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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 07:32

Effectivement, cette sortie qui devient un classique, a vu pas mal d’erreurs de trajet une fois l’objectif atteint, des discussions quant au but à atteindre, un fort se trouvant à l’extrémité de la route et le chemin menant au sommet du massif se situant bien avant, des cyclos disséminés sur un large territoire lors de la première édition et des lieux de pause méridienne bien divers, parfois même plusieurs dans la même journée ! Cette édition, reportée au dernier samedi d’octobre comme l’an dernier, pour les mêmes raisons climatiques, n’a pas failli à la règle mais nous avons à peu près suivi le même cheminement qu’en 2015, tout en bénéficiant d’une heure de jour supplémentaire grâce à l’heure d’été.

Donc, en ce samedi 29 octobre 2016, une fraîcheur matinale laisse augurer d’une journée magnifique… Les inconditionnels de la culotte courte devront patienter pas mal de temps avant de ne plus avoir les gambettes au frais ! Il est vrai qu’en cette saison, avec les sautes d’humeur météorologiques, l’on ne sait plus sur quel pied danser et, si l’on fait le tour vestimentaire du peloton, l’on peut découvrir toute la panoplie de l’année !

Du soleil mais de la brume

Du soleil mais de la brume

La «sortie B» ne prenant visiblement pas le café avec nous, il sera décidé de la changer et le jus se prendra à Gémenos, gentiment offert par Serge R., grand-père pour la seconde fois ; bravo à toute la famille et longue et heureuse vie à l’enfant !

Finalement, nous n’allons rester que 9 pour effectuer le «Grand Tour». L’atmosphère ne se réchauffe pas dans le défilé du Col de l’Ange, loin s’en faut, et une circulation bien plus dense qu’a l’accoutumée, plus polluante aussi à cause de véhicules anciens, nous contrarie fortement. Il doit sans doute y avoir une manifestation au Circuit du Castellet et quelqu’un aura la bonne idée de nous faire gravir le Grand Caunet pour nous extraire de ce charroi atroce.

En grimpant, la fraîcheur s’estompe sous la belle pinède de céans. Je rencontre des amis de l’ANR qui grimpent aussi cette bosse : le monde est petit ! Belle partie de manivelles sur le plateau du camp, superbe sous sa robe boisée. Première crevaison de René. Très belle descente avec vue sur mer. Deuxième crevaison de René ; ce n’est pas son jour ! Au Beausset, la température s’est bien réchauffée et pas mal de vêtements vont rejoindre poches ou sacs de guidon. La vigne a revêtu sa parure automnale, rouge et ocre, et les gorges d’Ollioules vont nous «offrir» la dernière touche de froidure de la journée. Régal de dévaler l’asphalte à vive allure sous ces parois calcaires, austères.

Ollioules nous accueille sous un soleil radieux. Comme toujours, le marché bat son plein au cœur de cette belle bourgade proche de Toulon... Comme toujours, «l’assaut» au sommet du jour se lancera en ordre très dispersé et d’aucuns iront bien involontairement ajouter à leurs «tableaux de chasse» un raidard bien pentu débouchant sur un cul-de-sac ! Enfin, sous un ciel de carte postale, tout le monde se régalera dans cette ascension, raide au début et à la fin, à contempler la rade de Toulon, gardée par ses 3 sentinelles, l’univers minéral des Gorges d’Ollioules et du Destel, surveillées par le Château d’Evenos et le Fort de Pipaudon, l’Archipel des Embiez, le Massif du Cap Sicié où nous déjeunions il y a 2 samedis, toute la côte bordant des eaux outremer du Brusc à Bandol. Bref, une corniche minérale, boisée, avec vue imprenable sur la mer. De nombreux randonneurs pédestres semblent l’apprécier autant que nous.

Photo prise par un aimable inconnu

Photo prise par un aimable inconnu

L’heure a tourné, midi a sonné depuis bien longtemps sur les clochers varois et il est temps de nous en retourner après le traditionnel cliché de groupe, toujours au même endroit, seuls l’éclairage et quelques éléments du peloton pouvant changer ! Photos sur la mer, remplissage des bidons à l’eau du Verdon, arrivant ici l’on ne sait comment, et nous allons emprunter de toutes petites routes qui coupent le vignoble varois entre deux murets de pierres sèches. Bernard nous salue pour rejoindre Néoules ; bonne route !

Bien sûr, nous ne prendrons pas, à mon avis, le chemin le plus court pour rallier Bandol, à l’instar de l’année dernière. René partira devant et Denis de s’offrir quelques crochets supplémentaires.

Enfin, vers 13 H 15, nous rejoignons René attablé à «sa» boulangerie, face à la mer. Randonneuse copieusement garnie, Jipi préfèrera, confortablement installé sur des dalles au-dessus de la Grande Bleue, le clapotis de la houle au vacarme de la foule ! Il y a beaucoup de monde, il est vrai, sur cette corniche entre Bandol et Sanary, deux stations balnéaires si proches que nous ne savons pas dans laquelle nous nous restaurons !

Sous ce temps si clément, chaud à présent, tout le monde profitera de sa pause méridienne pendant que nombre baigneurs savourent une eau qui ne doit même pas être froide !

René partira bien avant les sept cyclos restants qui choisiront le bord de mer pour leur retour. Montée un peu rude pour s’extirper de Bandol dans la chaleur et la léthargie d’après-repas, magnifique descente sur la plage des Lèques léchant des flots bleu clair, largage en bonne et due forme d’un Jipi à cause d’un «arrêt d’urgence»… Il pourra arrêter le groupe grâce au téléphone !

Au Pas de Bellefille le peloton se scinde en deux : les «quartiers sud» gardant la côte et le reste gravissant le redoutable mais court pas d’Oullié. Cassis semble envahie par les randonneurs de «l’autre Marseille-Cassis» qui remontent vers leurs véhicules ou les cars. Nous terminerons cette très belle journée d’été indien par une remontée assez groupée de la Gineste, ravis de clore en beauté une très belle saison 2015-2016 qui, à ma connaissance, n’a connu aucune annulation de sortie à la journée. Nous pouvons nous reposer un peu avant de remettre le couvert en février ! Bon hiver à toutes et tous, sur le vélo bien sûr !

