Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
Il y a bien longtemps que cette sortie n’avait rassemblé autant de participants (18) alors que cette année pour innover nous le faisons « tourne à gauche » comme le font les pistards sur leur anneau ou les athlètes sur la piste. D’ailleurs vous êtes-vous posé la question pourquoi nous tournons tous dans ce sens ? Même les manèges à quelques exceptions, et quand vous voulez faire demi tour, plus facile à gauche ou à droite ?
Départ toujours de la place Bougainville qui pour une fois a un vif succès, 16 cyclos s’y sont retrouvés avec une température plutôt fraiche pour ne pas dire froide, un petit 5° alors que la veille le thermomètre flirtait avec le 0°. Ciel clair qui au fil de la montée du soleil d’hiver sera d’un bleu immaculé. Une longue file dans la montée de la Viste pas toujours respectueuse du code de la route. Je suis en serre file pour m’être arrêté aux feux tricolores et ne pas avoir fait le « trottoir » pour me positionner devant le bus. Passé Septèmes et Plan de Campagne certains nous attendent au soleil avant de descendre à Calas où notre peloton va s’enrichir de 5 unités venues en voiture jusque là. Nous voici réunis à 21 pour fêter l’anniversaire de Daniel qui tout doucement s’approche des sexas. Il est déjà loin le temps où Daniel D écrivait qu’il rejoignait le cercle des quinquas.
Café pris en terrasse pour la majorité du groupe le froid nous saisit pour rejoindre Roquefavour, seul endroit où ça pique un tout petit peu mais n’a-t’on pas toujours froid après avoir mangé quand on sort ? Le peloton s’étire, se fractionne, se reforme aux portes de Coudoux pour filer vers La Fare les Oliviers. Trois d’entre nous font demi tour, Henri, Michel Ga et Jean R ne trouvant pas de bon itinéraire pour rentrer chez soi. Il nous manque notre Jipi et son ami « chelin » (MICHELIN) pour trouver une autre route de retour. Il y avait bien Velaux-Rognac-Vitrolles avec quelques bosses.
Nous nous retrouvons à 18 mais en deux groupes. Le premier n’a pas fait de halte et a dû emprunter la déviation. Un coup de fil me le confirmera : Berre-St Chamas en passant par Cornillon ? Ils sont 11. Nous restons à 7 pour traverser le marché de La Fare à pince s’il vous plait, pied à terre ordonné par la maréchaussée, traverser la N113 et filer vers St Chamas par la route habituelle que nous empruntons quand nous faisons le tour « tourne à droite ». Un léger vent s’est levé venant sur notre droite, parfois une rafale nous fait serrer le cintre, rien de bien méchant. Nous longeons l’étang au niveau de la centrale de St Chamas qui continue à déverser ses eaux douces dans ce bel étang qui retrouve un peu de salinité tout de même puisque la pêche à la palourde est à nouveau possible et des espèces de poissons disparues sont revenues. (Mais, car il y a toujours un Mais la pollution de l’étang est au maximum : « des polluants dans nos assiettes ? »-La Provence du 13/2). Pierre-Christian P-Patrick nous attendent au soleil, Yves-Gérard-Anne et moi-même après le Pont Flavien. Quand nous sortons de St Chamas coup de fil de Jack : ils sont en ville sur le port, lieu où nous déjeunons habituellement. Ma réponse : nous filons à Martigues.
La traversée d’Istres même en sens inverse ne nous perturbe pas, petite hésitation à la sortie en manquant l’embranchement Rasuen que nous récupérons aussitôt. Le vent nous est plus favorable, nous restons groupés pour ne pas nous égarer sur ces petites routes bien tranquilles et tout à fait dédiées au cyclotourisme. Voici St Blaise et ses fouilles archéologiques, passons très proche de l’étang de Lavalduc et de Citis. Depuis que j’y promène mes roues certains endroits font remonter à ma mémoire des souvenirs : tiens ici nous avons attendu Anne qui n’est jamais arrivée (pas de tél portable), là nous avons failli perdre Samy qui a grillé le feu rouge (Martigues), on déjeunait à La Fare, près de l’étang de l’Olivier c’est le regretté Michel A qui nous fît déjeuner sur la plage (2009) à St Chamas, là entre Miramas le Vieux et Istres nous avons déjeuné lors d’un Pâques en Provence et retour sous la pluie et tant d’autres comme lorsque nous faisions le tour en allant jusqu’à La Couronne-Martigues par fort mistral avec arrêt à Istres pour déjeuner (article de Michel A dans la roue papier)….
