait scotché à l'asphalte. A Aureille, village étape, nous nous sommes approvisionnés dans une épicerie restée ouverte jusqu'à 12h45 (coup de bigo de Michel à l'épicière). Il en connaît du monde ce Michel... A table, au bistrot, un bruit a circulé : Michel G. était inquiet pour l'OM d'où son embarras gastrique. Retour dans la fraîcheur, le vent, mais avec du soleil par Roquemartine. Après une séance photo, dans la montée du Calvaire d'Alleins, comme à mon habitude, j'ai été décroché et loin derrière. Mais ce fut une belle journée pour moi.

Alain

 

 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 15:39

N’ayant pu participer à la sortie de Michel au départ de Pelissanne pour cause d’anniversaire, je lance un appel aux 7 qui y étaient (j’ai les noms, information radiophonique) pour qu’ils nous donnent des nouvelles sur le blog.

Pour une autre vingtaine, le parcours était assez classique (mais une excellente pause au milieu d’une belle série de sorties à la journée). Les Termes, Trets et retour par le Petit Galibier (Pas de la Couelle pour les cartographistes). La Radio a poursuivi par les Boyers et le Pigeonnier. Certains ont même fait courir des rumeurs de Sainte-Baume mais on ne sait pas ce qu’ils sont devenus. Pour moi, 93 km, idéal pour se ressourcer et aborder les 150 km du Sioux Blanc en toute sérénité.

A vous les 7.

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 12:08

Ce titre vaut pour le club mais pas pour moi. En effet, à l’instar de quelques autres «aventuriers» du jour, je me lance pour la première fois à l’assaut de la plus haute des trois forteresses qui gardent jalousement la magnifique rade, quasi fermée, de TOULON : le MONT CAUME et ses 804 mètres.

Après une longue et pénible période de mistral acharné, endiablé, l’aube de ce samedi 14 mars laisse présager une journée printanière… Elle le sera ! Comme tous les samedis, une nuée de maillots bleu et blanc convergent vers leur lieu de rassemblement, ST MENET en l’occurrence. Un soleil déjà bien rayonnant encourage les sourires lors de ces sympathiques et hebdomadaires retrouvailles.

Et le «train bleu» de démarrer, fort d’une trentaine d’éléments. Si tous n’accompliront pas «le Tour» en son entier, la clémence céleste et les papotages du début de parcours n’engendrent pas une allure d’enfer et il est bon, ainsi, de se laisser glisser tendrement vers AUBAGNE, sous l’œil complice du GARLABAN, fière tour rocheuse dominant l’HUVEAUNE.

GEMENOS sourit sous la Ste BAUME, lorsque la cohorte cycliste sillonne ses petites routes fleurant bon les jardins fraîchement remués. Le vallon descendant du COL DE L’ANGE est encore dans l’ombre mais les cyclos n’éprouvent pas la moindre fraîcheur, le temps se voulant leur allié, aujourd’hui. Devant, bien sûr quelques escarmouches doivent éclater dans la bonne humeur, mais le gros de la troupe pense aux 140 kms de la balade et monte en humant les senteurs provençales.

Premier regroupement en haut de la bosse avant de plonger vers la traditionnelle pause-café de CUGES. Occupation, certes pacifique et limitée dans le temps, de la terrasse qui revêt des couleurs olympiennes ! La patronne a l’habitude et personne ne sera oublié ! Des petits groupes s’échelonnent dans la sylvestre et douce montée du CAMP. Devant, OK CORALL oblige, nos «indiens» doivent se lancer quelques flèches ! A l’arrière, ce n’est rien que du bonheur, la joie de pédaler, de vivre d’agréables moments ensemble et d’admirer la Ste BAUME, dont la barrière de lapiaz domine la forêt à main gauche.

Le carrefour du CAMP DU CASTELLET marque les premières séparations, bonne journée à tous ! «Ceux du Tour» et quelques acolytes foncent tête baissée vers LE BEAUSSET, où les derniers «dissidents» laisseront les participants à la «sortie officielle» se concentrer vers leurs objectifs… Qui ne devraient plus tarder à se profiler à l’horizon ! Un horizon par ailleurs magnifique, étincelant.

