Pour prolonger l’excellente métaphore ferroviaire de l’ami de l’Ami(e)-Chelin(e) – vous aurez tous reconnu notre conteur Jipi – je vais me faire un plaisir de démentir la croyance selon laquelle les médias ne parlent que des trains qui déraillent.
Notre convoi d’hier fut en effet une grande réussite, car il sut marquer, aux bons endroits, les temps d’arrêts nécessaires à la cohésion de ses wagons (parmi lesquels, selon Denis, un serait à "vapeurs"). Signalons que nos 5 wagons électriques étaient tous réunis, pour la première fois. Un grand plaisir que de retrouver ces anciens camarades qu’on avait failli perdre de vue. Il y avait aussi notre nouveau Nouveau, Patrick, nos anciens Nouveaux Alain M. et Dominique, notre reNouveau Jimmy, de bons éléments qui ne mettent pas à mal la cohésion de notre peloton.
Car il arrive malheureusement que certains s’impatientent à chaque regroupement, qu'ils considèrent comme des automatismes de bon cheval, voire comme une incapacité à innover. L'un d'eux était même allé jusqu'à nous conseiller la lecture de "Who moved my cheese" ! Or, ces regroupements permettent aux retardataires de repartir bien entourés et contents, et donc plus vite, ce qui fait gagner du temps à tout le monde (sauf bien sûr à ceux qui viendraient pour rouler entre eux).
Mais hier régnaient une bonne humeur et une solidarité en harmonie avec la douceur de l’automne et la beauté du parcours : le Régage, Belcodène, la Diote, les vues sur la Sainte-Victoire. Vivent les retardataires sans qui il n'y aurait pas de pauses. Imaginez, des pauses qui en plus ne serviraient à rien ! Juste à se parler !!