Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
Par Anne
Ce nom lui a été donné en l’honneur du Triangle Provençal, dont il se rapproche un peu par la longueur même s’il n’ont en commun que les 60 derniers kilomètres. Et encore pas dans la version de cette année dont le retour a été modifié pour permettre à ceux qui ne souhaitaient pas l’effectuer dans sa totalité de récupérer leur voiture à Calas. D’où le changement de forme.
Il y avait aussi le Petit Triangle, une adaptation du vrai (et encore le vrai avait déjà subi au cours du temps quelques coups de sécateur) au départ de Cadolive pour le réduire à 190 km (au lieu de 220). Ce qui le rendait à l’époque accessible au plus grand nombre…
Il s’agit donc aujourd’hui de 180 km avec près de 2000 m D+ au départ de Marseille (jusqu’à 200 km pour ceux qui habitent un quartier un peu excentré) et 140 km au départ de Calas. Chaque option a réuni cinq participants et les dix se retrouvent à Calas pour le café. Aucun partant pour la sortie B. Même si le ciel est un peu voilé, le temps nous permet enfin de profiter d’une sortie à la journée après avoir dû renoncer au Grand Lubéron (et à Esparron-Seillons pour tous les participants de ce jour).
Et nous voilà partis sur le beau trajet imaginé par Jean R. Une erreur d’aiguillage (ou était-ce pour gagner du temps ?) nous amène malheureusement à Pertuis par des routes moins belles que prévues et nous prive des charmants villages de Couteron et Saint-Canadet.
Nous entrons en Luberon. Ansouis nous offre son château, la Bonde son étang où nous prenons la classique photo. Nous arrivons à midi à peine passé au pied de Grambois où nous échappons de justesse à un pique-nique en bord de route. Alors que Grambois nous tend ses vieilles pierres et sa boulangerie pittoresque à un kilomètre à peine ! Il est vrai que les conditions y sont moins idylliques que jadis, mais on est quand même très bien installés à l’ombre des platanes (où il fait presque froid !).
Puis nous rejoignons Mirabeau et son Pont et c’est là que nous quittons le parcours de Jean pour nous diriger vers Jouques. Non, en fait nous sommes entrainés directement vers Peyrolles sur une route à grande circulation, pour gagner du temps. Il parait que la seule évocation de « Bèdes » fait peur. Pourtant, en grande majorité les participants du jour ont été agréés pour l’épreuve de montagne du mois de juillet…
Bon, j’arrive à sauver la D66, cette charmante petite route qui relie à travers bois Saint-Estève-Jason à Rognes. Certes, elle est moins plate que celle que j'ai entendu qualifier de « normale », mais tellement plus belle.
Enfin, nous regagnons Eguilles puis Calas où les cinq récupèrent les quatre voitures et les quatre cyclos restants regagnent Marseille en deux pelotons. Une agréable fatigue vite résorbée.
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