Les participants : Anne, Jean-Pierre BO., Joël, Jean-Louis J., Denis, Paulo, René, Bernard et Jipi.

Mes chiffres : 135,6 kms à 19,1 km/h en 7 h 04’

 

2015 : Un retour toujours laborieux par JiPi

2012 : Tu n'as qu'à descendre et moins t'arrêter par JiPi

2011 : Grand pagaille dans le Var par JiPi

2013 : Mais qui prend la photo ? Vraisemblablement pas JiPi...

 

Gros Cerveau… petite boussole !
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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 21:02

Notre sortie hebdomadaire doit nous amener le long de la Côte Bleue, Sausset, Carry le Rouet, Ensues la Redonne, l’Estaque… mais avec un détour par Chateauneuf les Martigues après un passage au Rove.

Malgré une route bien sèche mais qui se dégrade un peu plus chaque année notre peloton fort de 15 unités est victime de deux crevaisons. Le temps de réparer nous sommes rejoint en voiture par Nadine et Jacques qui souhaitent partager notre pause café. Absente depuis quelque temps de nos sorties Nadine nous offre les viennoiseries pour ces retrouvailles et Louis le café pour son anniversaire.  Encore une fois merci à nos deux collègues.

   Mais les anciens ne veulent pas voir la mer même s’ils l’ont côtoyée du côté de L’Estaque car après avoir distribué tous les Saints dans Marseille, St Barnabé, St Louis, St André, st Antoine et d’autres, ne lui restant plus de Saint dans son sac le bon Dieu lâcha l’attache (estaco) de son sac d’où le nom de l’Estaque.  C’est ce que dit la légende. Donc nos anciens envisagent de rentrer par ce que nous appelons « la galline ». Cette chapelle du XIème siècle se trouve dans le massif de la Nerthe ou chaîne de l’Estaque, sur une petite route champêtre qui rejoint le bord de la méditerranée à l’Etang de Berre. La pente est rude depuis la route au  niveau du Pas des Lanciers en passant par le Plan des Pennes mais depuis le sommet vous avez une vue imprenable sur la rade de Marseille. Vous traversez un hameau  vestige du village de la Nerthe où résistent encore quelques paysans et vous arrivez à la chapelle  rénovée, un lieu bien calme loin du tumulte de la ville. Vous pouvez y trouver de nombreux sentiers de randonnée et même quelques balades à VTT.  Pourquoi « GALLINE » ? L’enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère tient une poule sur son bras et en occitan le mot poule se dit galline, d’où le nom de ce sanctuaire.  La descente vers l’Estaque et la mer est abrupte et quelques arrêts sont à faire pour profiter de la vue sur la cité phocéenne.

        L'Estaque-plageMalgré presque un demi siècle de pratique vélocipédique certains comme Max pour ne pas le nommer ou Michel et peut-être d’autres n’ont jamais emprunté cette route. J’attendais un petit CR de leur part ! Comme aucun avis de recherche n’a été lancé sur les ondes radio je pense que nos 6 anciens ont regagné leurs logis. Nous aurons un compte-rendu verbal ce jeudi ou lors d’une autre sortie ou peut être un commentaire à mon récit, mais ces derniers sont si rares….

Grand parcours Côte Bleue :  83 Km   820 D+

Anne- Louis-  Thierry A- Thierry P- Paulo- Joël- Jipi- JPierre BO- Denis

La Galline : Max- Jean R- Christian M- Michel- Alain- Henri

 

PS : Un office tous les premiers samedis du mois et procession le 8 Septembre

 

Malgré l'orage, ils ont osé...

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 09:41

C’est bien ce qu’ont pu se dire, ce samedi 15 octobre 2016, les nombreux cyclos présents à Magnac, au Col de la Gineste et en maints autres endroits de ralliement, en assistant au lever d’une fabuleuse journée d’été indien après avoir passé la semaine dans le froid puis dans l’humidité ! Bien sûr, tout le monde ne participera pas à la grande randonnée de prévue, l’un de nos derniers Grands Rendez-vous de la saison, la deuxième édition de «Notre-Dame du mai», la première ayant été effectuée le 31 mai 2014… Certains petits plaisantins se demanderont bien pourquoi aller à N.D. du Mai en octobre !

Une fois n’étant pas coutume, deux lieux différents de pause café seront investis par les Bleus et Blancs mais un groupe d’une vingtaine de personnes sirotera son jus à la Farandole, se dorant au soleil et se laissant griser par les effets humides et iodés d’une petite houle. En plus des cafés, des viennoiseries seront offertes par deux d’entre nous qui fêtent leur anniversaire.

Nous resterions là bien longtemps mais il nous faudrait un peu rouler, tout de même ! 14 candidats à la grande aventure de se présenter, 6 «récidivistes» et 8 «petits nouveaux»… Et vogue au bord de la grande bleue qui bénéficie d’une lumière radieuse ! Après deux jours de tempête, ce jour sans vent semble un miracle...

Presqu'île de Saint-Mandrier

Presqu'île de Saint-Mandrier

Je ne détaillerai pas trop cette balade car je l’ai déjà fait dans mon premier article mais sa particularité réside dans le fait que nous longeons la mer au plus près jusqu’au Brusc, en face de l’Archipel des Embiez. Certains estimeront que la circulation est trop dense, certes, mais quel bonheur de border les flots, voir des plages de sable très peu peuplées, admirer le petit port de la Madrague, celui de Bandol avant ses plages, traverser à pied le majestueux Vieux-Port de Sanary avec ses ruelles si animées puis arpenter la splendide piste cyclable au bord de l’eau qui nous dépose au Port du Brusc, lui aussi pittoresque avec ses barques de pêches, ses tas de filets et ses bateaux de plaisance.