A Ste ANNE D’EVENOS, le peloton tourne à gauche, plateaux et pignons également ! Une belle pinède se faufile sous les GRES de Ste ANNE, falaises bariolées et très tourmentées. Un frais torrent distille une douce température mais de sèches rampes vont réchauffer le cyclo, sévèrement. N’empêche, les petits braquets nous aident à ne point trop souffrir et à nous régaler de ces paysages divins, faits de couleurs minérales et de verdure intense.

Après l’embranchement d’EVENOS, dont nous ne voyons malheureusement pas le château – il faut savoir en laisser pour les autres ! – une courte descente domine les superbes gorges du DESTEL, haut lieu de la randonnée pédestre.

Le petit village de BROUSSAN semble posé sur la prairie, en haut des gorges. Petit coup d’œil au menu du restaurant… Certains auraient-ils déjà faim ? Toute de pierres blanches, la petite église demande la photo…

Et les «bleu et blanc» filent déjà vers le Col du Corps de Garde qui commande l’accès vers TOULON, entre le BAOU DE QUATRE OURO et le MONT CAUME. Cette douce remontée forestière, ô combien agréable, est abordée avec prudence par toute la gent roulante car, ensuite, ça va chauffer… A tous les sens du terme !

Dernier regroupement, recommandations des habitués aux néophytes et une petite route asphaltée, granuleuse, va avaler nos cyclotouristes sur un peu plus de cinq kilomètres et 414 mètres de dénivelée. Une belle pente, en définitive, pour clore cette idyllique matinée !

Entre deux ahanements et à travers garrigue et chênes kermès, auréolés des premières fleurs, le superbe panorama se dévoile au fur et à mesure de notre lente ascension. Las, une brume épaisse empêche une jouissance totale mais la rade impériale, la grande bleue, le FARON, le COUDON et consort composent tout de même un extraordinaire tableau !

Sur une fière barre rocheuse, les antennes se rapprochent et, les uns après les autres, seize cyclos – dont une cyclote - poseront leur machine sur le sommet caillouteux, dénudé et apprécieront le bonheur d’une intense domination après leur merveilleuse chevauchée.

Après la traditionnelle «photo de famille», les candidats au retour s’étalent sur le ruban grumeleux, pour certains à très faible vitesse ! Deux tours de roues de plus et la vague bleu et blanc envahit le restaurant, submergeant au passage un couple de touristes qui déjeunait tranquillement… L’emploi de l’imparfait est ici vraiment parfait ! Bah, nous faisons du bruit mais toujours dans une humeur bon enfant ! Sandwiches, plats chauds, salades : il y en aura pour tous les goûts !

Ainsi repus, nous rebroussons notre chemin de l’aller, toujours sous un soleil radieux. Francs-tireurs impénitents, Claude et moi faussons compagnie au groupe pour descendre dans les paysages rutilants de la VALLEE DU SILENCE, puis nous attaquer aux sévères pentes du BRULAT : une montée courte mais intense.

Sur la route du Gd CAUNET, se reforme un peloton allégé de quelques unités, les rentrées des promenades se faisant souvent au gré de chacun, chacune. Dernière pause au Gd CAUNET, à côté des chevaux, puis une ultime descente nous rafraîchit sous la sylve et nous offre encore de belles vues sur la Ste BAUME. Peu avant le COL DE L’ANGE, les mêmes troublions quitteront le groupe pour rentrer par des routes moins fréquentées… Si, certes, elles sont plus sportives !

Même si je suis mal placé pour en parler, je pense que cette «cuvée MT CAUME 2009» a été excellente ! Pour ma part, j’ai été ravi de cette inoubliable sortie, tant au niveau paysages qu’au niveau humain, surpris de la relative facilité de l’entreprise malgré mon faible kilométrage à ce moment de la saison… Et je comprends aisément l’engouement pour ces sorties au long cours… D’ailleurs, j’attends la prochaine avec impatience !

