Pierre M, Patrick G, Christian P, Nadine et Jacques M, Julie et Didier T, Denis B, Jacques S, Béatrice R, Jean-Marc E, Joël J, Pierre Paul R, René G.
Rendez-vous était donné le 2 juillet au soir pour la 23éme édition de la Mout-Mout, d’après le décompte de l’organisateur : une institution ! Le camp de base était fixé dans un gîte de l’ASPTT, disponible maintenant pour tout public, dans la campagne jurassienne, prés de la station de skis, les Rousses :
Ca commence plutôt bien, Patrick nous offre le champagne pour fêter ses nouveaux galons…, de grand-père : toutes nos félicitations, et merci.
Départ vendredi matin par un temps couvert mais sans pluie, par une longue descente vers Saint-Claude : bonne allure, et pour cause, 35/40 km/h, et pourtant, on a eu la surprise de se faire rattraper par…un skieur de fond à roulette ! Impressionnant ; il a eu la politesse de nous laisser continuer notre route au bout de quelques kilomètres, en bifurquant à droite.
Arrivés à Saint-Claude, sacro-sainte pause café, offert gentiment par notre président, Paulo, pour son anniversaire : Merci
Et là, c’est parti pour la première ascension du jour : pourcentage moyen, régulier, idéal pour une bonne mise en jambe : première échappée, et bien sûr, aucun n’a fait attention à l’itinéraire, pourtant indiqué sur le road-book, ni aux recommandations de Pierre : « Attention, à Valfin, tourner à gauche » ! Tu parles ! la tête dans le guidon, les bourrins, (dont je faisais partie, je l’avoue), ont tiré droit ! Heureusement qu’on est à l’époque du téléphone portable, on est revenus dans le droit chemin.
Bientôt midi, on se met en quête d’un restaurant, ou bistrot, et là, mission impossible : ce n’est que sur le coup des 14h30 qu’enfin, un restaurateur bienveillant accepte de nous faire des sandwichs, aussitôt engloutis : la fringale commençait à gagner certains…
Ayant remis de l’essence dans le moteur, on peut repartir gaillardement : mais pour rentrer au gîte, il faut remonter aux Rousses, et par définition, les stations de skis sont en altitudes ! Mais toujours pareil, le pourcentage est régulier, correct (6 à 7 %), on finit par y arriver ; surprise, le champagne nous a été offert pour l’anniversaire de Julie, qui l’a doublement mérité : bravo.
1ère journée, 118 km, et environ 1900 m de dénivelé.
Le lendemain, temps superbe, un peu frisquet toujours au départ, et direction le Jura suisse : les paysages étaient déjà beaux la veille, là, c’est un cran au-dessus, avec en plus, des odeurs de foins coupés qui embaument l’atmosphère. Et comme si ça ne suffisait pas, Julie nous offre le café au traditionnel arrêt du matin.
Vallonné aussi, le Jura suisse : après avoir longé le lac de Joux, la route s’élève quelque peu, juste une petite escarmouche, le col de Mollendez.
Après la descente, on n’a aucune peine, cette fois, de trouver un restaurant. Après le repas, direction le col suivant, cette fois du plus sérieux : le col de Marchairuz ; plus long, plus pentu, et… plus chaud ! ça commence à tirer la patte, mais on n’est pas encore rendus : la descente, interminable, dans les prés et la forêt, superbe, nous mène vers le lac Léman : et une fois en bas, il faut remonter, direction Saint-Cergue, théâtre des exploits d’un album de Tintin !!! Bon petit pourcentage, on a une vue magnifique sur le lac, on aperçoit même le jet d’eau de Genève.
Enfin, Saint-Cergue : on est arrivés ? Que nenni ! Encore un petit effort pour passer le col de la Grivine et là, on n’a plus qu’à se laisser glisser vers le poste frontière, et retour au bercail.
Pour se remettre de nos efforts, un magnifique gâteau d’anniversaire pour Julie nous attendait également arrosé : au top, Didier : encore merci et bon anniversaire, tu t’en rappelleras de celui-là !
2ème journée, 112 km et environ 1900 m de dénivelé.
Dimanche matin, je ne pourrai pas vous narrer la sortie, quelque peu émoussé par ces deux jours, j’ai jeté l’éponge, profitant pour aller au village faire le plein de Comté : un délice !
D’après les échos des participants, ce fut une sortie d’une cinquantaine de kilomètres sur la matinée, toujours dans un décor magnifique.
Clap de fin de cette 23ème édition, toujours magistralement organisée par Pierre, et comme aurait dit notre ami Michel GUISSET retenu à Paris, « Pas de fautes ». Encore merci, et vivement la 24ème.
Une mention particulière à nos trois féminines, Béatrice, Julie et Nadine, qui se sont magnifiquement comportées malgré les (nombreuses) difficultés : bravo.