L’heure a tourné, un peu trop – il est vrai que deux crevaisons nous ont retardés un peu plus que de raison – et ceux qui n’ont pas apporté leur nourriture, on va dire la quasi majorité, doivent effectuer quelques emplettes car, encore une particularité de la sortie, le pique-nique se passera en pleine nature, sur les rochers, sans bar ni restaurant… Jipi aurait souhaité que tout le monde s’arrête au port où l’on trouve plusieurs commerces mais les «véloces» ont jeté leur dévolu sur la première boulangerie qu’ils ont découvert… Enfin, ravitailler le groupe prendra quelque temps et, vers 12 H 30, nous attaquons la «pièce maîtresse», la grimpée vers Notre-Dame-du-Mai qui chevauche, à 352 mètres d’altitude, la crête du Cap Sicié. Après un coup de collier assez sévère, l’ascension se passe gentiment sous l’épais et bénéfique ombrage des chênes-verts. Vers le haut de la bosse, des premières vues sur la Côte vers Bandol nous ravissent déjà mais, pour savourer à pleins yeux un des plus vastes panoramas de la région, nous devrons nous hisser durement, centimètre par centimètre, sur un kilomètre d’une route grumeleuse… Les Garmin iront jusqu’à 18% et nous jusqu’au bout de nos forces mais tout le monde passera !

Bandol et les Embiez

Bandol et les Embiez

Là-haut, près d’un immense pylône, se tient la petite chapelle qui semble embrasser la mer. La rade de Toulon, les Embiez, le Cap Sicié, la Côte jusqu’à Marseille, la Presqu’île de Gien et les Îles, sans parler des massifs. Et ce ciel ! Pas un brin d’air. Quel bonheur de déguster ses sandwiches devant un tel spectacle ! D’ailleurs, le calme de la troupe m’a un peu surpris. C’est trop beau.

Ici aussi nous resterions bien quelques heures… mais nous ne sommes pas tout à fait du quartier ! Merveilleuse descente vers La Seyne, par la Corniche varoise avec ses vues sur les Deux-Frères, la Presqu’île de St-Mandrier et la Rade de Toulon. Café sur la même terrasse qui nous vit sursauter, deux ans auparavant, à cause d’un tonitruant coup de tonnerre. Quelques-uns, peut-être pressés, prennent les devants et le train bleu défile à une allure plus raisonnable vers Bandol, traverse son vignoble qui n’a pas encore revêtu sa somptueuse robe automnale, profite un peu de l’ombre de la belle place du Brulât puis gravit la rude bosse du même nom… en ordre maintenant bien dispersé. Regroupement au sommet. Michel va nous quitter, Jean-Louis un peu plus loin. Traversée pour le reste du peloton du plateau boisé du Camp avant une dispersion au pied de la Côte des Bastides, il est vrai non prévue au programme. Le groupe restant s’y divisera en deux parties, l’une terminant le parcours officiel via le Col de l’Ange et l’autre escaladant les Bastides, Jean-Pierre, Joël et votre serviteur s’en allant ensuite admirer la lumière du soir irradier Marseille après avoir franchi la Gineste !

Une très belle journée pour tous, un immense bonheur de rouler en ce jour fabuleux et vivre une bien belle aventure ensemble. J’espère qu’il y en aura bien d’autres, bientôt...

Une journée miraculeuse…

Les «récidivistes» : Antoine, Jean-Pierre BO., Paulo, Anne, Noël et Jipi.

Les «petits nouveaux» : Denis, Jacques S., Gérard, Joël, Jean-Louis J., Michel GU., Jean Y., Daniel.

Mes chiffres : 148,5 kms en 7 H 48 à 19 km/h.

 

Notre-Dame du Mai

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 15:09
Il pleuvait sur Marseille ce jour-là...

Il pleuvait sur Marseille ce jour-là...

Nous étions seulement trois escargots à Saint-Menet samedi et nous avons parcouru 100 km… de moins que les 140 prévus pour le Gros Cerveau. Un long voyage, non pas vers Gémenos mais à Gémenos où le pouvoir évocateur de Thierry nous a plongés dans un Japon tel que vous ne le verrez jamais.

Le lendemain à Bougainville, l’évocation de cette matinée a été accueillie par un gros rire gras qui n’était même pas spontané car l’information avait déjà circulé par le canal interne. Mais je n’avais pas abattu toutes mes cartes et lorsque j’ai dévoilé l’identité de mes coéquipiers, le rictus prêt à tirer une nouvelle salve s’est brusquement détendu et un ange est passé.

Vous connaissiez les caramels durs et les caramels mous, voilà donc que j’inaugure la catégorie des « ravis* » et des trois c’est celle que je préfère tant il est vrai qu’une pluie tranquille peut rendre un cyclo euphorique.

Et c’est justement, tels la Barbara de Prévert, ravis épanouis que nous sommes rentrés à Marseille, mais pas du tout ruisselants, si ce n’est peut-être le vélo de Paulo.

 

*Comme le santon de la crèche provençale (ravir : "mettre hors de soi dans un mouvement d'enthousiasme") ou, par extrapolation, "en Provence, personne naïve, crédule ; simple d'esprit".

Souviens-toi Barbara...

Souviens-toi Barbara...

Dimanche, nous étions à peine un de plus et encore, nous n’aurions pas eu Denis si le pouvoir de persuasion de Jack n’avait pas à nouveau opéré ; sans compter que le quatrième était son père. Il faut se faire une raison, un samedi mouillé n’apporte plus de l’eau au moulin du dimanche et d'ailleurs on le savait déjà.

Nous avons donc convergé vers Eguilles où le Vélo Club Eguillen organisait une concentration-rallye dans le cadre de la Coupe de Provence ! Louis G. nous y avait précédés sur un des trois circuits et c'aurait été avec plaisir que nous aurions lu son commentaire. Vin rosé, sandwiches saucisson, Quatre Termes et me voilà de retour à la maison avec un compteur qui affiche dans toute leur rondeur les 100 km qu'il me manquait.

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 18:00

Et oui, elle figurait bien au calendrier, cette sortie particulière, mais pour moi, ça ne restait que des souvenirs.

Sollicité par Jacques M., et son pouvoir de persuasion légendaire (vous connaissez tous l’historique du tandem et son sac de ciment de 78kg… (1er mars 2012), je me devais, viscéralement, de répondre présent à cette invitation malgré mes craintes involontaires de retarder le groupe.

Réveil matinal, n’étant pas un lève-tôt, la tête encore sur l’oreiller j’ai dû m’y reprendre à 2 fois pour récupérer le rond-point de l’Audience direction Salin de Giraud et non pas Arcelor Mittal.

