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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 20:05

        Une organisation proposée par Jacques M. en début d’année où pas moins de dix sept personnes avaient déposé leur candidature. Béatrice dut déclarer forfait suite à une blessure et  fut remplacée par notre toujours jeune Edgar et deux autres, Julie et Didier nous ont fait faux bond pour raisons familiales. Regrettable pour les absents car cette randonnée fut une réussite. Comme l’a souvent répété Michel Gu. : jusque là un sans faute.

          Jean-Pierre (JiPi) vous a conté dans son récit le parcours jusqu’à Apt que vous connaissez presque tous sur des routes empruntées à plusieurs reprises vers Rognes ou bien lors du Triangle Provençal jusqu’au sommet du col du Pointu. La majorité des « allant » au Ventoux (9/12) déjeuneront à la « fourchette » en terrasse mais en bord de route malheureusement. Il est vrai que c’est jour de marché et Apt accuse ces jours-là une grande affluence et nous n’avons pas beaucoup prospecté.

Après le repas le groupe Ventoux se reforme (12). Donc 19 à Apt plus ceux qui sont rentrés pour midi nous devions être 26 à la pause café de Calas. Nous ne sommes plus qu’à une encablure de Sault mais quelle encablure ! Sur la feuille de route 30 km, mais il y a kilomètre et kilomètre. Ils sont bien plus courts en descente qu’en montée. Plus de 600 m de D+ en 10 km donc une pente moyenne de 6% mais le vent de face accroit la difficulté. Les premiers arrivés s’abriteront du vent derrière les maigres arbustes en attendant les derniers, montés en binôme ou en solo sans oublier le tandem de Jack et Nadine. Le panneau indique 998 m, ils auraient pu arriver à 1000 et ce jour par fort vent du nord il le méritait bien. Tellement de vent que le vélo « couché » de notre ami Franck s’envola sans son pilote heureusement.

 

14-15-16  Mai 2016   Triptyque de Pentecôte avec le Ventoux

     Déclic dans ma petite tête,  je reconnais le plateau et la descente qui nous conduit au carrefour où se trouvent la chapelle et la fontaine tant attendue où ne coule même plus un filet d’eau. Grande déception. Réchauffement de la planète ? Au loin le Ventoux sous les nuages où nous irons dimanche à condition que la force du vent ne nous empêche pas de l’atteindre. Comme c’est une première pour Nadine, Jack me dit qu’il n’a pas amené le tandem jusqu’à Sault pour rester au pied du géant sauf si…. demain sera un autre jour. Sans encombre nous arrivons à Sault et l’hôtel « Le Signoret ». Vélos rangés, bagages récupérés, chambres attribuées sans questionnement nous prenons nos quartiers. Rendez-vous est pris pour l’apéro après un brin de toilette. L’hôtel est correct, je suis en compagnie de l’autre Jean-Pierre et de Thierry P, son homonyme étant avec son épouse. Il n’y a pas eu de tirage au sort comme on dit pour savoir qui prendrait la douche en premier. Nous sommes attendus au bar du Siècle alors que je suis d’un autre siècle pour la prise de la traditionnelle BBF. Une aussi belle journée ensoleillée et ventée ne saurait se clôturer sans la BBF. Sont venus se joindre au groupe des 12 Edgar le drômois, Jean Y venu depuis Sisteron et Olivier de Marseille avec sa compagne Christine. L’épouse de notre président Paulo est là également, la section cyclotouriste de l’ASPTT est au nombre de 20, cyclos et accompagnants. Une très bonne ambiance au dîner avec 3 tables, un repas correct et copieux partagé à ma table avec Edgar, Jacques et J Marc. Une autre table avec Jean Y, Michel, Patrick, Thierry P, vous devez trouver la table des 12 qui n’étaient pas tous des apôtres. Après café ou tisane, il est coutumier de faire une petite marche, surtout s’il y a un pont (voir Max). Mais là, le pont est bien trop loin et puis nous ne sommes que 3 pour cette courte et fraiche balade. D’après moi, l’ascension du Ventoux est déjà dans toutes les têtes. Nous craignons le vent et le froid qui nous contraindrait à modifier la sortie.

