D'abord, il y a ceux qui viennent le samedi, et qui s'entraînent pour le lendemain.
Ensuite, le dimanche de bon matin, il y a presque tout le monde.
Il fait froid, il y a du vent, mais nous partons sur le grand parcours (75 km). Notre route monte vers Suzette et les dentelles de Montmirail, puis effleure les pieds du Géant par le petit col de la Madeleine. Et puis c'est déjà 10h30. Ville-Sur-Auzon, il est temps de manger.
Nous reprenons la route d'Aubignan... par Mormoiron et Caromb. Cette fois le vent furieux nous est très défavorable. Mais qu'importe, vers midi et des bricoles, tout le monde est là pour l'apéro. Je dois dire que j'ai malheureusemnent manqué les discours et la remise des trophées, mais pendant que je me changeais dans ma bagnole, les rafales du mistral m'envoyaient des bribes de phrases. Je n'ai donc pas tout perdu.
Et enfin, à l'heure espagnole, c'est le grand moment, tant attendu, du repas. Il a certes commencé par un jeu de la chaise (et de la table) où certains marseillais se sont montrés peu performants. Mais bon, quelques tables et couverts supplémentaires et tout est rentré dans l'ordre. Un ordre parfait, puisque Anne, Denis et moi étions en tête de file d'attente pour l'accès aux merveilles du traiteur. Se servir sans attendre et manger en regardant les autres faire la queue, quelle jouissance...
Oui, il y a aussi les challenges.
Merci Carpentras, vous nous avez gâtés !