Pas plus tôt arrivé sur le parking, sans avoir esquissé seulement un bonjour, mon VTT était déjà monté en 20 secondes par les copains, prêt à être enfourché, alors que je n’avais même pas glissé un pied dans mes Sidi…. La classe.

 

Tour de l’étang de Vaccarès

Passé le bac à 8hoo précises, le ciel rougeoyant, sans vent ni moustique, présageait d’une belle journée en perspective.

  Le bistrot habituel étant fermé, les cafés et le thé (coucou Olivier) furent  pris à l’hôtel voisin, dont le « Point de Vue », comme l’a souligné Christian, n’avait rien à voir  avec le Sénéquier de st Tropez… mis à part le prix des consommations. Heureusement les douceurs offertes par René ont atténué un peu les ardeurs matinales.

Au briefing la décision fut prise de faire le tour de l’étang de Vaccarès… à l’envers, une première pour moi et, coïncidence, à l’aube de mes 69 ans… comme quoi tout arrive.

Le départ à l’allure modérée nous conditionne à ce chemin, style champ de mine, ce qui permet également de tester l’efficacité de certaines fourches télescopiques.

La piste nous gratifie d’une lumière sensationnelle qui, se reflétant sur l’étang, dans un effet d’optique nous fait  penser à  un mirage.  En effet, les eaux basses ont  une teneur en sel tellement épaisse en  surface que l’idée de se trouver au bord d’un lac de glace sibérien nous traverse l’esprit…..non non le café n’était pas arrosé.

Autre originalité qui attire l’attention de mes accompagnateurs Paulo et Thierry, ces centaines de piquets de bois qui jalonnent le bord de l’étang,  tous recouverts d’un, voire plusieurs galets et qui servent à retenir la terre de la route lors des crues hivernales. Un travail  inouï de patience auquel participent parfois les touristes.

Tour de l’étang de Vaccarès

Les photos dans la boîte, un virage à gauche nous entraîne  sur un chemin sinueux et sablonneux débouchant sur la plage mythique de Beauduc.  Les cabanons typiques du bord de mer, devenus   cabaNON… ont été détruits y a quelques années par arrêté préfectoral, mais  résident encore quelques caravaniers irréductibles amoureux de ce site privilégié. Après la photo traditionnelle, retour jusqu’à la barrière pour rejoindre la route des Saintes. L’arrêt au phare de la Pa…Gacholle s’imposait, et bien que son nom ne l’indique pas, il fît pourtant l’objet de jeux de mots bien épicés.

Arrivés à l’entrée  des Saintes Maries de la mer, nous côtoyons le parking destiné aux nombreux campings caristes placés en rang d’oignons, avec vue sur la digue. On songe tous qu’ils ne profitent pas du  site le plus touristique du village.

An carrefour, dans un équilibre précaire, je tente de suivre dans les ruelles étroites les virtuoses qui me précèdent, slalomant entre les passants et les étals du marché local, pour arriver sur la place pavée de l’église notre Dame de la mer.

En bon samaritain, notre ami René se porte volontaire pour garder nos montures.

Un à un, on se fraie  un chemin dans la nef, parmi les nombreux visiteurs en jetant un coup d’œil aux nombreux ex-voto dédiés aux Saintes. Nous descendons les 4 marches pour accéder dans la crypte au plafond bas, chauffée par les flammes vacillantes des bougies multicolores, où se dresse  la statue de Sara la noire.

Tour de l’étang de Vaccarès

Ce recueillement ayant aiguisé notre appétit, chacun ravitaille sa musette à sa guise au supermarché habituel. Soudain, l’invitation à prendre une mousse réparatrice ne laissa pas indifférents six d’entre nous qui se délectèrent en terrasse d’une bière blanche citronnée très appréciée, avant de rejoindre les gardiens de nos sandwiches sur les bancs de la promenade, face à la plage.

J’ai remarqué avec grand plaisir que les traditions cyclos perduraient, quand le couteau suisse d’Olivier courageusement libéra, dans un bruit mélodieux, le nectar rosé d’une savoureuse AOC.

Tandis que nous croquions notre en-cas, devant les yeux émerveillés et curieux des promeneurs, un appel bienveillant de notre ami Denis, voulant s’enquérir de l’état de santé des cavaliers camarguais, arrêta momentanément le travail de nos mandibules.

Pour mettre un terme à nos blablablas démesurés et interminables, le café fut proposé à l’intérieur du village gracieusement offert par Steeve.

Bien requinqués, nous reprenons la route direction Méjanes, Domaine mythique de Monsieur Paul Ricard. Cette route, au revêtement type tôle ondulée, nous a permis de bien faire descendre notre déjeuner et pour certain, d’éliminer plus rapidement dans la discrétion la BBF*de midi. (*Pour les nouveaux Bonne Bière Fraîche).

Afin de  détendre les poignets, traumatisés  par nos « vélos marteau piqueur », nous faisons une halte au légendaire « canal carpien ».

Du haut de ce promontoire, nous distinguons ces énormes carpes grouillantes et goulues,  gobant avec une adresse remarquable  les morceaux de pains jetés dans leurs bouches pulpeuses par nos cyclos, il ne leur manquait  plus que du rouge à lèvres pour nous aguicher.

 

Tour de l’étang de Vaccarès

Ravis du spectacle, au bout de quelques hectomètres, nous voilà obligés de remettre pied à terre sur l’injonction de la gendarmerie, pour laisser place à une concentration folklorique  de… 7 à 800 vélos (je n’ai pas tout compté) qui rejoignaient les Stes Maries sur des montures hétéroclites  dont certains étaient vêtus de tenues folkloriques.

 Y en avait même en costumes d’Arlésiennes... et pourtant je les ai bien vues.

La procession enfin terminée, nous rejoignons Salin par petits groupes, et comme par enchantement tout le monde s’est retrouvé sur la terrasse du sacro-saint café « DELY-CIEUX »

Les mousses ou autres boissons à bulles, réparatrices et  bienvenues, ont été offertes aux douze participants par Julie pour fêter sa première sortie camarguaise en VTT. Par ailleurs elle nous a avoué qu’à aucun moment elle n’avait eu de coup de bambou, nous lui adressons toutes nos félicitations.

En quittant le bac de Barcarin, j’étais heureux comme peut l’être un gamin… qui vient de faire sa première balade en VTT.