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 17:00

                                                             801 mètres au-dessus de la rade

Cette année, le vent était doux et l’air aussi. Nous sommes 16 à avoir gravi les 4 km qui mènent à la forteresse. L’ascension est dure mais la vue splendide sur Toulon et sa rade en vaut la peine. D’ailleurs les gorges du Destel qui précèdent le col du Corps de Garde sont également  spectaculaires. Cette année, innovation pour le casse-croute que nous avons pris à l’auberge du Broussan, suite à un long contentieux avec le tenancier moustachu et rébarbatif de notre ancienne crémerie de Toulon. Contact avait été pris avec un grand altruisme par Noël qui ne participait pas à la sortie ; commande passée dès le café à Cuges, selon un protocole parait-il bien rodé le jeudi. Mais hélas, cette année, le plat du jour n’était pas les pieds-paquets. Quant aux 3€50 manquants et non élucidés, toute ressemblance avec un plat de frite serait purement fortuite (il y a des témoins). Malgré ces légères ingambies, même le retour par le camp (que deux d’entre nous ont évité grâce au Brulat, plus intense mais tellement plus court) fut agréable.

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 16:38





















 

 

 

 

 


                                          Encore tous ensemble

 


























                                                             Le beau maillot N&B de Jean M.


Je suis très content d'avoir Thierry comme chroniqueur du jeudi, bien qu'il soit un peu loin de la retraite.
Jeudi dernier, il m'a envoyé un texte sans photo, et hier, des photos sans texte. Mais il a eu un jeudi très chargé : rayon plat cassé à Roquevaire, réparation de fortune chez Mr Rey à Auriol, les photos à Nans devant le célèbrissime bar des Sports, la montée tranquille à Plan d'Aups, un peu moins tranquille dans le revers de l'Espigoulier (grâce à un Nono assez joueur) et une réparation définitive (?) du rayon, au passage, chez Beck.
Qui a donc dit à notre président que, compte tenu de sa puissance, il devrait rouler avec des roues de charrette ?

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 19:11

Les Bois Varois, cela frise l'allitération. J'aurais dû dire rêverie dans les Bois Varois. Ce parcours, mis en forme avec précision grâce à Openrunner, fait 192 km et 2100 de dénivelée (les chiffres en rouge donnent les points kilométriques intermédiaires).
Je voulais faire un parcours de même longueur que la randonnée du lac de Carcés, mais avec de la dénivelée. Par contre, ce n'était pas vraiment le jour. En prime, j'ai eu droit à un mistral très violent, surtout dans le Var. Il a fallu, par moment, que je fasse le dos rond et que je serre très fort mon guidon. Mais vous remarquerez que c'est un parcours qui ruse assez bien avec le Mistral.
J'avoue que j'ai failli renoncer dans la montée de Puits-de-Rians, où le vent m'a pas mal chahuté. Je ne m'y attendais pas et je commençais à envisager de tourner à droite au carrefour, vers St Max, et toutes voiles dehors. Finalement, suivi de prés par un camion, j'ai tourné vers Rians sans réfléchir, en me disant que le Mistral est globalement favorable entre Rians et Ginasservis, et qu'après, je pouvais compter être propulsé plein dos jusqu'à Barjols.
C'était vrai. Je suis arrivé sans trop de fatigue à Barjols (km 100), en ayant pris à Varages une toute petite route sympathique mais au revêtement infâme, sans compter les rampaillons qu'on trouve toujours sur ce genre de route. J'ai mangé sobrement (jambon-beurre et tarte aux pommes) dans le grand café-snack de Barjols. Comme j'ai été accueilli très aimablement, je vous le recommande, des fois qu'un jeudi, vous voudriez pousser jusqu'à Barjols (cela vaut largement Rians).
Bon, après, évidemment j'étais dans la merde : il fallait que je rentre à Marseille, c'est-à-dire globalement ouest-sud-ouest. J'ai retardé au maximun le moment de me cogner dans le vent en piquant au sud par Bras et Tourves. Mais à Tourves...
A Rougiers, j'ai sorti ma dernière ruse : la montée de la Ste Baume. Je sais, c'est moyen, mais je voulais faire de la dénivelée. Toutefois, je me suis bien gardé de franchir l'Espigoulier, j'ai préféré la descente sur St Zacharie.