1er jour : 113 km   1860 D+    6h20’   17,7 km/h

 

Les autochtones des gorges de la Nesque

Les autochtones des gorges de la Nesque

Dimanche de Pentecôte : Le Ventoux et Gorges de la Nesque

          L’ascension du Ventoux est connue de tous les participants sauf pour notre amie Nadine dont c’est une première et en tandem SVP. Comme prévu par la météo, grande fraicheur à Sault (7°) à 760 m d’altitude quelle T° à 1912 m ? Et également un petit vent pour compliquer la tâche. Mais nous sommes ici pour prendre du plaisir et non pour faire un exploit. 7h30 petit déjeuner, départ prévu pour les premiers à 8h30, disons la majorité. La nuit s’est bien passée pour tous et après une photo tout sourire devant l’hôtel, c’est le top départ pour une ascension de 26 km. Jacques S et JMarc partent en dernier et moi-même un peu avant. Le long serpent bleu et blanc s’en va conquérir (un bien grand mot) le mont chauve. Roulant à faible allure, je ne vois pas rentrer Jacques et JMarc. Je rejoins René en difficulté avec son compteur, le tandem, Michel est là également ainsi qu’Edgar notre vétéran. Les autres doivent être bien plus haut mais Thierry A s’est égaré sur une autre route, il devait descendre un peu trop fort et rater le virage en épingle. Paulo est allé à sa rencontre, 4 km supplémentaires. Le vent est bien présent mais dans la forêt nous sommes abrités momentanément. De nombreuses pauses sont effectuées pour prendre des photos. Toujours pas doublé par les retardataires, je m’interroge et le téléphone, du moins le mien, ne passe pas. Sans trop puiser dans nos réserves, nous atteignons le Chalet Reynard et si nous l’avons souvent vu avec une terrasse bondée ce n’est pas le cas aujourd’hui.  C’est là que nous voyons arriver Paulo, Thierry, Jacques et JMarc. Presque pas de cyclistes dans la montée par Sault ils arrivent de Bedoin principalement.

           Maintenant les choses se compliquent. Le fringant Edgar souhaitait redescendre vers Bedoin mais je l’aperçois à l’avant. Le vent a bien forci et quelques rafales nous bousculent. Les 6 derniers kilomètres se méritent. Ceux qui descendent ont déchaussé un pied pour assurer l’équilibre et même une dame descend à pieds. Je me sens bien et m’arrête à la stèle dédiée à Tom Simpson (1967) pensant que Jack et Nadine voudraient faire une photo mais vu le vent ils préfèrent continuer. Voici la stèle du « gaulois » mort de froid et celle des Belges de Bruges renversée certainement lors d’une tempête. La tour rouge et blanche est à notre portée et le dernier kilomètre est bien long. Dans le virage à droite avant d’atteindre la plateforme balayée par le vent je suis resté en équilibre car des cyclistes et voitures descendent m’empêchant de prendre large. Ouf, me voici au sommet, les mains frigorifiées, accueilli par les premiers arrivés se réchauffant au soleil. Sous les applaudissements, la curiosité et l’admiration des cyclos présents voici le tandem, Nadine les bras levés en vainqueur. Edgar arrive par un autre côté. Chapeau bas. Explications : il a du mettre pied à terre pris dans une bourrasque plus violente qu’une autre d’où une arrivée côté Malaucene. Thierry fermera la marche. Bravo. Photo de groupe avant de descendre déjeuner à Malaucene, après avoir reçu la bise de Nadine très heureuse et fière d’avoir pu atteindre le sommet du Géant de Provence.

14-15-16  Mai 2016   Triptyque de Pentecôte avec le Ventoux

     

   De la glace tombe des toits, il doit faire 3° mais avec le vent le ressenti est inférieur. Nous sommes vêtus comme des St Georges alors que les nombreux cyclos qui grimpent sont en manche courte. Comme d’autres de mon groupe, je suis tétanisé par le froid, aussi froid qu’en 2007 dans la descente de l’Izoard vers Guillestre sous la pluie pour le centenaire de l’ASPTT. Michel en profite pour percer de l’avant ce qui nous permettra à JPierre et moi de nous réchauffer au soleil pour mieux nous refroidir avant d’atteindre Malaucene vers 12h15. Jack M négocie un repas pâtes+dessert+boisson et café à 17€. Au soleil et à l’abri du vent, nous nous réchauffons. Une grande tablée de motards nous accompagne, un jumelage Bourgogne-Provence, et sont admiratifs. Nous sommes à mi-parcours pour cette étape mais le plus difficile est fait. Nous faisons le plein des bidons à une majestueuse fontaine et nous voilà partis pour une ascension de 3 km pour atteindre le col de la Madeleine. Nous descendons sur une belle route tranquille au milieu de champs de lavande et de vignes en direction de Flassan et Ville sur Auzon d’où débutent les somptueuses gorges de la Nesque.