Aussi  je tiens à remercier sincèrement : Christian, Jacques, Julie, Louis, Michel, Olivier, Paulo, René, Steeve, Stéphane et Thierry pour leur gratitude, leur patience et pour ce partage  amical réconfortant durant ces heures de selles.

Nous sommes tous, un jour ou l’autre hélas, diminué par un incident passager, un accident, une maladie, une opération, mais seule notre volonté à nous surpasser nous permettra de gagner ce combat personnel. En revanche, je confirme que la présence, l’aide et le soutien moral apportés par les camarades de club sont des éléments fondamentaux pour la réparation physique et psychologique, car l’amitié, ça ne s’achète pas.  

Bonne route à tous

Jo

Les photos de Thierry

Les photos de 2015

"Avec trois Jacques, on baptise un âne"

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17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 21:05

L’an dernier le binôme à la commission des parcours, Louis et Jack M. nous avait amenés pour une super randonnée dans le Haut Var qui avait réuni 13 personnes. Cette année Jack M seul aux commandes nous propose une autre rando sur un autre tracé. L’an passé au printemps et cette année presque à l’automne.

        Rendez vous à St Maximin la Ste Baume sur le parking municipal gratuit des « Cerisiers ». Les arrivées se succèdent dans un timing très serré. Les fidèles sont là, 5 de la dernière édition et 6 autres qui viennent parcourir ces belles routes de ce magnifique département. Il faut vite enfiler le coupe vent car une bise bien fraîche se fait sentir, il n’y aura certainement pas ce jour une chasse à la canette car seulement 15° s’affichent au thermomètre et le ciel est couvert.

Le Haut Var, deuxième édition

       Notre sympathique René très heureux d’avoir pu trouver après quelques détours le lieu de RDV nous offre le café et les viennoiseries, Noël et Louis se présentent un poil en retard et c’est vers 8h15 que nous partons direction Seillons Source d’Argens laissant dernière nous le bourg de St Max devenu bien trop grand avec ses multiples commerces attirant dans ses murs trop de véhicules motorisés.

  Nous voici sur la petite route nous menant vers Esparron laissant Seillons sur notre droite, une route très belle qui ressemble en certains points à un copié-collé de celle nous menant vers le Puits de Rians, bordée par de beaux chênes verts. Une route en toboggan, pas de forts pourcentages ni en montée ni en descente, très peu de véhicules sauf ceux rangés en bord de route propriété des chasseurs de sanglier. Vigilance de rigueur car un de ces quadrupède pourchassé pourrait débouler. Une bosse plus accentuée morcelle le petit peloton en plusieurs groupes, les costauds devant et les moins affûtés à l’arrière humant l’air frais et contemplant la campagne. Tout le monde y trouve son compte. Quelques virages en épingle comme dans les grands cols et nous voici à Esparron. Les premiers ont visité, les derniers ne traversent pas le village.

          En direction La Verdière cher à notre ami JPierre Bioul nous croisons une multitude de motos d’un autre siècle, pétaradant à qui mieux mieux. Terrot, Peugeot ou autre marque ? Se rendent-ils au Castellet voir le « Bol d’Or ». Nous ne se saurons pas. Pour Patrick P. le village et son château sur notre droite sur la route en direction de Varages se nomme St Martin. Sur notre parcours les villages à distance régulière vont se succéder. Malgré la sècheresse les vignes sont encore bien vertes, de belles grappes ne demandent qu’à être cueillies si ce n’est déjà fait car parfois montent à nos narines les effluves de fermentation à l’entrée des villages où s’opère le regroupement.  Michel, si tu cherches le bonheur il est là. Voici Montmeyan notre pause repas de 2015, Regusse un nom bien provençal, nous arrivons par une route malheureusement à forte circulation à Aups, capitale de la truffe noire et porte des gorges du Verdon. Nous prenons de l’eau à la fontaine (robinet), certains prennent le temps de visiter mais c’est jour de marché et les rues sont fort encombrées. Nous nous regroupons à la sortie. Quelques hectomètres sur ce grand axe et nous retrouvons en direction Villecroze une route plus compatible à la pratique du vélo. La feuille de route prévoit 75 km pour atteindre Salernes, il en manquera 5. Mais où sont-ils passés ? Openrunner n’est-il plus fiable ? Jack promet de vérifier. Il en sera de même avec la dénivelée totale : 1450 au lieu des 1800 prévus.

Aups

Aups

    Midi quand nous atteignons Salernes haut lieu de la fabrique de carrelage et surtout de la tomette rouge  bien présente dans les maisons provençales. La ville s’est mise à l’heure américaine, rues et places  décorées avec les drapeaux aux cinquante étoiles, terrasses envahies de « bikers » en Harley, musique fort bruyante. Pour déjeuner essayons de chercher un coin plus calme. A côté de l’église où sur son tympan est gravé République Française et la devise Liberté-Egalité-Fraternité. Pourquoi ? Le restaurant peut nous convenir avec son menu biker mais les places sont réservées. Nous revenons sur la grande place où nous nous installons car la pendule tourne. Nous devons composer avec la musique assourdissante. Presque à l’unanimité nous jetons notre dévolu sur une daube gardiane avec frites maison, produit des férias du riz à Arles et des vendanges à Nîmes ? Café gourmand et l’addition la pause méridienne aurait paru bien longue pour certains de nos collègues. Ne pas oublier le digestif offert par la patronne.

