En effet, elle ne figurait pas sur le calendrier initial mais a été rajoutée en «cours de route», si j’ose dire. La semaine dernière, le Tour du Grand Luberon est tombé à l’eau, dans tous les sens du terme ; ceux qui ont roulé hier vers Riboux n’ont guère dû voir le soleil – s’il y en a eu, car je ne possède à cette heure aucune information sur la participation de notre section à cette traditionnelle concentration du 1er mai… En revanche, ce samedi 2 mai présente des conditions idéales pour vivre une belle journée à bicyclette, sur les routes du Var, puisque la Classique en question se nomme : «Esparron – Varages».
Si le vent a pu nous gêner un peu, notamment sur les lignes droites entre Brue Auriac et St-Maximin, il nous a apporté une fraîcheur bénéfique vu la température assez élevée qui sévissait sur les terres varoises. Une trentaine – Denis précisera – de nos cyclos ont envahi la terrasse du café de la Gare, à Trets, qui à l’ombre, qui au soleil, pour déguster le café gentiment offert par Jean-Pierre – pas Jipi ! – pour son anniversaire. Ensuite, l’éparpillement s’est montré encore plus ample qu’à l’accoutumée, Trets étant une véritable plaque tournante des sorties cyclo. Une quinzaine de cyclos se régalent dans la verdure des 17 Tournants, certains «tractés» par de jeunes triathlètes à l’entraînement, puis du Puits de Rians. A Rians, Patrick G., nous fausse compagnie pour rejoindre ses terres vauclusiennes et les 14 «rescapés» de l’imposant peloton matinal vont adorer ces routes peu fréquentées, cette campagne si verte par ce printemps si rutilant et ces fabuleux passages boisés, dont le Var regorge, composés notamment de chênes pubescents à la fraîche feuille vert clair. Bien sûr, tout le monde ne roule pas à la même allure et plusieurs groupes se formeront de façon assez naturelle mais personne ne restera sur le carreau !
Cette fois-ci, les 3 crevaisons du matin nous ont évité la sempiternelle question de savoir où se sustenter : midi marque quasiment notre arrivée à Varages et tout le monde pique-niquera sur les tables autour de la fontaine, sauf le «binôme» Denis – Jean-Louis J. qui préfèrera la daube – polenta d’un établissement voisin ; unité gastronomique presque retrouvée, on va dire, mis à part les deux tablées distinctes observées chez les «casse-croûtes»… L’unité se forge à petite dose, soyons patients ! Certes un peu bosselée, la petite route qui serpente dans les bois entre Varages et Brue Auriac nous apparaîtra comme un petit bijou, d’autant plus que la circulation y demeure encore quasi nulle. Nous avons fait deux groupes cet après-midi, les différences de moyenne horaire étant bien trop élevées ; salut les amis, bon retour !
Jipi qui tombe sa carte au milieu de la route, Noël qui s’offre la quatrième crevaison d’un jour pourtant sec : bref, à l’arrière c’est plutôt folklo ! Cela ne nous empêche pas de souffrir sur les faux-plats ventés et craindre la remontée vent dans la pipe vers le plateau de Nans. Aussi, la variante «Jipi» est adoptée et ce dernier d’entraîner ses sept camarades au beau milieu des vignes, sur une toute petite artère goudronnée. Ensuite, Ollières, Pourcieux, Trets, Peynier et les bois du Juillet verront passer un groupe enchanté de sa belle balade. Bien évidemment, les rentrées seront différentes selon les domiciles mais nous nous trouverons encore cinq en haut des Termes. En conclusion, cette belle sortie permet d’engranger un nombre important de kilomètres sans trop souffrir. Personnellement, je préfère la parcourir en cette saison où la nature s’avère des plus souriantes et la température point suffocante…
Les chiffres : 161 kms, 7 H 24, 21,5 km/h - les miens, bien sûr !
Les participants : Claudine, Béatrice, Daniel M., Jean-Pierre BO., René G., Jacques S. (le «peloton de l’avant»).
Anne, Denis, Paulo, Jean-Louis J., Thierry A., Yves, Noël, Jipi (le «gruppetto»).