Il reste encore des rouleurs à l'ASPTT Marseille. Nous étions bel et bien 14 (16 en comptant nos 2 éclaireurs de mercredi) à nous lancer sur ce parcours de 190 km (pour ceux qui partent de Marseille). Je crois que cela faisait longtemps qu'une telle distance n'avait été parcourue par autant de monde.
Je ne reviens pas sur le décor très varié que nous offrent ces routes du middle-var, Jean-Pierre l'a très bien fait. Par contre, les conditions météo de samedi était très particulières, quoique, dans le fond, très simples : nous sommes partis contre un vent assez violent et nous sommes revenus propulsés par une véritable tempête. Certes, nous avons dû faire une concession sur le parcours du matin, manger à Cabasse plutôt qu'à Carcès. Mais les 12 km à faire en plus l'apès-midi n'ont inquiété personne. L'essentiel n'est-il pas de manger à l'heure plutôt qu'au bon endroit. Et Cabasse est un très joli village où l'on ne risque pas de mourir de faim.
Et qu'on se le dise, s'il y a le lac de Carcès, il y a aussi le cacolac de Cabasse (la boisson préférée d'Anne).
Quant au retour... Y-a-t'il eu seulement un retour ? Nous sommes passés tellement vite sur les berges du lac que Noël n'a même pas remarqué cette vaste étendue d'eau. Notre ami Jean-Pierre en aurait été consterné. Mais c'est tellement difficile de résister au vent quand il pousse dans le bon sens.
Je mets en ligne l'album Carcès, avec les photos dont je dispose déjà. C'est quand tu veux, Thierry...