      Bien rassasiés et guillerets nous repartons la socquette légère en direction de Sillans dont nous ne verrons pas la cascade (Sillans la Cascade) puis Cotignac qui est un bourg plus important avec de nombreux commerces. Après consultation des autochtones nous filons vers Montfort et Correns toujours sur des routes très bien entretenues et peu fréquentées en cette fin d’été. Correns ville 90% bio que nous traversâmes lors d’une erreur de parcours de retour de Carcès. Depuis ce lieu à travers champs de vignes nous rejoignons l’Argens et ses eaux claires. Nous remontons la vallée, le vallon Sourn de toute beauté et j’y vois bien mon ami JFrançois y pêcher la truite. Sur notre droite des alpinistes sont accrochés à la paroi rocheuse, à chacun son sport et sa passion.  Toujours pas trop de déclivité. La température a progressé et si en matinée elle était stable à 17° elle dépasse les 20° avec le soleil revenu, c’est bien plus agréable de pédaler dans cette atmosphère réchauffée. Nous passons Chateauvert et sans encombre, nous atteignons Barjols et ses multiples fontaines et pour les fêtes médiévales et ses tripettes il faut venir bien plus tôt dans la saison. Nous ne filons pas directement par la grande route pour rejoindre Bras et St Max mais nous empruntons une autre route bien plus tranquille légèrement plus bosselée, le nez un peu dans le vent mais de force raisonnable sauf peut-être pour les moins en jambe ou ayant moins de kilomètres au compteur. Encore 10 bornes et nous verrons apparaître la basilique de St Maximin et nous nous laisserons glisser vers notre point de départ. Voilà, la boucle est bien bouclée. Un parcours très agréable, peut-être un peu moins bucolique que celui de 2015 mais que nous pouvons mettre au calendrier au printemps car le kilométrage et le dénivelé sont raisonnables. Les % des pentes ne doivent pas dépasser les 5 %.

1h45 : nouveau record battu

1h45 : nouveau record battu

            Nous ne pouvons nous séparer sans prendre le pot de l’amitié. Le soleil revenu les terrasses affichent complet mais nous trouvons place….à l’ombre mais la jeune patronne est si charmante que c’est un soleil pour nous, très sympathique au demeurant. C’est Michel qui régale en premier suivi pour ne pas partir boiteux par Jack. Seuls René, Louis qui a coupé vers Sillans ? et Jacques S. ne participent pas bien trop pressés de regagner leurs pénates. Aucune nouvelle de René à ce jour j’espère qu’il a bien trouvé la route du retour et qu’il n’est pas allé à Nice !

                A vélo nous regagnons le parc à voitures pour un retour certes tardif à Marseille mais quelle belle journée nous avons passée. Si vous cherchiez le bonheur, il est là sur le vélo en parcourant les belles routes du VAR.

 

Les 5 récidivistes de 2015   : Louis- Jack- Anne- Michel- Denis

Les 6  nouveaux                     : Noël- René- JLouis J- Joël J-  Jacques S-  Patrick P

 

Le parcours :  136 km    1450 D+  22.5 km/h    6h02’ de selle  (relevé de mon compteur) sinon à chacun son kilométrage, son temps, son dénivelé et sa moyenne.

Prochains RDV : Camargue VTT  (5m D+) et le Gros Cerveau (Ollioules-Var)  1990 D+ environ selon parcours retour.

 

 

Une petit tour dans le Haut Var - Une nouveauté au calendrier

 

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 10:13

Fleuron des organisations cyclotouristes, et notamment de notre section, la semaine itinérante a entraîné, cette année, sept vaillants cyclos –les sept mercenaires ? – sur les rives de notre Grande Bleue avant de les voir arpenter les coteaux fleuris de Grasse et de la Vallée du Loup, remonter les magnifiques vallées du Var puis de la Tinée, pour les déposer au pied des Grands Cols. Frais comme des gardons ? Peut-être… en tout cas tous ont attaqué la Bonnette la fleur au guidon ! Calme remontée de l’Ubaye puis de l’Ubayette avant de franchir le Col de Larche dans son écrin montagnard puis de dévaler une somptueuse vallée italienne, avec ses vieux villages aux façades colorées, pour savourer une délicieuse étape transalpine.

Le Col de la Lombarde a, je pense, fait mal à tous les organismes mais a empli toutes les têtes de fantastiques images de montagne avec ses forêts, son torrent, ses alpages rutilants, ses grands espaces à perte de vue et ses petits lacs. La station de ski d’Isola 2000 n’aura pas laissé à la troupe un souvenir impérissable au niveau du site mais celui, bien plus sympathique, d’une halte méridienne sur la terrasse ensoleillé d’un troquet.

La SI 2016
La SI 2016
La SI 2016
La SI 2016

Bien que plus bas, le Col de la Couillole, en pleine chaleur, faisait un peu peur à tout le monde en plein après-midi mais tout s’est bien passé et l’étape à Beuil, à 1 400 mètres d’altitude, leur a apporté une fraîcheur inespérée… qui a continué le lendemain matin car un «plongeon» dans l’ombre au petit matin, ça réveille ! Tourisme à bicyclette dans les Gorges du Cians, taillées dans d’impressionnantes parois de porphyre à la teinte rougeâtre, tirant même sur le violet : les 1 200 mètres de descente (en dénivelé) pour retrouver la Vallée du Var ont pris bien plus de temps que prévu ! Peu importe, l’étape sera longue mais sublime à travers l’univers déchiqueté des collines de la Haute-Provence pour atteindre Draguignan vers 18 heures, au bout de 135 kms d’une chevauchée fantastique !

Le lendemain, les retours furent diverses mais tout le monde sera certainement rentré enchanté de ce petit séjour… De plus, l’hôtellerie et la restauration furent vraiment à la hauteur, l’assistance en camionnette très efficace, notamment avec le plein d’eau car, et c’est pour moi une première en 4 participations successives à la SI, il n’est pas tombé une seule goute d’eau durant ce voyage ; par conséquent, il a fait très chaud et boire à sa soif dans ces cas-là constitue un avantage considérable. Aucun incident n’a été à déplorer, si ce n’est une seule crevaison. Donc, cette nouvelle semaine itinérante, outre ses 820 kms et ses 10 000 mètres environ de dénivelée, a été une réussite sur toute la ligne, sans parler de l’ambiance, et, comme nous l’a dit notre président l’an dernier : une nouvelle belle page de notre section vient d’être écrite… dont les détails figureront bien sûr dans le prochain numéro de «la Roue».

Les «sept mercenaires*» : Jean Y., Noël, Jacques S., Patrick G., Franck, Gérard et Jipi. Bien sûr, une pensée toute particulière pour l’ami Yves qui a dû déclarer forfait pour raison de santé ; nous espérons le revoir bientôt sur un vélo.