   Les gorges de la Nesque : Sur une distance de 29 km et un dénivelé d’environ 500m,  nous allons suivre la rivière la Nesque que nous n’apercevons pas tant les gorges sont profondes et boisées. En bord de route, les buis ont été taillés et embellissent le parcours. Je roule en compagnie de Thierry A. un peu à la peine, de Paulo et du tandem. Voici des chevrettes en liberté qui méritent photo, plus loin un point de vue, nous faisons du tourisme, le ciel est d’un bleu limpide et le vent moins fort que ce matin, profitons au maximum de cette belle journée.  Nous arrivons au sommet à une altitude de 734m où attendent patiemment les premiers arrivés. Si vous parlez ou lisez le provençal, vous pourrez lire sur une stèle un poème de Mistral tiré de Calendal. De ce belvédère, vous avez une vue remarquable sur l’enfilade des gorges et le pittoresque rocher de Cire. Pause photo terminée, nous nous laissons descendre vers Monieux  et nous apercevons au loin sur la hauteur Sault que certains sentant « l’avoine » sont pressés d’atteindre. Mais comme il fait bon rouler au milieu de toute cette verdure, vignes, champs de blé et de lavande évidemment pas encore fleuries, le chant des oiseaux et des grillons. Dans quelques jours et un peu plus de chaleur, ce sera au tour des cigales. Dans ma roue, j’amène le doyen Edgar qui est autant facile que dans les gorges, Michel et René le solitaire. Nous fondons sur le groupe à l’avant au pied de Sault et nous arrivons pour la gagne…Edgar a gardé des souvenirs de coureur cycliste mais notre entreprise s’avère vaine, gênés par une voiture ainsi que le pourcentage de la côte. Nous arrivons à Sault par un autre chemin que la veille, une pente qui se mérite mais il n’y a pas eu de reproche ou de mécontentement. Une fois les vélos bien rangés, nous refaisons une photo « en tirant un peu la gueule » pour faire voir à nos lecteurs que nous sommes un peu décalqués alors que nous sommes tous très heureux de cette magnifique journée très ensoleillée mais fraiche et surtout bien ventée. Le VENTOUX porte bien son nom. Nous irons prendre un verre si ce n’est deux pour célébrer cette journée et Nadine nous offrira au dîner l’apéritif. Pendant le repas très apprécié, il sera question du SIF (sillon inter fessier) car certains ont souffert d’échauffement. Les blagues fuseront à qui mieux mieux. Pour clôturer et rester dans cette belle ambiance, le patron sortira les bouteilles de digestif et la dégustation de ces spiritueux égayera encore plus l’assemblée.

2 eme Jour : 99,5 km     2200 D+   5h56’     16,7 km/h

Vue de la route des calvaires. 15 en tout

Vue de la route des calvaires. 15 en tout

Lundi de Pentecôte : Déjà le retour

      Bagages bouclés et rangés dans la voiture de Sylvie, mon dos ainsi que ceux des autres te remercient, les adieux faits à Edgar qui s’en retourne vers Espeluche et à Jean Y vers Sisteron sous un ciel toujours aussi bleu mais avec bien moins de vent, nous allons prendre le chemin du retour. Personnellement, je serais bien resté quelques jours de plus à la campagne. Mais non, il faut bien retourner dans la capitale phocéenne. Le peloton bleu et blanc prend son envol à 8h45 et il est peu probable que nous puissions atteindre Pelissanne distant de 80km pour midi mais nous traverserons d’autres lieux d’ici là. Nous remontons ce que nous avions descendu le premier jour en direction de St Jean de Sault.  Vent arrière, l’allure est vive, trop vive car nous souhaitons profiter au maximum de la nature, des bois, du chant des oiseaux et des grillons. Il faut se gendarmer pour faire ralentir le tandem, un expert en descente et ceux qui prennent sa roue. Sur notre droite, le beau village de Joucas qui fut un point de contrôle-ravitaillement quand notre section organisait dans les années 80 le fameux Marseille-Mont Ventoux-Marseille avant de passer au village classé de Gordes, une beauté avec ses magnifiques demeures en pierre, ses espaces fleuris. Nous retrouvons sur les routes la circulation avec de nombreux touristes en camping-car, une plaie pour les cyclistes et voitures suiveuses. Jusqu’à Robion ce n’est pas le top. Ensuite, nous allons retrouver les sentiers empruntés lors du tour du petit Luberon que seul le GPS de Jack connaît.  Par ces chemins vicinaux vides de tout moteur à explosion, il fait bon pédaler. Nous avons comme pour le TPL emprunté le tunnel sous la voie ferrée encore noyé et Franck y prit un bain de pieds pour ne pas avoir utilisé le bon braquet. Nous arrivons à midi à Mallemort. Nous décidons de nous restaurer dans ce lieu mais étant jour férié comme un certain lundi de Pâques, les restaurants ou bistros ont tiré le rideau. Nous prenons un sandwich à la boulangerie qui sera dégusté au bar de La Poste, tout à fait logique.

