Ô mon Faron ô ô je pourrais vous le chanter mais je vais en rester là. Cette randonnée de 150 km avec un dénivelé conséquent > 2000 selon votre point de départ concluait notre saison sportive. Cette année qui n’est pas comme les autre ni même celle de l’an dernier elle est inscrite au calendrier des GRV à la mi juin.
Fin Sept ou début Oct le départ était plus tardif, 7h45 ou 8h00 selon la date mais cette année c’est à 7h00 que nous avons RDV à St Menet. Comme la température a fait un pas de géant en peu de temps pour atteindre un sommet presque estival c’est mieux ainsi pour rouler une grande partie de la sortie au frais ou presque.
Voilà c’est parti pour Aubagne-Gemenos-Col de l’Ange et ensuite prendre un petit café et viennoiserie à Cuges. Il nous est offert comme le veut maintenant la tradition par notre doyen du jour Jean Rev. Toujours sur son vélo même s’il a opté pour un VAE. Merci Jean au nom de tous. Un Aubagnais en la personne de Guy T. s’est joint au groupe et sera peut-être une prochaine recrue, un ex 1ère cat qui courut en son temps avec Marcel T. et bien d’autres de l’ASPTT, donc ce n’est pas un perdreau de l’année. Bienvenue si toutefois…
Nous étions 18 à la pause café et nous voilà partis vers le Camp où les deux parcours, A et B doivent se séparer : tour du circuit du Castellet ou Faron/Garde. L’option Brûlat-Vallée du silence-Beausset non retenue, nous sommes 9 pour le grand parcours, hasard ou pas 50% de l’effectif présent. Passage devant le circuit où les moteurs tournent déjà à plein régime en attendant le Grand Prix de France le 20 Juin. Descente vers Le Beausset, plein des bidons et descente un peu au frais des Gorges d’Ollioules la bosse pour quitter le village avant de tourner à gauche pour rejoindre Toulon. Routes ou rues n’ont rien à envier à nos routes ou rues marseillaises, bosses et creux sont à éviter. Voici le restaurant « Le Baou » où nous déjeunons parfois et bientôt la forte pente qui nous amène au pied du Faron se présente. Son pourcentage nous fait mettre tout à gauche et c’est parti pour les 6 ou 7km d’ascension sur une route dont le revêtement est plus que mauvais. Les septuagénaires ferment la marche, Paulo s’est échappé lors d’une pause sanitaire, Nadine et Jacques pause à l’ombre pour croquer une barre de céréales, chacun monte à sa main car il fait déjà assez chaud. Les avaleurs de bitume sont bien devant et ouvrent la route où quelques voitures de touristes montent pour admirer la rade ou le zoo ou le mémorial. Plus de trafic qu’en Sept ou Oct d’après moi. Rassemblement au sommet, traversée du plateau avant de descendre vers Toulon tout en s’arrêtant à plusieurs reprises pour admirer la rade, ses bateaux et la belle bleue. Il est décidé de franchir le col du Corps de Garde avant de déjeuner mais faute de trouver une fontaine nous achetons des bouteilles d’eau fraiche à l’épicerie.
Comme pour la grimpée du Faron, les groupes sont à l’identique. Le bitume est parfait sur les 6 km qui nous mènent au sommet et au pied du Mont Caume. Rassemblement, descente vers Le Broussan, coup d’œil à la carte du restaurant mais les premiers continuent, les autres suivent. Les deux Jacques nous font passer par Evenos, une première pour tous je crois mais nous sommes informés qu’une descente à 17% ou 18% nous attend. Heureux les possesseurs de freins à disques, les autres auront les jantes brûlantes. Pas d’incident, pas de crevaison et nous arrivons sur la grande route des gorges. Bientôt 13h il est temps de casser la croûte et la belle boulangerie où nous avions déjeuné lors d’une sortie « corps de garde » nous attendait. Chacun y trouvera ce dont il a besoin pour son estomac qui crie famine et de quoi se désaltérer. En terrasse ou à l’intérieur, cette pause méridienne est la bienvenue. Café offert par Gérard nous avons encore quelques kilomètres à parcourir. Direction St A. d’Evenos, son boulodrome, sa fontaine et par la petite route traversant le vignoble, nous atteignons le Beausset. Nous voici au pied de la dernière difficulté de la sortie, une grimpée vers le circuit du Castellet ou Paul Ricard (à consommer avec modération), un vrai petit col sans ombre, ses virages et surtout la cohabitation avec les motards et voitures qui se croient encore sur le circuit. Le soleil brille mais un petit vent s’est levé ce qui rend l’atmosphère respirable. Au Beausset, Joël et son complice Jacques nous ont quittés pour bénéficier de l’ombre et fraicheur de la vallée du Silence puis Brûlat, bord de mer ? pour rejoindre Marseille ? Nous le saurons lors d’une prochaine rencontre. Pour éviter le vent, nous n’allons pas vers le Grand Caunet mais optons pour une descente directe vers Cuges. Bernard venant du Var récupère son véhicule, à bonne allure nous dévalons vers OK Coral qui a ouvert ses portes, passons Cuges et le revers du col de l’Ange se profile. Attente au sommet laissant partir le convoi des gens du voyage pour nous diriger vers Gemenos, Aubagne où Gérard nous abandonne et rejoindre le point de départ St Menet. Béa, Jack et Nadine y ont leurs véhicules, il ne reste plus à Paulo et moi-même qu’à passer la dernière bosse du jour : La Valentine où la circulation vers 16h est pour une fois est assez fluide. A noter car c’est si rare… Nous nous séparons au sommet et je file paisiblement vers La Rose. La randonnée s’est bien déroulée même si le parcours n’est pas des plus facile car mon compteur personnel, chacun le sien, annonce 151 Kms 2086 D+ en 8h de selle. La prochaine sortie devrait nous conduire vers un autre mont : le Mont Ventoux. Allez, osez, venez nombreux avant que le poids des ans vous en empêche.
Les 9 cités : Béatrice-Nadine-Jack-Bernard-Gérard –Joël-Jacques-Paulo-Denis