 

*Mercenaire : «qui n’agit, ne travaille que pour un salaire», dixit mon Petit Robert. Cela, je pense, nous va comme un gant à la main mais notre salaire c’est la liberté, la joie d’être dehors, la camaraderie, le dépassement de soi, le plaisir de l’effort accompli, l’ivresse des cimes, la découverte de paysages fabuleux, les rencontres…

La SI 2016
La SI 2016

 

itinéraire

Jour

Etape

Kms

D   04/09

Marseille – Cogolin (83)

141

L   05/09

Cogolin – Tourrettes sur Loup (06)

126

Ma 06/09

Tourrettes sur Loup – St Etienne de Tinée (06)

  92

Me 07/09

St Etienne de Tinée – Demonte (Italie)

107

J    08/09

Demonte – Beuil (06)

  93

V   09/09

Beuil – Draguignan (83)

135

S   10/09

Draguignan - Marseille

126

TOTAL

820

 

COLS

Etape

Nom

Altitude

Dép

1

Col de la gineste

   326 m

13

1

pas de bellefille

   185 m

13

2

col de gratteloup

   192 m

83

4

col du raspaillon

2 513 m

06

4

col de la bonnette

2 715 m

06 / 04

4

cime de la bonnette

2 802m

06 / 04

4

faux col du restefond

2 656m

04

4

col de larche

1 996 m

04 /Italie

5

col de la lombarde

2 350 m

Italie / 06

5

col de la couillole

2 067 m

06

6

col st raphael

   800 m

06

6

col de clavel

1 069 m

83

6

col du bel homme

   915 m

83

 

Total : 13 (12 + la Cime de la Bonnette)

Les photos de JiPi

 

Les photos de Jacques

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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 20:43

7h30 précises : la première équipe se gare à Gémenos. Cette précision n’est due qu’une légère erreur d’aiguillage.

7h33 : toujours pas de cyclo en vue. Le binôme, qui ne s’attend plus à voir arriver personne (la semaine itinérante démarre le lendemain), s’apprête à se mettre en route.

7h34 : arrivée inespérée de la deuxième équipe, ou plutôt du troisième cyclo. Puis quatre autres font successivement leur apparition dans les instants qui suivent. Jean-Pierre, qui ne nous avait pas vus, est rattrapé au vol et nous partons à six, tandis que le septième s’avance jusqu’à Cuges.

Il règne une fraicheur délicieuse mais ça ne va pas durer toute la journée.

Le Coudon 2016 : quatre premières

En tout cas nous en profitons dans la grimpée le col de l’Ange, puis nous montons en direction du Camp et au carrefour nous tournons vers Signe. Direction Belgentier, Sollies-Pont, la Valette et nous voilà au pied de la piste. Nous sommes quatre à n’avoir jamais gravi les 6 km et les 400m+ à 7% en moyenne*  du Coudon qui par moments évoque le Mont Caume ou le Faron et où il vaut mieux être en forme et bien entrainé que convalescent et débutant.

Puis Jean-Louis nous guide sans erreur jusqu’aux Quatre Chemins où notre lieu de restauration permet aux trois sandwichs de côtoyer les quatre fourchettes et de boucler l’affaire en un temps record de 60 mn !

Juste après le repas, l’ascension du col du Corps de Garde creuse encore un peu les écarts. Arrivés au sommet, René et Joël ont le temps de prendre le frais (si on peut dire) à l’ombre des pins, Patrick rêve d’une BBF (et peut-être même qu’il n’est pas le seul), Paulo a des nostalgies de verdure irlandaise. Et tout le monde boit, beaucoup.

Patrick, Jean-Louis, René, Joël, Paulo, Jean-Pierre
Patrick, Jean-Louis, René, Joël, Paulo, Jean-Pierre
Patrick, Jean-Louis, René, Joël, Paulo, Jean-Pierre

Patrick, Jean-Louis, René, Joël, Paulo, Jean-Pierre

Par de petites routes bucoliques nous traversont le pittoresque village du Broussan où tous prennent de l’eau et quelques-uns la douche, nous passons sous les ruines du château d’Evenos puis parmi les vignes de Saint-Anne et du Beausset. Et voilà la troisième difficulté de la journée, la montée du Camp qui n’est pas des moindres en cette fin de parcours et par cette température...

 

Enfin, l’un regagne sa voiture à Cuges, trois cèdent à des impératifs horaires ou physiologiques et les autres se rassemblent une dernière fois au bar de la Pipe, contents de chacun de ces 135 km.

Le Coudon 2016 : quatre premières
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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 18:59

Je ne vais pas vous conter par le détail le circuit du tour des Monges, reportez vous à d’autres éditions où notre ami JIPI considère cette randonnée comme la plus « sauvage ». Et oui nous empruntons de toutes petites routes où la circulation automobile est presque nulle.

 D’autres millésimes ont connu plus de succès avec des participations allant jusqu’à 14 cyclos (2011-2012), 11 en 2014 et je n’ai plus toutes les stats car mon ordi a rendu l’âme. Et puis nous avons dans notre section des internautes-météorologues qui vous annoncent une semaine avant qu’il pleuvra le samedi 20 Août. Vous connaissez la suite ils préfèrent rester près du domicile pour se mettre vite au sec au cas où…

Notre conteur

Notre conteur

A 7h30 nous sommes trois sur la place de Volonne. C’est mieux que personne me direz-vous. Le temps de prendre un petit café voici un texto annonçant la venue de Patrick P légèrement en retard. Pas vu sur un vélo depuis plus de six mois et il vient pour un 150 km ? D’accord le bougre est costaud mais de là à s’engager sur un tel parcours avec 3 cols je m’interroge. Mais s’il ne fait pas du vélo il pratique d’autres sports. Donc sont présents, René, JMarc, Patrick et votre conteur Denis.

Nous embrayons à 8h15 direction Sisteron et sa citadelle pour ensuite nous diriger sur de toutes petites voies en direction du col des Sagnes dit col des tourniquets. Pour PP c’est une première et il trouve le site magnifique. Ciel un peu bâché et déjà quelques gouttes insignifiantes. Les météorologues ont-ils prié pour qu’on s’arrose ? Nous prenons une photo au sommet pour justifier notre passage. Nous laissons Turrier sur notre gauche en direction de Selonnet par le col des Garcinets qui par ce versant est assez facile mais la route  légèrement dégradée et comme notre vitesse n’est pas excessive nous pouvons éviter les trous. Il n’en est pas de même dans la descente où les nombreux trous nous font slalomer à vitesse réduite. PP souffre un peu, si c’est bon sur les parties planes, les bosses lui font tirer la langue mais il s’accroche, JMarc revenant de blessure est facile, René toujours égal à lui-même et pour moi ça roule. Nous atteignons Selonnet pour la pause repas qui se prendra au restaurant habituel, enfin pour ceux qui ont déjà parcouru ce massif.

