Ca y est : ce mercredi 3 juillet, départ de Marseille en voiture pour rejoindre notre camp de base de la Gautier-Moutin version 2024 : Patrick nous a déniché une ½ pension au bord du lac du Sautet, juste en dessous du village de Corps, qui s’avèrera un choix judicieux :
Vue imprenable de notre terrasse, sur le lac, le mont Obiou : les gites des plus confortables, très bons et copieux repas, le tout avec un rapport qualité/prix inégalable : Bravo et merci Patrick.
Sauf que, en s’y rendant, au fur et à mesure que les sommets alpins se dessinent, une petite inquiétude commence à naitre en moi… Bah, on verra bien : mais mes craintes étaient fondées… En attendant, premier repas du soir, et au lit.
Jeudi, jour un : au vu de la météo incertaine, à l’unanimité, on a décidé d’inverser le programme des deux premiers jours : direction donc, le Valgaudemar : et là, on commence à en prendre plein les yeux : c’est le début du parc des Ecrins, avec en toile de fond les montagnes enneigées, rivières, ruisseaux et cascades aux eaux abondantes, et donc un paysage des plus verdoyants : splendide : petite pause café à la chapelle en Valgaudemar, où on reviendra pour le repas de midi, après être allés au refuge du Gioberney : et à partir de là, les choses sérieuses commencent : 9 kilomètres de montée, avec une pente de plus en plus raide, pour finir à 14 % !
Heureusement, de retour à la chapelle en Valgaudemar, où on avait repéré le menu, on a pu (bien) se restaurer : mais à la reprise, personnellement, j’ai senti comme une petite faiblesse, et en prévision de ce qui nous attendait le lendemain, j’ai refusé l’obstacle du col du Noyer : retour donc, avec Roland, on a laissé les six autres en découdre.
Vendredi, jour deux : Départ en voiture pour se rapprocher : on passe le col d’Ornon, et on s’arrète de l’autre coté à mi-descente, pour enfourcher nos vélos : fin de la descente, quelques kilomètres sur la nationale en direction de Bourg d’Oisans, et on attaque le plat de résistance, la montée de l’Alpe d’Huez : et là, comment dire : au risque de paraphraser Bernard Blier, c’est du brutal : d’entrée, les trois premiers kilomètres sont à 11 % : le reste un peu moins, mais quand même : on commence à égrener les virages : 1, 2, 3…jusqu’à 21 : que c’est long ! mais à l’arrivée, magique ; on oublie la souffrance, on retrouve les copains qui sont montés comme des avions : la suite, Sarenne pour les meilleurs, et retour à la voiture : mais avant, il faut gravir les quelques kilomètres du col d’Ornon qu’on a descendu au début de la journée : pas terrible, mais la montée de l’Alpe est passée par là…
Samedi, jour 3 : Météo maussade comme prévu ; petit décrassage pour les plus vaillants, repos et promenade au bord du lac pour les autres, et …pétanque pour tous l’après-midi
Dimanche, jour 4 : encore une météo maussade mais moins qu’annoncé : petite sortie car on ne voulait pas rentrer trop tard pour accomplir notre devoir de citoyen, et retour sur Marseille par le Dévoluy (sur proposition de Patrick décidément au top), pour changer de l’aller, en passant par le col du Festre.
Mes craintes étaient fondées : c’était du costaud, et j’étais un peu juste au niveau condition physique : mais la bonne humeur du groupe, ainsi que les paysages sublimes ne m’ont pas fait regretté d’être venu : vive la Gautier-Moutin 2025.
8 participants : Patrick, Bernard, Didier, Joël, Paulo, René, Roland, Christian