Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
De nombreuses photos sur notre triptyque mais aucun commentaire et je pensais que sur 23 cyclos quelqu’un aurait eu le courage de prendre la « plume ». De plus les photos ne sont pas sous titrées donc mis à part les présents pour cette randonnée les absents ne peuvent connaître les lieux que nous avons visités.
Accompagné du vice président à vie, Max B. et de JLouis J. nous arrivons à St Cirgues en Montagne, lieu de notre séjour, dans les temps impartis. Notre ami Max connaît la route dans les moindres détails, radars, virages dangereux, il fallait seulement se remémorer les appellations militaires, à 9h , à midi, à 3h etc… pour prendre la bonne direction. Très bon accueil de notre hôte où nous pouvons nous installer. Nous étions invités à prendre un repas froid pour casse-croûter avant d’aller pédaler l’après midi, quelques kilomètres pour s’imprégner de la région. C’est donc en terrasse de l’hôtel en bord de rivière que nous prenons quelques calories. Jacques et Nadine arriveront plus tard et ne manquent à l’appel sous les ordres du presque autochtone Max que Serge et J Marc. Ils arrivent au coup de sifflet du départ mais ne souhaitent pas se bousculer et prenant connaissance de notre parcours, ils essaieront de nous rejoindre en sens inverse de la marche.
~~Top départ c’est parti pour 19 pédaleurs parmi eux trois féminines, Julie, Béatrice et Claudine. Très beau soleil, air frais car nous sommes à 1000m d’altitude et c’est mieux ainsi car nous attaquons après une courte descente sur une chaussée mal entretenue par une belle bosse, le col de Gage avec des passages supérieurs à 8%. Nous passons près du lac d’Issarles où la plage attend les baigneurs, filons vers Le Beage et les montées successives vont scinder le peloton. Les plus véloces filent et ne respecteront pas le parcours n’ayant pas vu la direction Chartreuse de Bonnefoi. Pour mon groupe sous les ordres de Max « no problem ». Petite route sympa avec des côtes pour atteindre les 1350m et cette fameuse chartreuse. Arrêt culturel s’impose ainsi que photos. Maintenant direction le Mont Gerbier de Jonc, source de la Loire, notre plus long fleuve français. Grimpée relativement facile et pause café ou BBF au bistrot-restaurant que l’autre groupe étant sur l’autre versant, ne verra pas ainsi que les stands où saucissons, jambons, fromages, confitures et miels nous attendent et feront notre bonheur du pique- nique du dimanche. Grâce aux « télécoms » nous pouvons reconstituer le groupe. Voici Sainte-Eulalie, Rieutord et une belle grimpée au milieu de sapins majestueux, une forêt magnifique où sous Colbert ceux-ci servirent à construire de nombreux navires. J’ai pris le temps de lire ceci auprès d’un sapin de 5m de circonférence et de 35m de haut appelé « Géant » dont on peut tirer 35m3 de bois. Au sommet de cette bosse, quatre audacieux prolongent le parcours de 25 bornes minimum. Il est vrai que parmi eux un seul avait conduit en matinée. Ils sont allés jusqu’à l’abbaye de Mazan que nous visiterons dimanche (photos). Nous nous laissons glisser depuis Rieutord vers St Cirgues car l’avantage de ce lieu est que par n’importe quelle route, nous arrivons en descente, ce qui n’était pas le cas l’an dernier quand il fallait rejoindre le village vacances du Blachas.
Donc pour ce vendredi 29/5 : 60 km 1058 D+ 17,9 km/h 3h20’ de selle
Couchages très corrects, la restauration sera à l’identique, après un apéro au bar il nous sera également offert par le patron supporter du Stade Toulousain, un rugbyman ne peut savoir que bien recevoir et être en très haute estime de Max.