 

Mais qui a pris cette photo ?

Mais qui a pris cette photo ?

Accueil toujours aussi sympa et comme nous sommes si peu nombreux le repas sera rapide ce qui aurait plu à jipi et GG. Maintenant sur la digestion il faut grimper le fameux col du Fanget au départ de Seyne les Alpes. D’accord mais ce n’est pas le Galibier (le vrai) ou l’Iseran ou le Ventoux. 5 ou 6 bornes avec quelques passages délicats. Notre Patrick le gravira en souffrant légèrement par manque d’entrainement mais il verra le panneau sans mettre pied à terre. Enfin je n’étais pas à ses côtés mais je lui fais confiance. Nous aurions pu nous arrêter à Auzet  (on n’a pas osé) pour prendre une mousse car la fête votive battait son plein, nous filons par la clue de Verdaches et en attaquant les belles gorges de Barles ou clue de Barles nous sommes surpris par une grosse averse et à l’abri de quelques arbres nous sommes obligés de revêtir nos imperméables. Une quinzaine de minutes pour bien se tremper le fessier car nous n’avons pas de randonneuse équipée de garde-boue, ainsi que les pieds car nous descendons à bonne allure.

Nous atteignons Digne pour retrouver un peu de charroi et tergiverser pour trouver la bonne direction. Les anciens n’étant pas là pour nous aiguiller c’est par la nationale que nous nous dirigeons vers Malijai ce qui gâte légèrement cette belle randonnée. A 17h nous pointons notre nez à Volonne où nous attendent Jack et Nadine. Nous nous changeons aux voitures et comme toute belle sortie nous finissons la journée par une très bonne BBF bien méritée.

LE WE va se poursuivre sur invitation de René du côté de Crevoux pour deux journées supplémentaires qui nous verront gravir le col de Vars le dimanche et Les Orres le lundi. Dommage pour ceux qui n’ont pu honorer cette invitation.

 

Donc Les Monges : 142 km   1760 D+   20.7 km/h   6h51’

Le club des  4 : René-JMarc-Patrick P- Denis

Toutes les photos de tout le monde
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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 08:12

D’aucuns l’auront bien compris, il s’agit bien de la Ste-Baume mais je ne parlerai pas, ici, de la «Sixsaintes» du V.C. La Pomme ni des chevauchées fantastiques de la «Confrérie des Pénitents de la Ste-Baume» mais d’une belle randonnée de la journée qui parcourt l’intégralité du tissu asphalté de ce si célèbre massif provençal.

Cette idée trottant dans ma tête depuis pas mal de temps, la météo plus qu’incertaine dans le secteur des Monges, dans lequel se déroulait notre Grand rendez-vous du jour, et l’itinéraire de la «sortie B» de ce samedi 20 août, m’ont donné l’occasion de tenter l’aventure…

Les Six Routes…

En groupe jusqu’au carrefour de Nans-les-Pins, deux camarades m’ont accompagné jusqu’à Rougiers pour démarrer la première grimpée, au départ un peu «vertical» mais au décor entièrement sylvestre, sous la muraille de la Sainte que l’on aperçoit de temps en temps. Ascension tranquille à trois, en discutant, plaisantant ; quoi de mieux comme démarrage ? Séparation sur le plateau de la Sainte et descente magistrale vers Mazaugues, sur un asphalte maintenant impeccable.

Une jolie bosse boisée puis la petite route dite «des lapins» m’ont déposé à Nans à l’heure du déjeuner… et pourtant je n’avais rien calculé ! Dans une telle entreprise, la montée de Nans, elle aussi très boisée, n’est pas à négliger si elle demeure la plus facile des six : 5,5 kms de grimpée sans le moindre répit ! Donc tranquille, cyclo, tu verras le GR 9 couper le macadam, le grand virage d’en haut avec sa vue magnifique puis la longue ligne droite sous les sapins, en descente. Sous l’austère paroi abritant la Grotte, le passage de l’hostellerie tient toujours du bonheur ainsi que la traversée de l’immense plateau du Plan d’Aups, un peu trop sec en pareille saison.

Bientôt, la petite route de Saint-Zacharie m’offrira une superbe descente, aux décors très variés. Pour moi, c’est l’une des plus belles chaussées de la Sainte, sûrement l’une des plus dures, aussi. Les fontaines de Saint-Zacharie sont taries mais le plein d’eau se fera au Moulin de Redon, au beau milieu d’une autre petite artère bien sympathique si nous la pratiquons souventes fois… La cerise devra se refaire bien vite car le dernier carrefour arrivera bien vite : celui de l’Espigoulier au départ d’Auriol : 13, 5 kms d’ascension pour terminer une superbe journée de vélo – Denis, je n’avais pas pris ma bicyclette et mon postérieur l’a fortement  regretté ! Et là, après la satisfaction de l’effort accompli, vous basculez dans le cadre somptueux de Bertagne. Certes, nous y venons souvent mais ne nous en lassons jamais…

 

Les Six Routes…

Un petit goûter à Auriol sous quelques gouttes et il ne me restera plus qu’à pédaler en douceur jusqu’à mes pénates, enchanté de cette merveilleuse randonnée qui m’aura fait admirer toutes les facettes de ce coin fabuleux. Toutefois, pas assez entraîné s’abstenir car, au départ de Marseille, vous dépasserez les 150 kms et serez bien proches des 1 800 mètres de dénivelée positive. Bien sûr, l’on peut toujours démarrer de Gémenos pour raccourcir mais ce n’est pas le genre de «ma» maison ! J’espère que mon récit fera quelques émules… et pourquoi pas donnera quelques idées de programmation à la commission des parcours !

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  • : La Roue Ensoleillée, le blog des cyclotouristes de l'ASPTT Marseille
  • : Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
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