         Calories absorbées, les niveaux refaits avec l’aimable participation de Paulo et René, il ne nous reste plus qu’à rejoindre Alleins et monter la bosse du Calvaire. Est-ce que les 13 stations nous seront pénibles ? Aidés par un petit vent favorable, nous passons tous convenablement cet obstacle avant de nous laisser glisser au milieu de champs d’oliviers vers Pelissanne. Perturbés par des travaux, nous cherchons une issue favorable pour nous  emmener sur la route des 4 Termes. Une route peu carrossable qui met certains fessiers à dure épreuve ; nous voici au carrefour et avec une certaine facilité, aidés par Eole, nous atteignons le sommet. Petite pause boisson fontaine à Coudoux avant de retrouver l’aqueduc de Roquefavour. Pour clore ce retour je comptais offrir la BBF à Calas mais le café habituel « pause café » est fermé. Regrettable. Pour récupérer nos bagages à Plan de Campagne ramenés par Sylvie, nous grimpons les dernières difficultés du jour,  les deux bosses de Calas. Nous nous séparons sur le parking  ou après Septèmes car la rentrée dans Marseille se fait par plusieurs chemins, quartiers nords pour Paulo, Michel et moi, par le littoral pour les autres.

       Ce triptyque fut en tout point une réussite. Le parcours proposé par Jack très intéressant, hôtel et restauration corrects si ce n’est plus. Seul le vent et le froid nous ont un peu contrariés mais comme souvent on se souvient plus facilement des randonnées quand la météo n’est pas au top (Paris-Luchon. MRS-Nice sous la pluie, l’Izoard lors du centenaire et bien d’autres…). Félicitations à tous et j’espère que pour de nouvelles randonnées nous serons encore plus nombreux.

3 eme Etape :  135 km      985 D+     5h55’    22,8 km/h > vitesse Audax (22,5)

les présents : Thierry A- JPierre Bo- JMarc E- Patrick G- Michel Gu- René G- Jack et Nadine- Thierry P- Paulo (président) – Jacques S- Jean Y- Edgar S- Franck P-  Olivier (Ventoux) et Denis B.

PS : regrettable pour les absents déjà cités : Julie et Didier T – Béatrice (convalescente)

 

Les photos de Jack

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commentaires

N
Un Séjour Inoubliable (et) Fraternel, appelé plus communément par certains participants : SIF.<br /> Ils se reconnaîtront pour s’être esclaffés de rire dans bien des ascensions, et lors de moments festifs nous réunissant tous.<br /> J’ai, pour ma part, savouré avec intensité la montée vers le Ventoux et fait preuve de ténacité à réaliser ce beau challenge ou exploit à 57 ans pour la 1ère fois. Merci pour les félicitations, je les reçois avec humilité. <br /> Jamais seule tout au long du parcours, Jacques (tandem oblige), Denis, Michel, Thierry et notre merveilleux Edgar (respect et applaudissements).<br /> Cette sortie est une réussite collective avec des performances individuelles plus ou moins fortes que nous avons tous partagé dans un bel esprit de camaraderie.
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D
HICKORY, je connais pas. Il peut y avoir un"HIC" j'en conviens: nous étions 16 au sommet du Ventoux(1912m) 1911 sur le panneau et 1909 sur le livre vert de La Provence. Notre ami Olivier est rentré direct donc nous nous sommes retrouvés 15 à Malaucene et le lundi 13 sur le vélo en direction de Mallemort car Jean Y est rentré vers le 04 et Edgar vers le 06. Pour le chiffre 13 je connais l'individu mais nous avons fait plusieurs tables au café de La Poste . A 13 il n'y avait quand même que 24 roues....A+
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J
Encore un très bel opus de l'ami Denis et un superbe reportage photo du pilote du tandem. Standing ovation pour Nadine, même si je suis tout seul ! En fait bravo à tous, car les conditions étaient très difficiles et j'en suis témoin pour votre première matinée.<br /> Par contre, il va falloir bricoler un boulier en carbone sur le vélo de Denis car l'hickory ferait tache sur vos si fines montures : il s'avère qu'il ne sait plus compter ! En effet, sa liste comporte 16 noms dont 13 ont fait le parcours complet, et non pas 12 ! Une tablée de 13 à Mallemort ? Je connais au moins un adhérent qui est content de ne pas avoir été là ! Allez, j'arrête de dérailler, vous félicite encore tous et vous dit à jeudi ou samedi ainsi qu'aux prochaines escapades au long cours !
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A
Merci à Denis et à Jack, c'est comme si on y était ! Ca fait plaisir de revoir Eva, de faire la connaissance de Christine.<br /> Et bravo à Nadine pour cette première pas ordinaire. Mais je suis sûre que le tandem a dépassé plus d'un amateur téméraire...
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