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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 21:51

Ce samedi 12 Mai 2012, rendez-vous nous est donné à Pertuis (84) sur le parking de l’ «  ex-gendarmerie », route de La Tour d’Aigues à 7h30 pour effectuer le tour du petit Lubéron. Les anciens connaissent bien ce lieu mais les nouveaux ont du mal à trouver ce point de rassemblement, même des anciens ont eu quelque difficulté à y parvenir. A 7h30 heure prévu il manque quelques personnes. Quelques coups de fil, merci les « portables », sont donnés avant de se mettre en route peu avant 8h.

Château d'AnsouisEn direction d’Ansouis, nous retrouvons Noël et Thierry qui, n’ayant trouvé la fameuse « gendarmerie », se sont garés sur une autre aire de stationnement. En ce petit matin règne une certaine fraicheur qui permet de supporter un coupe-vent. Ciel clair, peu de vent,  seize coursiers roulent bon train au milieu des vignes sur des routes bien calmes mais au revêtement granuleux en direction de Lourmarin. Nous passons Ansouis et son château, un coup à gauche, un coup à droite voici Lourmarin pour prendre un petit café en terrasse.  Déjà se pose la question de savoir où nous pourrions déjeuner. Robion ? Oppède le Vieux ? C’est une question récurrente. Cela dépendra du temps que nous mettrons pour passer la route des Cèdres. Trente ans auparavant, les mollets étaient plus fermes et le souffle meilleur, la route forestière mieux entretenue et nous parcourions plus de kilomètres en quatre heures de temps. Il en est ainsi. La combe de Lourmarin se gravit facilement, les coupe-vent sont ou ont été ôtés car le soleil a bien réchauffé l’atmosphère. Je m’élance en dernier pour cette longue ascension vers la forêt des cèdres car je n’oublie pas d’enduire mes bras et mon visage de crème solaire. Des portions de route  allant de 13 à 15%, tout à gauche, il faut appuyer fort sur les pédales pour accéder à la barrière donnant accès à la forêt. Je grimpe en compagnie de Max qui me certifie que c’est la dernière fois qu’il franchira cette forte déclivité. En rentrant, il mettra une croix sur cette sortie, trop difficile. Photos au sommet après rassemblement et puis  nous nous enfonçons dans la belle forêt de cèdres.  Malheureusement, la route forestière est fortement dégradée. De nombreux trous qui causent par deux fois la crevaison de René G., des branches, des pierres et du gravier certainement déplacés par les troupeaux de moutons paissant dans ces lieux. Un petit air de cyclo-cross ou de VTT. Heureusement pas de chute. Je ne me souvenais pas que la traversée était aussi longue avant d’arriver au relais téléphone. Sur le plateau, nous sommes à 680 m d’altitude. Nous décidons de descendre malgré le sens interdit  vers Vidauque au lieu de prendre le Trou du rat. A cause du nom ? Nous avons le plaisir d’assister à une concentration de  voitures de collection, en majorité des 203 Peugeot dans toute la gamme et d’autres marques. Nous nous élançons en file indienne dans la descente. S’élancer est un bien grand mot car ce ne sont que trous et graviers qui nous sont proposés. Il faut descendre en freinant tout le long en essayant d’éviter la chute, déchausser parfois pour maintenir l’équilibre. Ce n’est pas une partie de plaisir. Encore une nouvelle crevaison de Thierry P qui réjouit René car il se sentait un peu seul ; la pendule a bien tourné et il est décidé de faire la pause méridienne à Robion.