Et voilà pourquoi je suis bien fatigué. Deux jours de récupération, ce n'est pas du luxe, avant de vous retrouver Jeudi pour une journée qui promet d'être douce et sans vent furieux.


















 
















Ci-dessus, mes justificatifs.

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 14:16

                      Les montures sont à l'enclos pendant que nous nous restaurons.

Je me suis souvent interrogé sur l'étymologie du tour des Batelières. Aucune des rivières cotoyées lors de ce circuit (l'Huveaune, le Caramy, l'Issole ou le Gapeau) ne se prête à la navigation, même en modèle réduit. Peut-être est-ce une figure de style pour dire que c'est un parcours où il faut parfois sortir les rames, mais alors, pourquoi au féminin ? Peut-être est-ce une historique métonymie où il faut comprendre tour des poissonnières, et là j'imagine (de façon débridée) les pêcheuses de Marseille allant vendre leur poisson autour de la Sainte-Baume et se heurtant aux pêcheuses de Toulon, par exemple à Tourves... Si vous ne voulez pas que j'invente n'importe quoi, je conseille aux vrais autochtones de nous donner l'explication de cette appellation, par exemple en commentaire.

En termes de navigation cycliste (locale), il faut distinguer nettement ce tour du tour du Lavoir, réservé aux cyclos timorés qui "virent à la bouée de Gémenos" (pour reprendre l'expression de notre ancien président J.Murat). Nous, nous virons à Méounes, pour une boucle de 135 km. Et, ce samedi, nous étions quand même 17 Schtroumps à affronter... deux miracles !
Premièrement, un miracle météorologique. Des vents de nord-nord-ouest, parfois violents, étaient annoncés sur Marseille et ses environs, ce qui promettait un retour difficile. Pourtant, nous avons tous eu l'impression d'avoir le vent favorable sur tout le parcours, sauf peut-être dans la plaine de Signes, juste avant le repas. Comme cela n'arrive jamais, on pourrait se dire que nous sommes devenus en 2009 vraiment performants, mais ce serait encore plus miraculeux, non ?
Deuxièmement, un miracle comportemental. Le groupe est resté très collectif, très soudé, particulièrement l'après-midi, en trouvant une allure que je pourrais qualifier de reposante. Et pourtant efficace. Nous étions de retour au parking de Saint-Menet, bien plus tôt que d'habitude.
On appelle cela, l'état de grâce.

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 08:32

jeudi 5 mars.

Quel vent les amis, je ne parle pas de la température, en plus j'étais en court .

Bon certains diront il n'avait qu'à rester à la maison ,c'est vrai mais il faut nous comprendre (nous les actifs) une fois le congé posé, on ne peut plus reculer, On ne peut pas le perdre, il faut y aller coûte que coûte, monter sur la machine et appuyer bien bien fort (ça réchauffe plus comme ça, désolé !! ).

Ce jour, 13 fondus ont donc parcouru environs 100 KM pour 1200  mètres de dénivelé (chiffres de Jean R.). Repas à Trets, classique ,13 à table. Évidemment, on  a pensé à Bernard. Petit Galibier, les Boyer, le Pigeonnier et un chien errant, on a pensé à Max (et sa passion pour la race canine). En montant les termes nous avons pensé également à Daniel qui nous a manqué, mais au vu du tour qu'il a fait mardi, il a sans doute préféré se reposer. Quoi qu'il en soit bravo pour tes rêveries, à samedi Daniel .

A samedi à tous.

Une sortie de retraités, tu parles, que des caramels durs.

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  • : La Roue Ensoleillée, le blog des cyclotouristes de l'ASPTT Marseille
  • : Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
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