Halte aux cadences infernales !

Après un largage en bonne et due forme, avant-hier au retour du Souvenir Pantenella, me voici de nouveau oublié par le peloton bleu et blanc, certes déjà éclaté en de nombreux morceaux entre ceux qui coupent, ceux qui prolongent, mais surtout ceux qui roulent à une allure démentielle lors des 30 derniers kilomètres. À quoi dois-je mon abandon ? Juste un allègement vestimentaire. Ensuite, impossible de recoller aux troupes malgré une forme que j’estime tout à fait correcte. Je trouve cette façon de procéder tout à fait inadmissible.

Voilà, ce sera mon résumé de la sortie du jour. À jeudi pour les retraités, samedi pour les autres, à moins que je n’aie plus envie de rouler en bleu et blanc mais plutôt de reprendre mes vieilles habitudes de GPS (Grand Promeneur Solitaire) !

Comments

[jip]

merci pour tes photos, Anne. Ainsi, personne ne t'as mis la pression (7 kilos !) et tu as pu t'arrêter quand tu as voulu, prendre le temps de cadrer, etc. Tu es allée jusqu'au bout de la route, bravo !
Pour répondre aux autres commentaires, oui j'ai un vélo pour faire un peu le cacou (n'oubliez pas l'assent) et une bicyclette avec garde-boues enveloppants et éclairage pour les sorties et aventures plus sérieuses mais qui vous dit que je me cache derrière ce "Touriste à vélo en colère" sorti de je sais où ? comme quoi, rien ne vaut un "estranger" pour vous faire sortir vos plumes !

[Denis]

Ne jamais laisser quelqu'un seul ceci est bien connu et fait partie de mon éducation cyclotouriste. On ne peut comparer Luc sur Orbieu, Montlaur ou bien Ornaisons et retour au Foyer Jean Jaures avec un retour dans Marseille, ses 18 km de Littoral et des cyclos qui arrivent au point de départ de plusieurs coins plus ou moins éloignés qu'ils devront rejoindre au retour dans un flux de circulation bien plus dense et si Mme a mis le rôti au four et les frites sur le feu tu comprends bien que les rentrées sont compliquées. Il vaut mieux percer en début de matinée qu'aux alentours de midi car là on manque cruellement de main d'oeuvre. Ce ne sont que péripéties qui se produisent quelques fois. Jipi nous fait une petite crise mais ce samedi il était au départ, la pression est revenue à la normale. Ne le perdons pas car c'est un vrai cyclotouriste avec une bicyclette (randonneuse) et non un vélo(carbone) comme il nous le fait souvent remarquer. Quand il pleut LUI n'a pas les fesses humides. Encore une fois merci de nous lire car même dans le club certains ne visitent pas le blog. A+

[Anne]

... et qui plus est des garde-boue dignes de ce nom qui n'arrosent pas ceux qui le suivent (le cas échéant).

[Marc de LUC SUR ORBIEU]

A LUC SUR ORBIEU il y a un "Capitaine de route" à chaque sortie qui gère ce genre de situation : arrêt-pipi, débâchage de vêtements ou incident quelconque. La consigne est simple : arrêt momentané de tous pour regroupement. Et quelque fois marche arrière pour s'inquiéter du sort du "naufragé" : c'est plus agréable une réparation de crevaison à plusieurs que seul par exemple.
Actuellement je suis la formation au titre pompeux d'animateur au cours de laquelle on inculque cette entraide collective et la devise du Club est bien : On part tous ensemble et on arrive tous ensemble quel que soit le niveau de chacun.

[Anne]

A méditer. Notre Capitaine Max avait bien pressenti un poulain, mais pourquoi pas une manade ?

[Denis]

Cadences infernales! A 20 km/h. Bientôt un préavis de grève? Je me suis attrapé un torticolis (avec l'accent) pour avoir un oeil à l'avant pour ne pas perdre le gros du "troupeau" et un oeil à l'arrière pour savoir où vous étiez. De là à me transformer en caméléon... Aux Milles vous étiez là à quelques mètres. OK nous ne passons pas assez souvent dans ce lieu et encore moins à Luynes, je conviens qu'on peut s'égarer. Que dire de BBA, en bas, au village?
Pour ceux qui s'en souviennent lors d'un tour du Ventoux, à Sault où nous serons prochainement Mr J André S. s'est avancé et pour avoir modifié le parcours, dans une autre ville où nous avons déjeuné Mr était en haut et nous en bas. Voyez comme il est facile de s'égarer. Donc que chacun face un effort, à l'avant on tempère l'allure et à l'arrière on force un peu plus pour rester au contact si possible ou bien rouler à vue comme les trains.
Négocions avant la grève car si nous perdons notre scribe on est mal, enfin le blog.
Pour Anne je pensais que mes encouragements l'auraient faite venir au RDV de La Rose et m'excuse de ne pas l'avoir informée du rallye de la Sainte Baume. Mais Riboux est un bel endroit pour cycler en toute tranquillité, enfin sur quelques kilomètres car avant et après rien de changé il faut cohabiter avec les automobiles. A+

[Anne]

20 km/h ? Quelques mètres ?? Avé l'assent et l'exagération qui va avec. Merci en tout cas Denis pour tes encouragements, je garde l'espoir. Une sortie en solitaire est souvent salutaire et je suis sure que le rythme de samedi prochain sera plus à ma convenance.

[Anne]

Moi qui ne m’arrête jamais pour enlever la veste, il suffirait de presque rien, peut-être 10km/h de plus pour nous éviter bien des désagréments co-latéraux (quoique personnellement je trouve très agréable d’attendre les autres).
A J+2, mes jambes se sentant moins que jamais en mesure de relever le défi de l’allure de leurs consœurs plus poilues, je comptais attendre dimanche pour bénéficier du printemps et de 24h de repos supplémentaire. Mais au vu de la météo, c’est ce matin que j’ai mis le cap sur l’Espigoulier, toute à la joie de revoir la Sainte-Baume, jusqu’au panneau « route barrée à 100m pour cause de rallye ». Heureusement que Riboux reste hors d’atteinte.
De retour de cette charmante destination, peu avant d’arriver à Saint-Menet, j’ai été rattrapée par une partie du peloton officiel et, à peine un peu plus tard, par un Cyclo-Touriste dont je comprends la colère.

[Anne]

Quelques photos de la route de Riboux :
https://picasaweb.google.com/108194464218158490458/6281934507008453825?authkey=Gv1sRgCML0spr93fX06AE&feat=directlink#slideshow