Après une bonne nuit de récupération à la fraiche le thermomètre n’affichant que 8°5 à 9h00 nous choisissons en ce samedi 30/5 le parcours N°4 nommé Notre Dame des Neiges. Nous partons au complet toujours sur une route bien défoncée mais bien bordée de forêts, le ciel est clair et peu de vent, du vert partout, forêts, pâturages ou paissent vaches et veaux. Que du bonheur sauf pour Thierry qui perce pour la première fois. Il remettra le couvert dans la journée, suivront Yves dans une longue descente vers Langogne, et nous finirons avant la fin de la journée par Jean Y. évidemment des pincements dus aux nombreux trous que nous ne pouvons éviter surtout quand vous rentrez en forêt où les arbres vous font une voûte et que vous avez chaussé les lunettes de soleil. Quelques éléments moins véloces nous abandonnent vers Lanarce pour aller faire sous la direction toujours de Max un parcours qui les fera déjeuner à La Souche, parcourir 100 km environ et tout de même 1500 D+, pas un circuit facile. N’ayant participé au breefing de la veille pour m’être attardé à l’apéritif nous devions déjeuner à St Laurent les Bains mais pour assurer valait mieux déjeuner à La Bastide Puylaurent. Suite aux crevaisons et retard pris 3 éléments, Claudine, Daniel et Jacques prendront à St Laurent un repas à s’en lécher les babines dont la digestion dans la montée du Col del Bosc sera difficile, les autres pique-niqueront à La Bastide dans une ambiance champêtre (photos). Café pris nous passons à La Trappe-Notre Dame des neiges où est fabriqué un excellent vin mousseux et d’autres friandises, confitures et miel mais les issues sont closes. Nous retrouvons le groupuscule de St Laurent. Nous attaquons la forte pente du Chap del Bosc, 9km avec là des % atteignant parfois sur des courts passages les 10%. Mais c’est magnifique, toujours la belle forêt qui nous entoure et l’air est léger et non pollué. En son sommet nous reconnaissons le carrefour où nous passâmes en 2014 (voir photo de 2014). Dans la foulée deux cols moins difficiles. Le col de Meyrand se présente à nous un peu plus coriace. En son sommet (photo) nous faisons halte car depuis le belvédère nous aurions pu apercevoir les Alpes, le Ventoux si brume et nuages ne nous avaient barré l’horizon et ces sommets majestueux. A Le Bez nous aurions pu pour les gourmands déguster la meilleure chantilly de l’Ardèche si ce n’était fermé le samedi, le col du Pendu se mérite avec des pentes à 6 ou 7%. Les forces commencent à manquer. Après cet effort nous pensons nous rebecter avec une bonne BBF mais par manque d’écoute la moitié du groupe file trop fort dans la descente et au Pas de l’Ane nous ne sommes que 8 et c’est Yves qui nous régale. Les autres nous attendront dans un autre troquet avant d’entreprendre le col de la Chavade et puis nous nous laissons glisser vers Mazan l’Abbaye (photo) et rentrons à St Cirgues
Samedi 30/5/15 : 112 km 1800 D+ 19,6 km/h 5h40’ de selle
Rentrés assez tôt pour se relaxer, prendre l’apéro avant d’aller s’encanailler à table d’un succulent repas.
Un peu moins frais ce dimanche matin, 9° à la même heure que la veille mais toujours un ciel clair et pas de vent . Cette foi,s nous allons nous « couper » en 3 groupes dont les forces ne sont pas égales : les moins véloces toujours avec Max (Julie-Didier (époux) Yves-les 2 J Louis) les véloces au nombre de 9 renforcés plus loin par Thierry P. qui s’est paumé du groupe des super- véloces (Béa-Claudine-Daniel-Jacques-J Marc) qui souhaitent après le passage au Mt Gerbier descendre assez bas pour remonter par Montpezat une route qu’ils avaient trouvée très belle lors de leur arrivée le vendredi. S’ils veulent vous conter ce passage ils peuvent en faire le CR. Les 10 véloces passent par Le Béage-Charteuse de Bonefoi, grimpent au Mt Gerbier et Thierry A. casse câble dérailleur. Jacques M fait une réparation de fortune. Jour des fêtes des mères, le restaurant ne propose qu’un repas unique. Nous nous retournons vers les stands et nous serons gâtés, par leur amabilité, leurs cadeaux, pour une fois les marseillais ont la côte. Saucisse, saucisson, jambon de pays, fromages, pains excellents, galettes à la crème de marron, le tout accompagné de rosé bien frais et de vin rouge. Déjeuner sur l’herbe en plein soleil ce qui me vaudra un bon coup de soleil (voir photos). Patrick P souhaitait nous offrir le café à Bourlatier mais notre cher président qui faisait un « pénéqué » (petite sieste) ne l’entendit pas et c’est lui qui passa à la caisse à Bourladier. Après cette petite halte, nous descendons, rien de bon, car après il faut remonter, halte à la cascade du Rey Pic, magnifique, voici Burzet et sa course de côtes automobile et de là 18 bornes pour escalader le col de la Barricaude 1257m, une pente de 5,5 à 6% pas trop difficile mais pénible par sa longueur. Heureusement toujours cette belle forêt avec sauf erreur, châtaigners, noyers, hêtres, sapins et d’autres essences. Revoici Sainte Eulalie où nous prenons de l’eau et le GPS de Jacques nous amènera vers les Usclades avec toujours des bosses qui affaiblissent les « athlètes ». Nous respectons le parcours à la virgule près. Retour tardif à St Cirgues mais encore du temps devant nous pour savourer une BBF.
Dimanche 31/5/15 : 114 km 2110 D+ 18,1 km/h 6h15’ de selle.
Lundi 1er juin : Quatre de nos compagnons souhaitent profiter de la quiétude des lieux pour rouler un peu, se faire plaisir, voir la croix de Bauzon , ou ailleurs. Les autres plient bagage pour redescendre direct, soit pour visiter les gorges, soit pour retrouver des lieux de séjour vacances.
Dommage, nous y étions très bien à St Cirgues et nous aurions bien aimé prolonger ce séjour. Remerciements à Noël qui s’est occupé de l’organisation et qui s’occupa des dames accompagnatrices le dimanche qui sont venues randonner loin des bruits de notre grande agglomération et de son air vicié et à Max qui fut un super guide. Ce brave homme en perdit la voix.
Vous pourrez visionner les photos prises par Jacques M. et Thierry A. mais bien d’autres trainent dans divers appareils. Le groupe « moins véloce » n’est pas trop représenté sur les clichés. A expédier à notre rédacteur chef Anne.
Attends vos commentaires. Bonne route à tous et toutes.