Voici le panneau d’entrée Martigues, nous retrouvons la circulation automobile et nous devons prendre place dans le trafic. 12h30 en bord du canal de Caronte nous prenons notre pause méridienne. Le restaurateur nous reconnaît car ce n’est pas une
première. Il fait assez beau pour déjeuner en terrasse, le ciel est d’un bleu azur, le vent
est une bise et le soleil d’hiver, on est en Février faut pas trop en demander. Et l’autre
groupe arrivera-t’il à Martigues ? Le temps de faire les niveaux avec une BBF ou un Jaune le gruppetto se pointe. Grand sourire du patron, il peut se frotter les mains la recette du jour est assurée. 18 bouches à nourrir cela va prendre un peu de temps ce qui déplairait à notre capitaine Max, mais il n’est pas des nôtres. Par politesse nous attendons les derniers servis avant de nous élancer sur le chemin du retour : au choix la côte bleue par Sausset plus touristique par ce beau soleil, ou la Mède et son pétrole et sa zone artisanale mais en bord d’étang, ce serait le parcours officiel si l’on peut dire mais comme il est resté dans les tuyaux… Un couac de ma part je rate le wagon Sausset et attendu par Jack, Nadine et Noël nous traversons Martigues centre ville et au carrefour nous voyons passer le groupe avec en tête des personnes qui devaient passer par la côte. Ont-ils changé d’idée ? Nous prenons les roues direction Chateauneuf. Appel d’Anne qui est à ma recherche, ils sont bien 5 (Béa-Anne-Jacques-Joël-JMarc) par la Gatasse-St Julien-Sausset. Comme à Chateauneuf suite au sens interdit il y a deux possibilités de traverser ce village, par en haut, faut connaître, par en bas ce sera notre option. A la sortie nous voyons le paquet cinquante mètres devant nous mais la plupart d’entre eux va à Calas (5) pour récupérer leurs véhicules donc nous devons nous séparer avant la montée du Douard. Je grimpe en compagnie de Jack et Nadine, récupérons René. Avec vent favorable la bosse du Douard est bien plus facile que par vent de mer. Au sommet arrive Pierre abandonné par ses compagnons de route (Daniel-Patrick-Christian) ou oublié ! S’il ne nous retrouve pas au Rove il rentre seul.
Le plus difficile mais le plus agréable de notre randonnée est effectué. Il nous reste à rentrer à Marseille par l’Estaque-les Ports, pour Nad et Jack le vieux Port, pour moi par National, la rue Guibal et sa manufacture de tabac (non c’était avant), maintenant c’est la Frîche Belle de Mai. Pierre et René sont allés voir Bougainville, la place du nom du navigateur pour récupérer leur véhicule. Si le voyage aller s’est fait en deux groupes, le retour s’est fait en plusieurs petits paquets mais l’essentiel est que tout le monde y ait pris du plaisir. Fait dans le sens « normal » si toutefois la normalité est de ce monde le retour est plus homogène sauf si nous passons par Cornillon (2015 ?).
En 2009 nous étions : 11 - 2010 : 15 – 2014 : 6 - 2015 : 7 puis 14 - 2017 : 9
Donc 2018 est un bon cru avec nos 3 féminines : Anne-Nadine-Béatrice
Groupe Berre en + de Béa et Nad : Jack-Jacques-Joël-JLouis-JMarc-René-Bernard-Noël -Daniel
Groupe N° 2 : Anne- Pierre-Gérard-Yves-Chistian-Patrick-Denis
A mon compteur : 127 km en 5h 45’ et Jack a relevé 910 D+