6 mai : Randonnée au départ de Pertuis
Agréable temps printanier. On craignait que ce soit une des rares journées tempérées après le froid le vent ou les nuages et avant la canicule. Mais c'est la pluie qui va prendre le relai, enfin.
La matinée de ce circuit est bien bucolique avec l’Etang de la bonde, la Motte et son agréable terrasse pour le café, Peypin d’Aigues, la Bastide des Jourdans, le col de Montfuron (avec un petit détour jusqu’au village), St Martin des Eaux, et le col de la mort d’Imbert.
Après, il y a une grosse route, heureusement doublée d’une piste cyclable sécurisée, entre Manosque et Gréoux où nous déjeunons dans l’établissement habituel. Puis Ginasservis, Rians et Jouques. La route de Jouques à Bèdes a perdu beaucoup de son charme depuis que les chênes verts ne sont plus taillés en forme d’animaux. Mais c’est toujours un plaisir de revoir les piliers du Pont de Mirabeau sous lesquels coule la Durance.
Est-il vrai qu’un paysage est un état d’âme ? Le fait est que le circuit de ce samedi est beaucoup moins beau qu’il y a deux ans, alors qu’il y a deux ans il était encore plus beau que les deux premières fois. Et la dernière partie ne fait plus du tout l’unanimité. Aussi, pour l’an prochain, je vais prier Christian de programmer le tour du Grand Lubéron qui est un peu tombé dans l’oubli, j’en suis navrée.
140 km 1800 m D+
13-14 mai : Week-end à Cogolin
Yves, Alain, Denis, Michel, Anne, Paulo, Christophe, Patrick, Joël, Nadine, Christian, Marie, René, Serge
C’est le premier des 3 séjours de cette année, organisé comme le suivant par Paulo.
Nous renouons avec la tradition de l’itinérance sans moteur (et donc sans corvée de conduite !), sur 2 jours seulement mais cette expérience très positive nous encourage à allonger progressivement, en prévoyant déjà 3 jours l’an prochain. Qui sait, peut-être apprendrons-nous à condenser de plus en plus nos bagages pour arriver à la semaine ?
A propos de bagages, nous avons été amusés de constater que nos 3 sacoches de selle, achetées sans aucune concertation et à des époques différentes, sont strictement identiques (à la taille près). Pratiques et spacieuses, elles savent se faire oublier, même en danseuse.
Ce fut un chouette WE, en bonne compagnie et sur de belles routes. Tout d’abord la Sainte-Baume dans sa totalité, de Gémenos à Mazaugues, suivie d'une petite visite au cloître de l’Abbaye de la Celle (et oui, nous faisons du cyclotourisme et c'est bien agréable) ; nous avons pu apprécier les paysages verts et variés du Var via Cabasse, le Luc, la Garde-Freinet, Grimaud et Cogolin. Par chance pas une goutte de pluie pour nous (ce qui n’a pas été le cas de nos camarades de la sortie B qui nous ont accompagnés jusqu’à la Sainte-Baume et nous ont souhaité avec une certaine goguenardise de ne pas trop nous tremper :).
Nous nous installons confortablement dans l’agréable Coq Hôtel (le Coq au Lin étant l’emblème de Cogolin), établissement déjà testé par le club. Mais une chose terrible nous attend dans les rue de ce charmant village : les Bravades de la Saint-Maur. Cette vieille tradition costumée avec fifres et tambourins consiste essentiellement à tirer des heures durant un nombre incalculable de coups de tromblon produisant un vacarme insupportable propre à déclencher des acouphènes irréversibles. D’ailleurs tout le monde porte des boules Quies. Enfin, après être parvenus à traverser la tourmente et à visiter le vieux village, nous nous asseyons à la terrasse d’un paisible café. Mais voilà que le cortège de zouaves et de bicornes s’installe juste à côté de nous et les tirs infernaux continuent.
Heureusement pas la nuit.
140 km - 1600 m D+
Le lendemain, la pittoresque route des Crêtes nous permet d’échapper à la circulation automobile et de profiter du superbe panorama sur la côte et les îles. Col du Canadel, de Barral det du Babaou et de bonnes idées de variantes pour les Mimosas.
Après avoir pique-niqué à Pierrefeu sur la terrasse-fontaine du village, nous passons par Cuers et nous ne somme plus très loin de nos terres. Nous sommes rattrapés vers Néoules par une courte averse de tout petits grêlons, mais nous restons au sec sous un bosquet. C’est là qu’un morceau de béton armé avec son armement est happé par ma roue arrière faisant d'une pierre deux coups : le béton casse un rayon, l’armement perce la chambre. Mais par chance aucune gène pour rentrer. Puis encore un peu de pluie avec un éclair, juste ce qu’il faut pour tester l’étanchéité de nos belles sacoches toutes neuves.
Nous terminons façons Batelière cette belle aventure. Que la flamme du cyclotourisme ne s'éteigne jamais dans notre section !
145 km – 1600 m D+