Forêt des CêdresRobion, 65 kms auraient dû être parcourus si nous étions passés par la combe du Trou du rat et par Cheval Blanc. Il est midi quand nous pointons notre nez et seulement 54 kms au compteur. Pour atteindre Pertuis il doit rester environ de 80 bornes et à 20 de moyenne bien 4 heures de vélo sans jouer au touriste ou photographe. Midi mais 10h solaires et il fait déjà bien chaud. Chacun s’active pour faire des achats, boulangerie, épicerie, afin d’aller casse croûter au café habituel. Mais ce dernier a changé de propriétaire et, faisant restaurant, ne souhaite pas nous recevoir. Pas trop sympathique mais compréhensible. Assez riche pour pouvoir se passer d’une quinzaine de boissons et autant de cafés. Vaucluse peu accueillant comme plus loin à Bonnieux où au bar la patronne ne remplit votre bidon que si vous consommez. A croire que c’est elle qui a rendu la fontaine qui coule à quelques pas de chez elle en eau non potable ou plus exactement recyclée. Je prends un sandwich au bar et je vois défiler mes amis pour venir chercher des demis pression car ils déjeunent autour de l’imposante fontaine  bien ombragée. Courte pause et nous reprenons notre cheminement sans oublier de se remettre une couche d’ambre solaire  car le soleil est de plomb. Le thermomètre affiche allègrement les 35°.  Nous passons Maubec et Opède le Vieuxune petite bosse nous fait grimper à Oppède le Vieux dominé par cette fameuse église restaurée par le non moins fameux Michel Leb. Ah ce Lubéron où les people sont venus s’installer fuyant la côte méditerranéenne. Voici Ménerbes et son musée du tire-bouchon, Lacoste aux mains de Pierre Cardin et Bonnieux où l’eau est si rare  que bientôt des fontaines à eau payante y seront installées sous l’emprise de « Decaux ». Max et Louis nous ont quittés depuis quelque temps et nous jugeons bon également de sortir les sécateurs. Patrick G. souhaite nous inviter à prendre un verre à Vaugines. Nous filons vers Lourmarin sans passer par Le Pointu . Distancé avec Jean Ch. dans la descente, nous nous retrouvons seuls à Lourmarin où nous comptons nous ravitailler en eau fraiche. Aucun cyclo en attente comme ce fut déjà le cas lors d’une autre édition et nous rentrons dans le village pour aller jusqu’au cimetière faire le plein des bidons car dans ces lieux se trouve toujours un robinet. Il faut bien arroser les fleurs et plantes ; sans trop s’attarder, nous cherchons la tombe d’Albert Camus.  Elle est signalée à l’entrée ainsi que d’autres tombes de gens célèbres,  pourtant, notre recherche est infructueuse. Jean Ch. étant venu avec René et ne souhaitant pas le faire attendre, nous décidons de filer au plus court sans passer chez Patrick où j’ai su par ailleurs que la BBF préparée par Catherine son épouse fut très appréciée. Ce sera pour une autre occasion. Vent ¾ arrière, nous filons bon train vers  Cadenet,  Villelaure et Pertuis.

Sur le parking sont déjà présents Max et Louis ainsi que Michel G. Donc le paquet de seize a bien explosé. René nous attendait à la sortie de Lourmarin et comme sœur Anne ne voyant rien venir, il est rentré seul surpris de nous y retrouver. Ne pouvait-il attendre comme auraient pu le faire d’autres à l’entrée de Lourmarin ? Nous rangeons nos vélos, nous nous changeons pour certains  et arrive le gros de la troupe. Tout le monde est ravi de cette journée écourtée en kilomètres à cause de cette chaleur estivale qui nous a surpris mais d’un commun accord cette randonnée en passant par la route des cèdres ne figurera plus au calendrier sauf aménagement de la  chaussée car c’est prendre des risques inutiles, autant matériels que physiques.

> 114 kms -1600 D+ - 5h52’ de selle -T° moyenne 28°  Maxi : 36° Moyenne : 19,5

Participants : Baron – Behmoaras – Berthomieu – Boulet – Bouquetot – Chapard – Delacour - Di Martino – Gallinari – Gauthier – Gendre – Grassi – Malon – Motte – Peralez - Sire

 

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