Puisque nous sommes des cyclotouristes, notre activité est un subtil compromis entre le sport et la convivialité. Donc de la randonnée, petite, grande et très grande, de la culture sans excés et de la bou..., pardon gastronomie, avec excès.
Par Anne
L’idéal aurait été de triangulariser Mallemort-Pelissanne pour profiter de la fraicheur d’un mois de mai atypique et d’une cinquantaine de kilomètres de tronc commun. Mais je me suis dégonflée. Quinze jours après, les Grillades chez Patrick s’y prêtaient bien aussi, au milieu d’un mois de juin tout aussi atypique sans la canicule qui chaque année faisait dire aux triangulistes qu’il faudrait avancer le Triangle de deux semaines. Mais les orages de grêle prévus sur Manosque ce jour-là ne me disaient rien qui vaille. Restait donc la date officielle, encore quinze jours plus tard, car le Triangle cette année a malencontreusement été reculé de deux semaines. Mais qui sait quelles températures on aura fin juin. Alors, après mûres réflexions, j’ai opté pour le Siou Blanc, quoique j’apprécie beaucoup cette sortie. Tant pis pour le tronc commun, et puis je sais par expérience qu’il est plus facile d’être seul que de se détacher.
Préparation matérielle : équipement amélioré avec un deuxième bidon (peur de ne pas retrouver toutes les fontaines), une troisième chambre à air de rechange (par pure superstition) et des tas de gâteau à la banane (il faut dire que la saison chaude se prête au recyclage de la banane. Et puis il ne faut pas négliger son effet placebo).
Préparation physique : mon 200 commençait à dater mais de toute façon je comptais beaucoup sur la préparation psychologique.
Préparation cartographique (mais il suffit de quelques instants d’inattention pour rater un panneau…)
Veille météorologique : jusqu’à jeudi, tous les voyants étaient au vert, températures en-deçà de 30°, vent à 11km/h. Et puis vendredi, des rafales à 68 km/h font brusquement leur apparition sur la carte. Samedi matin, je ne savais toujours pas ce que j’allais faire. J’ai consulté une énième fois les cartes météo mais c’est la disparition de la tâche jaune qui recouvrait le département des Bouches-du-Rhône sur la carte de vigilance de Météo France qui a été décisive. Départ à 6h30.
Un seul incident à signaler, une étrange et inquiétante sensation dans le genou gauche dès les premiers kilomètres mais qui a disparu entre Calas et Eguilles suite à une piqure d’insecte sur la tempe droite. La suite s’est déroulée sans souffrance avec des températures agréables et un vent pas du tout excessif (sauf peut-être pour les 15 derniers kilomètres). Arrivée à 20 h à la maison, beaucoup moins fatiguée qu’avant le départ et plus que jamais frappée par la furieuse beauté du Luberon. Mais évidemment, le Triangle, c’était bien mieux quand il se faisait en bonne compagnie (et même en très bonne compagnie).
Quant au Siou Blanc, en l’absence de Denis et de JiPi, je crains que nous devions nous contenter du bouche-à-oreille (… à moins que quelqu’un clique sur « écrire un commentaire », ci-dessous…)
L’édition 2013 : Les indestructibles
Celle de 2012 : Les charbons ardents de juin en Provence !
2011 : Le moyen Triangle Provençal
En juin 2010, deux articles : Triangle Provençal et Le triangle parfait
et en mars : Vingt ans après
En 2009 : Il y a quatorze ans à peine
Pour visualiser l’itinéraire sur openrunner : Le Patatoïde Provençal
Ici, (re-)découvrez la Chronique d’une Résurrection Annoncée : Conversations sur internet
Enfin, le 23 décembre 1986 ! Voyage au bout de la nuit
Remerciements à Gabriel Garcia Marquez pour ses chefs-d'oeuvre.
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